Ils sont nés dans les années 1940 et 1950 de la présence française en Indochine, de mère « indigène » et de père souvent inconnu, souvent militaire, « présumé français ». Pour eux, la paix n’était pas au programme. Sur leur terre natale, déjà, il leur a fallu composer avec leur statut de métis qui embarrassait l’ordre colonial et avec le rejet croissant des Vietnamiens. Déjà, on cherchait à les soustraire de l’influence indigène en les plaçant dans des institutions où ils recevaient une éducation française. De leur pays en guerre ils ont ensuite été expulsés, rapatriés en France par la Fédération des Œuvres de l’Enfance française d’Indochine (FOEFI).
Changement d’identité, langue oubliée, séparation des fratries, lien maternel rompu. Après une jeunesse marquée par les séparations, l’absence et le renoncement, est-il possible de trouver sa place ?
À travers la photo et les témoignages, la série « Le déracinement silencieux » part à la recherche de ce fragile territoire qu’est la paix intérieure post traumatique.
L'exposition se trouve aux Archives nationale d'outre-mer à Aix-en-Provence - 29 chemin du Moulin de Testas.
Référentes expo : laetitia.levrat(a)culture.gouv.fr et eve.roy(a)culture.gouv.fr au 04 42 93 38 50.
Tous les détails concernant cette exposition et le livre de Sophie Hochart sont dans les documents joints ci-contre.
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