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Développement durable : le festival "Le Temps Presse" lance l’alerte

Avec 39 courts-métrages en compétition et huit tables-rondes sur des questions citoyennes et environnementales, le festival "Le Temps Presse", soutenu par le ministère de la Culture, promet d’être plus que jamais "éveilleur et inspirant". Lors de la soirée de lancement du festival, mardi 29 janvier, le réalisateur Safy Nebbou a évoqué pour nous les raisons de son engagement.

Publié le 30 janv. 2019

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© DR
Le réalisateur Safy Nebbou © Le Temps presse / Suzy Lagrange

Réalisateur engagé, vous figurez cette année dans le jury du festival Le Temps Presse. Safy Nebbou, de quelle part de vous-même vous sentez-vous le plus proche : l'artiste ou le citoyen ?

Les deux à égalité. Le sens de ma présence réside avant tout dans l’engagement et l’éveil des consciences dont le festival est porteur. J’y vais d’abord en me disant que je vais apprendre des choses. Ce qui est beau également dans ce que propose le festival, c’est la diversité, l’ouverture. Cette tolérance m’a plu et donné envie de m’engager. Et je suis naturellement très curieux de découvrir les propositions artistiques, de voir de quelle manière des cinéastes du monde entier s’emparent du court-métrage pour éveiller les consciences.

Avec le documentaire Ensemble, c’est possible !, j’ai voulu montrer des gens qui ont un plaisir à s’engager. Au Mali, en dépit de la pauvreté, les élèves ont conscience de la chance qu’ils ont de pouvoir apprendre, c’est quelque chose de joyeux et cela change tout

Vous avez récemment réalisé un documentaire, Ensemble, c’est possible !, dans deux centres éducatifs au Liban et au Mali, qui témoigne de votre propre engagement en faveur du développement durable.

Au-delà de mon travail, c’est un engagement personnel, et pour l’exprimer, je me sers du moyen que je connais le mieux : le cinéma. En l’occurrence, il s’agissait d’un film autour du travail de certaines ONG pour Solidarité laïque. Tout est parti d’un précédent projet. J’ai réalisé un film, Dans les forêts de Sibérie, adapté du livre de Sylvain Tesson qui déjà, par de nombreux aspects, se rapprochait de ces thématiques, ne serait-ce qu’à travers la déconnexion au monde, le fait de retrouver la nature, l’espace, la solitude. En vivant cette aventure en tant que metteur en scène, toutes sortes de choses ont résonné en moi. Après le tournage, j’ai eu envie de m’engager de manière plus frontale, en passant moins par la fiction mais davantage par le documentaire. Je suis en train d’écrire un film pour les enfants avec Marie Desplechin à partir du livre de Daniel Pennac, L’œil du loup, qui abordera les thèmes de l’écologie, de la biodiversité. Je suis sensible à tous ces sujets comme chacun de nous mais j’ai le luxe de pouvoir me poser ces questions dans un endroit où je mange à ma faim, où je suis chauffé et logé, et j’ai la chance de pouvoir voyager. J’étais hier en Côte d’Ivoire en repérage pour L’œil du loup et j’ai pris la mesure de la gravité de la déforestation. Pour rejoindre la forêt primaire, il faut désormais prendre un avion, rouler quatre heures, puis marcher encore quatre heures alors qu’il y a vingt ans, la forêt était accessible à nos pieds.

Autour de Juliette Binoche, sa présidente, le jury de l'édition 2019 du festival et son fondateur Marc Obéron © Le Temps Presse / Susy Lagrange

Une citation de Jane Campion est reprise dans le dossier de presse : « J’ai toujours pensé que le cinéma engagé ne fonctionnait pas : ce qui m’intéresse, c’est de faire réagir les spectateurs en leur faisant partager de l’émotion ». Que pensez-vous de cette intervention ?

Je la rejoins totalement. Je ne pense pas qu’un réalisateur soit là pour décerner des bons ou des mauvais points. En revanche, à travers ce véhicule qu’est une histoire, une expérience, je filme l’engagement à travers l’émotion. Ce avec quoi j’ai plus de mal, c’est avec une forme de misérabilisme ou de culpabilité. Avec le documentaire Ensemble, c’est possible ! j’ai voulu montrer des gens qui ont un plaisir et une joie à s’engager. Au Mali, en dépit de la pauvreté, du manque, des difficultés innombrables, les élèves ont conscience de la chance qu’ils ont de pouvoir apprendre, c’est quelque chose de joyeux et cela change tout. Je suis ici modestement pour partager, échanger et apprendre du monde.

 

Juliette Binoche : « Un retournement humaniste est aujourd’hui possible »

La présidente du jury, Juliette Binoche, est entourée de Virginie Ledoyen et Mélanie Thierry © Susy Lagrange / Le Temps Presse

Lors de la soirée d’ouverture, mardi 29 janvier, Juliette Binoche, présidente du jury,  a prononcé un vibrant plaidoyer qui a enflammé la salle. Principaux extraits.

« A force d’utiliser la terre comme une chose, une matière sans vie, sans âme, sans ressenti, nous sommes maintenant piégés par notre orgueil et le résultat de notre ignorance. Le temps presse pour changer radicalement d’attitude, prendre les dispositions nécessaires pour aider cette transition vitale afin que les générations futures ne soient pas confrontées à un enfer sur terre. (…)

Nous ne pouvons plus vivre sans considérer la valeur existentielle de chacun car les plus démunis seront les premiers touchés. Nous ne pouvons plus vivre loin des valeurs vitales en continuant à polluer la terre, l’eau et l’air impunément. Et enfin, nous ne pouvons plus vivre sans les valeurs fondamentales humaines et spirituelles qui font de nous des êtres humains comme la bienveillance, la générosité et l’écoute.

Aujourd’hui, le festival « Le Temps Presse » est une nécessité absolue. (…) Nous sommes en face du plus grand défi de l’humanité, le réchauffement climatique mais aussi des pays riches qui se replient sur eux-mêmes. Ce festival symbolise la nécessité d’une conscience commune pour qu’un retournement humaniste - et non pas une aide humanitaire - soit fait dans la vie de chacun et pour provoquer les pouvoirs politiques actuels (…) Déclarons la paix, à nous mêmes, à notre famille, à notre communauté, aux pays voisins, à l’étranger qui vient dans notre pays, au pauvre, au riche, à tout ce qui nous fait si différents car nous ne sommes pas seuls, nous sommes unis ».   

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