Ces mesures d'inscription ou de classement sont assorties de procédures d'autorisation de travaux, de règles spécifiques en matière de maîtrise d'œuvre et d'ouvrage. Elles donnent droit sous certaines réserves à des subventions de l'État et/ou à des aides fiscales pour les propriétaires privés.

Les jardins protégés au titre des monuments historiques l’ont été bien avant l’affirmation de la protection de la charte de Florence mais ils sont peu nombreux en Midi-Pyrénées : villas gallo-romaines de Montmaurin (31) en 1946 et de Séviac à Montréal-du-Gers (32) en 1978, parc du château de Rochemontès à Seilh (31) en 1949, parc du château de Reynerie à Toulouse en 1963, place Wilson à Toulouse en 1974, Allées d’Etigny à Bagnères-de-Luchon (31) en 1947, ancien jardin de l’archevêché d'Auch (32) en 1944, jardin de l’abbaye de Faget-Abbatial (32) en 1973, parcelles du château de Montal à Saint-Jean-Lespinasse (46) en 1909, terrasses de l’église abbatiale de Saint-Savin (65) en 1956 et parc de Foucaud à Gaillard (81) en 1945.

La grande majorité a pu bénéficier d’une protection grâce à un travail suivi d’enquête et de recherche. Au milieu des années 1980, le ministère de l’Environnement et du Cadre de Vie, en collaboration avec le ministère de la Culture, lance dans plusieurs régions les premiers pré-inventaires de parcs et jardins avec l’objectif de cerner l’intérêt botanique, culturel et paysager d’un patrimoine aussi divers que fragile. En Midi-Pyrénées, 200 parcs et jardins ont été répertoriés et 60 ont fait l’objet d’une analyse détaillée. Ce travail d’inventaire a contribué à dresser la typologie et les particularités des parcs de la région. Il a aussi fait prendre conscience de l’existence d’un remarquable patrimoine jardin.

Les autres types de protection : les parcs et jardins peuvent également être une composante importante d’un paysage remarquable et prétendre à une protection au titre des sites (sous tutelle du ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement). Le service instructeur est alors la Direction régionale de l’environnement de l'aménagement et du logement│Dreal. Là encore, deux niveaux de protection existent : le classement ou l’inscription.

Les jardins peuvent se trouver dans le champ d'application d'autres mesures de protection du fait de leurs caractéristiques propres : dans les plans locaux d'urbanisme (PLU), en tant qu'éléments du paysage, au sein d'une aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (Avap).

Contacts

Site de Montpellier

N.

Site de Toulouse

Sylvie Cazes
Jardins remarquables, historiques et contemporains
Coordination régionale des Rendez-vous aux jardins.
Tél. 05 67 73 20 30
sylvie.cazes[@]culture.gouv.fr