Véronique ELLENA (Bourg-en-Bresse 1966 – vit et travaille à Paris)
Véronique Ellena est connue pour son travail photographique en dialogue avec des œuvres muséales ou des monuments historiques. Le musée d’Hyères lui a proposé de se plonger dans un épisode historique particulier de la ville. Ayant travaillé sur la Vénus d’Arles à l’occasion de sa rétrospective au musée Réattu en 2018, Véronique Ellena a été invitée à Hyères pour s’approprier l’histoire d’Olivier Voutier : découvreur de la célèbre Vénus de Milo. Cet ancien officier de la Marine a fini sa vie à Hyères. Il y avait fait construire le Castel Sainte-Claire où il est enterré.
Utilisant une réplique de la Vénus de Milo, l’artiste s’est installée avant les travaux dans la Banque de France pour mêler l’atmosphère de ce lieu si particulier aux courbes énigmatiques de cette Vénus. Son travail photographique à la chambre noire met ainsi en avant dans une mise en scène onirique l’histoire d’Olivier Voutier à travers la Vénus de Milo.
Œuvre des plus emblématiques de l’art antique, la Vénus de Milo est à la fois enracinée dans l’imaginaire collectif, dans l’histoire d’Hyères et dans le patrimoine culturel. Le travail de réinterprétation d’Ellena permet au musée de présenter une œuvre contemporaine en lien avec l’histoire de cette sculpture iconique.
Bruno PASQUIER-DESVIGNES (Saint-Léger 1903 – Vit et travaille à Giens)
Globe-trotter et artiste plasticien, Bruno Pasquier-Desvignes voyage et travaille pendant de longues périodes dans de nombreux pays comme le Mexique, l'Indonésie, l'Australie, le Népal, la Jamaïque, etc. De ses voyages naissent d'extraordinaires carnets à dessins. Aujourd'hui, il réside sur la presqu’île de Giens.
Soutenu par un mécène Roberto Edwards, l’artiste développe en Amérique du Sud dans les années 90 un concept d’intégration par l’art nommé IntegrArte. Il s'agit de créer des œuvres d'art à partir de matériaux de récupération tout en rencontrant des personnes issues de divers milieux. En 2004, il importe ce concept à Hyères et rencontre depuis un succès toujours aussi vif.
En 2019, le musée a reçu en don un bel ensemble composé de plusieurs planches botaniques, d'espèces végétales présentes sur le territoire hyérois. Il peint ces fleurs à partir des observations réalisées dans son jardin de Giens. Il utilise comme support le papier de riz, une feuille très fine, qu'il a découvert lors de son séjour au Népal et qu'il juge formidable pour peindre. Conquis par ce support, il crée toute une série de fleurs témoins de la richesse de la flore locale.
Légende illustration 1 :La Vénus d'Hyères II, 2018Tirage argentique contrecollé sur aluminium. L. 43 ; L. 54 cmCréation, 2019Inv. 2019.1.1
Légende illustration 2 :Géranium et Narcisse, 8 janvier 1991Gouache, aquarelle et stylo noir sur papier de riz. H. 0,56 m ; L. 0,56 mDon de l’artiste, 2019Inv. 2019.2.1
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