Le Festival a pour ambition de rendre compte par le cinéma documentaire de la diversité des modes de vie des femmes et des hommes et de leurs activités sociales, politiques et culturelles, comme de leurs relations à l’environnement. Tous les films programmés, pour leur écriture engagée et singulière, pour leur regard humaniste et averti, ont pour intention la rencontre de l’Autre et de nous-même.
Bande annonce du 38e Festival International Jean Rouch
Chaque année, la compétition internationale présente 25 films issus de la production mondiale des deux dernières années (sélectionnés parmi plus de 900 films). Leur sélection résulte de l’originalité du point de vue et de la qualité anthropologique de la démarche du cinéaste, et de la singularité de leur écriture cinématographique.
La programmation est notamment composée d’une compétition internationale. Les films sélectionnés seront diffusés et discutés en présence des réalisateurs. Il est possible d’organiser des interviews des réalisateurs avant et pendant le Festival. Le jury est notamment composé de Bojina Panayotova (cinéaste primée) et Quentin Ravelli (chercheur en sociologie du CNRS).
Cette année, 23 films concourent pour les huit prix. Ils traitent de sujets sociétaux et culturels du monde entier (Vietnam, Brésil, Iran, Chine, Turquie, Inde, Groenland, Corée, Russie, Grèce…).
En parallèle à la compétition, le Festival propose des programmations thématiques qui explorent et valorisent des productions cinématographiques contemporaines et patrimoniales françaises et étrangères.Cette année, deux thématiques sont à l’honneur : - L’Iran et - Regards cinématographiques de femmes exploratrices et ethnologues
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A découvrir notamment
Des histoires personnelles
- Les vaches n’auront plus de nom de Hubert Charuel : Le réalisateur de Petit Paysan a filmé ses parents se préparant à contrecœur à la migration de leurs vaches laitières vers une ferme d’élevage intensif.
- Hitch, une histoire iranienne de Chowra Makaremi : Ce film revient sur l’histoire de la mère disparue de la réalisatrice.
- Love Song de Zhang Ping : La réalisatrice enquête sur le passé de son père, ancien ouvrier exclu du parti communiste.
- Mon nom est clitoris de Daphné Leblond et Lisa Billuart Monet: Des femmes de 20 à 25 ans parlent de leur expérience de la sexualité et de leur apprentissage du plaisir.
Des existences résolument militantes
- Reason de Anand Patwardhan : Un portrait de l’Inde au travers des violences sociales, religieuses et de castes. Interrogation et heurts des idéaux.
- Sing de Olga Korotkaya : Portrait d’une chanteuse de Khoomei (chant guttural de l’Est de la Russie, attribué aux hommes), qui utilise son art comme vecteur d’émancipation des femmes.
- Pas d’or pour Kalsaka de Michel K. Zongo : Les paysans d’un village burkinabais sont dépossédés de leurs terres pour l’exploitation d’une mine d’or, sans compensation malgré les promesses de développement de l’Etat.
- Losing Alaska de Tom Burke : Plongée dans le quotidien d’un village qui se trouve en danger de submersion. Un grand projet de relocalisation est prévu depuis plusieurs années, annoncé et soutenu par Barack Obama, mais rien ne se passe.
L’Homme et l’animal
- Le Baiser du silure de June Balthazard : Ce film nous emmène sur les traces de ce grand poisson de rivière.
- Journal de bovins de Lydia Afrilita : Une immersion dans le quotidien de vaches indonésiennes qui viennent se rassasier dans une décharge à ciel ouvert.
Ces films documentaires ont été sélectionnés (parmi plus de 900 candidatures) pour l’originalité de leur point de vue, leur qualité anthropologique et la singularité de leur écriture cinématographique. Ils sont issus de la production mondiale des deux dernières années.
Au-delà de la compétition internationale, le Festival propose des rétrospectives et des rencontres professionnelles.
Tout au long de l’année, le Festival poursuit ses missions de diffusion et d’éducation à l’image auprès des spectateurs, des collégiens, des lycéens et des détenus, avec des projections et des débats "Hors les murs" en France et à l’étranger.
En 2018 ont notamment été primés, "Je vois rouge" de Bojina Panayotova (jury de la 38e édition), "Après l’ombre" de Stéphane Mercurio et "Ni d’Eve, ni d’Adam - Une histoire intersexe" de Floriane Devigne.
En 2018, le Festival International Jean Rouch a été parrainé par Edgar Morin et par Serge Moati ; 74 films ont été projetés, rassemblant plus de 8200 spectateurs dans l’auditorium Jean Rouch du musée de l’Homme et trois autres lieux parisiens.
Les lieux du Festival
Musée du quai Branly, CNC - Centre National du Cinéma et de l'Image Animée, Musée de l'Homme, EHESS - École des hautes études en sciences sociales, INALCO - Institut national des langues et civilisations orientales
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