À partir des années 1930, des textes de référence jalonnent pendant tout le 20^e siècle le renouveau des jardins et l’environnement des monuments (charte d’Athènes, charte de Venise). Mais il faut souligner avant tout l’importance de la charte de Florence qui, en 1982, met en lumière, spécifiquement et pour la première fois, tout un pan de ce patrimoine culturel que sont les jardins. Ce texte qui s’est surtout attaché au jardin « historique », ouvre la voie à la politique nationale en faveur des parcs et jardins.

C’est au premier chef, la prise de conscience de l’état d’abandon de certains jardins prestigieux qui a permis d’amorcer la réflexion sur ce patrimoine délaissé. En reconnaissant l’existence de ce domaine, fragile et périssable parce que vivant, elle a permis une réelle renaissance de cet espace et sa valeur patrimoniale.

En dehors des différentes protections qui existent en la matière, le ministère de la Culture et de la Communication s’est donné pour mission d’accompagner la connaissance de cet espace à travers la manifestation annuelle des Rendez-vous aux jardins ainsi que l’attribution du label Jardin remarquable.

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Hélène PALOUZIÉ
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