L’archéologie débute avec l’apparition de l’Homme dans la région (environ 1 000 000 d’années) et s’achève hier. La première ou la seconde guerre mondiale, l’archéologie industrielle, sont des exemples de recherches menées sur des périodes très récentes conjointement par les archéologues et les historiens.

C’est une science humaine qui consiste en l’étude des sociétés du passé, principalement mais pas uniquement, par le prisme des objets et immobiliers produits. Depuis plusieurs décennies, l’archéologie s’intéresse aussi à l’environnement naturel (faune, flore, organisation des terroirs, climats, …) dans lequel l’humain évolue et aux modifications engendrées par sa présence.

Non. Ce que vous trouvez est propriété de la personne qui possède le terrain de la découverte, ou propriété de l’État.

Il existe des associations qui peuvent vous aider. Le SRA détient un adressier ; il peut vous communiquer une association proche de chez vous. Par ailleurs, le SRA possède la liste de toutes les opérations archéologiques ouvertes aux bénévoles. Il suffit d’en faire la demande.

Mauvais réflexe. Ce qui intéresse les archéologues, ce n’est pas l’objet mais le contexte dans lequel il est trouvé. Hors de son contexte, l’objet perd une grande partie de sa valeur scientifique. Par ailleurs, certains, par ces temps de crises, en profitent pour faire un trafic illégal d’objets de valeur, dans des réseaux parfois internationaux ; en vous faisant arrêter par la gendarmerie, vous risqueriez d’être assimilé à ces trafiquants que la justice condamne sévèrement.

La détection de loisir n’existe pas. Retirer des objets métalliques du sol, revient à arracher des pages de façon aléatoire dans un livre. Difficile après de comprendre le roman…

Fouiller est un acte de recherche. Il faut donc que le site corresponde à une problématique scientifique établie par une équipe. Par ailleurs, la mission première des services de l’État est de conserver pour transmettre les sites aux générations futures. Les méthodes de fouilles et les sciences connexes évoluent très vite, les sites seront mieux fouillés dans le futur. Par ailleurs, l’archéologie préventive, celle qui est adossée aux aménagements (la surface d’un département français disparaît tous les 10 ans en aménagements) produit quantité de renseignements que les archéologues n’exploitent pas jusqu’au bout, faute de temps.

Le SRA dresse la carte archéologique régionale. c’est un document incomplet qui consigne toutes les découvertes effectuées depuis plusieurs siècles. Il est consultable sous certaines conditions (voir le Code du patrimoine). La carte archéologique est un document qui reflète l’histoire de la recherche régionale et ce n’est pas un document exhaustif. Bien que contenant à l’heure actuelle environ 55 000 sites en Bourgogne-Franche-Comté, nous savons que ce chiffre peut-être multiplié par 10 pour approcher une certaine réalité.

Toutes les opérations au sol contribuent à alimenter la carte archéologique. Prospections au sol, dépouillement d’archives, prospections aériennes, … tout cela contribue à une meilleure connaissance. De nouvelles méthodes font leur apparition. Ainsi en est-il du LiDAR, méthode liée à un faisceau Laser aéroporté qui balaie le sol sur plusieurs centaines, voire milliers d’hectares et révèle les micro-reliefs, y compris en zone boisée par des feuillus. La terre, tout comme notre peau, conserve la cicatrice des creusements, cavités, murs, édifices qu’elle a portés. Ainsi sont révélés des sites mais aussi des systèmes ancestraux disparus d’organisation des terroirs.

Vous pouvez consulter une commune ou une zone particulière mais les renseignements plus précis, attachés à des parcelles sont limités en consultation, d’une part pour protéger les propriétaires et éviter les pillages de chercheurs de trésors, d’autre part pour ne pas péjorer la valeur immobilière des parcelles qui contiennent des vestiges. En effet, le coût des fouilles préventives étant supporté par les aménageurs, la présence avérée de vestiges peut intervenir dans le prix de vente des terrains.

Bienvenu sur ce site. La DRAC tient à jour les principales manifestations régionales (colloques, séminaires, etc). Par ailleurs vous trouverez des liens avec nos principaux partenaires (INRAP, BIBRACTE, musées, associations...), ce qui complétera votre soif de savoir.