L'archéologie à la DRAC Occitanie
Constituent des éléments du patrimoine archéologique tous les vestiges et autres traces de l'existence de l'humanité, dont la sauvegarde et l'étude, notamment par des fouilles ou des découvertes, permettent de retracer le développement de l'histoire de l'humanité et de sa relation avec l'environnement naturel» (art. L510-1 du Code du Patrimoine).
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L'archéologie en Drac
Le secteur de l’archéologie en Drac est pris en charge par le service régional de l’archéologie | SRA, produit d’une longue histoire administrative qui précède la création du ministère dont il dépend aujourd’hui. C’est en effet le décret du 13 septembre 1945, pris pour l’application de la loi du 27 septembre 1941 relative aux fouilles archéologiques, qui crée en France des circonscriptions archéologiques (Préhistoire et Histoire) et leur confie la mission d’administrer la recherche archéologique.
À la fin des années 1980, la fusion des deux circonscriptions en un service régional de l’archéologie constitue un profond changement. Ces services voient progressivement leurs missions évoluer au rythme de la prise de conscience de la fragilité du patrimoine culturel intéressant l’archéologie.
La nécessité de conduire des actions de protection et de sauvegarde s’impose alors progressivement dans les esprits puis dans les réglementations propres aux droits des sols et de l’environnement.
Dotés de moyens à partir de 1981, les SRA conduisent une politique militante qui pâtit néanmoins de l’absence d’un cadre législatif clair.
La ratification par la France en 1995 de la Convention européenne de Malte pour la protection du patrimoine archéologique (voir ci-contre), convainc la puissance publique d'incorporer dans le droit français cette préoccupation de conservation et de sauvegarde. La loi est promulguée en janvier 2001 et offre aujourd’hui le cadre juridique qui fonde en droit et organise la pratique de l’archéologie préventive et son financement.
Le SRA est le référent régional pour toute question relative à l'archéologie. Ses missions, pour l’essentiel contenues dans le livre V du Code du patrimoine, reposent sur un triptyque dont chaque volet est fondé sur une démarche d’expertise scientifique :
La démarche qui sous-tend et légitime l’ensemble de ces actions s’inscrit résolument dans une perspective diachronique de l’aménagement raisonnée et économe du territoire et de son équipement culturel.
Aperçu du patrimoine archéologique régional
Le patrimoine archéologique, tel que défini par le Code du patrimoine comprend tout aussi bien les vestiges enfouis dans le sol que les architectures en élévation, les plus anciennes traces laissées par l’Homme que le récent patrimoine industriel, les objets fabriqués par l’Homme que les marques qu’il a imprimées dans son environnement.
On mesure, à l’aune de cette réalité, la richesse potentielle et réelle ainsi que la diversité du patrimoine culturel intéressant l’archéologie dans un territoire aussi vaste et contrasté que la région Occitanie.
La carte archéologique régionale qui recense les sites portés à la connaissance du service compte à ce jour plus de 27 000 sites couvrant le dernier million d’années. La base de données correspondante (Patriarche) s’enrichit chaque année, notamment à la faveur des opérations de prospections soutenues par l’État et des programmes d’inventaire archéologique menés en partenariat avec les collectivités territoriales.
L’aperçu donné ici par une série de films réalisés au fil des années par l’association Archéologies avec le soutien de la Drac, n’a pas pour objectif une présentation de l’ensemble des thématiques de l’archéologie régionale ou des opérations archéologiques conduites dans les dernières années. Il vise plus modestement à illustrer, au travers d’un choix de dossiers, la richesse et la diversité du patrimoine régional qui intéresse l’archéologie.
Contacts
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