Comment fixer les tarifs pour entrer dans les musées et les monuments, pour emprunter en bibliothèque, pour assister à un spectacle ? Ceux qui sont pratiqués sont-ils trop élevés ? La gratuité est-elle toujours de mise ? Que faut-il attendre de l'arme tarifaire pour toucher un public peu familier de ces milieux culturels subventionnés ? Autant de questions récurrentes qui se sont trouvé reposées par les décisions du Ministère de la culture lorsqu'en 1999 il a rendu le premier dimanche gratuit dans les musées et monuments nationaux et fixé le tarif du jeudi à 50 francs dans les théâtres nationaux. Questions également posées par les pratiques des institutions culturelles en la matière et par les efforts des collectivités qui, pour faciliter l'accès à la culture, promeuvent cartes et chèques culture.
Le présent ouvrage cherche à apporter des réponses à ces questions. Il se place d'abord d'un point de vue économique, en s'interrogeant sur le mode de fixation des tarifs, en explicitant le comportement du consommateur face aux spécificités des produits culturels, en examinant les pratiques tarifaires des institutions culturelles avant de préciser les enjeux de subventionner la demande. Puis, dans une seconde partie, une approche sectorielle offre une analyse des pratiques et politiques tarifaires et de leurs évolutions dans les musées, les bibliothèques publiques, les spectacles de variétés. On procède également à un examen des publics et de leurs comportements face aux incitations tarifaires (gratuité du premier dimanche, chèque culture Rhône-Alpes).
Ont participé à cet ouvrage sous la direction de François ROUET : Anne-Marie BERTRAND, Olivier CHAUDENSON, Xavier DUPUIS, Anne COMBAULT, Sabine LACERENZA, Sylvie OCTOBRE, Charles ROBILLARD, Delphine SAMSOEN.
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