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Transition écologique (1/2) : le secteur culturel sur la voie de la sobriété numérique

On n’en a pas toujours conscience, mais l’univers numérique n’échappe pas aux défis écologiques. Afin de réduire l'empreinte carbone de ses usages digitaux, le ministère de la Culture a mis en place un véritable plan d’action. Une démarche qui mobilise des institutions culturelles, comme Universcience ou le Palais de Tokyo.

Publié le 15 janv. 2024

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© Thomas Soellner / IStock

Téléphones mobiles toujours plus perfectionnés, tablettes connectées, ordinateurs surpuissants, solutions « cloud », méga serveurs, vidéo à la demande, jeux en ligne, etc.... La révolution numérique est en marche, elle est même loin d’être terminée. Ses nombreux bienfaits et l’engouement qu’elle a suscité ont longtemps occulté son impact sur l’environnement. Pourtant, le numérique génère une forte empreinte carbone, consomme beaucoup de matières premières, de l’eau, de l’électricité, des produits chimiques, produit des déchets difficiles à recycler. Résultats : le numérique représentait déjà 2,5% de l’empreinte carbone française en 2020. Sans inflexion, elle pourrait tripler d’ici à 2050.

Un plan d’actions ambitieux

Face à ce constat, le service du numérique (SNUM) du ministère de la Culture s’est mobilisé, en mettant en place un plan d’actions de sobriété numérique pour limiter les impacts écologiques de ses besoins internes. Parmi les 39 actions initiales, 21 ont déjà été réalisées, et le service du numérique ne cesse de renforcer ce plan en cherchant à maintenir l’équilibre entre numérique à moindre impact écologique et réponse aux besoins légitimes de ses agents.

En avril 2023, Christine Debray a été nommée directrice de projet « sobriété numérique culturelle » au sein du service du numérique pour aider à développer, en interne comme en externe, en collaboration avec la Mission « Transition écologique et développement durable du ministère de la Culture », une vision d’un numérique positif et durable. « Nous sommes l’unique ministère – avec celui de la transition écologique – à consacrer une personne à temps plein à la sobriété numérique », souligne l’intéressée. Et d’ajouter : « Après l’administration centrale, nous cherchons à déployer désormais un plan d’actions de sobriété numérique dans les établissements publics, les services à compétence nationale et les directions régionales des affaires culturelles (Drac) du ministère ». Un réseau de « référents sobriété numérique » se constitue au niveau national pour atteindre cet objectif.

Ralentir le renouvellement

Quelles sont les initiatives sobres à mettre en place, en priorité ? Christine Debray cite en premier lieu : « Stabiliser le nombre d’équipements informatiques, et ralentir le rythme de leur renouvellement, car c’est l’action qui a le plus d’impact ». En effet, presque 80% de l’impact environnemental du numérique sont liés à la fabrication des ordinateurs, moniteurs, téléphones, etc. Les chiffres sont sans appel : pour fabriquer un ordinateur portable de deux kilos, il faut 1 500 litres d’eau, 800 kg de matières premières, 240 kg de combustibles fossiles, et 22 kg de produits chimiques. « En administration centrale, nous changeons désormais nos postes de travail tous les six ans, au lieu de cinq ans auparavant. Les écrans, quant à eux, ne sont pas remplacés tant qu’ils ne sont pas hors d’usage. Pour les nouveaux besoins exprimés par nos utilisateurs, nous devrons désormais nous interroger (et interroger les services) pour trouver du matériel non utilisé avant d’acheter automatiquement du matériel neuf », insiste Christine Debray.

Parmi les mesures déjà mises en œuvre, citons la suppression de 90% imprimantes personnelles au profit d’imprimantes en réseau, plus économes en énergie et paramétrées par défaut en noir et blanc, et recto-verso. Autre levier, l’éco-conception des services numériques afin de ne développer que les applications indispensables, mutualiser les besoins des différents services, et pour les services développés, les rendre pérennes et utilisables plus longtemps sur les équipements.

Côté numérique culturel  

La culture représente notamment 70% de la bande passante utilisée sur Internet : vidéo ou musique en streaming, jeux vidéo en ligne, presse en ligne, etc. Le secteur culturel favorise par ailleurs l’introduction des innovations d’usage et de nouveaux équipements (comme le casque de réalité virtuelle).

Prenons l’exemple d’une maison d’opéra, qui décide de diffuser sur son site Internet la représentation de Carmen de Bizet. « Certains souhaitent regarder l’opéra, quand d’autres préfèrent simplement l’écouter. Pour économiser de la bande passante et être moins énergivore, pourquoi ne pas d’abord demander à l’internaute s’il veut ou non visionner la vidéo ? », suggère Christine Debray. Autre exemple : une vidéo n’a pas besoin d’être en 4K pour être visionnée sur un smartphone. « Les défis écologiques qui accompagnent l’usage du numérique dans le secteur culturel sont encore souvent mal identifiés. L’une de mes missions est de systématiser la prise en compte de la sobriété numérique dans les appels à projets culturels ayant une composante numérique. Penser autrement le numérique, essayer de l’économiser pour être sobre permet de changer de posture », conclut Christine Debray.

Sources : Ademe, Arcep – janvier 2023

Vers un numérique d’intérêt général

« Le numérique est souvent considéré comme une solution de substitution à des activités polluantes. Il a pourtant lui aussi une empreinte environnementale non négligeable, d’autant qu’il s’inscrit dans une logique de complémentarité plus que de substitution, explique Richard Hanna, ingénieur développeur Web, auteur du podcast « Techologie », chargé de mission interministérielle numérique écoresponsable de 2020 à 2023. Surtout, le numérique est ambivalent. D’un côté, il est émancipateur, facilite les communications, l’accès aux connaissances. De l’autre, il est aliénant, accaparement de notre attention, déshumanisation, exclusion et dégradation des services publics. Il y a également une forme d’injonction contradictoire de l’État entre sa volonté de numériser davantage et celle de réduire l’impact de ses activités sur l’environnement. »

Dans ces conditions, il lui paraît difficile d’évoquer un « numérique responsable ». « Je préfère le terme de numérique d’intérêt général », dit-il. Selon Richard Hanna, « le véritable enjeu est d'abord de réduire l'obsolescence des équipements. L'écoconception des services numériques (sites, applications) revêt quant à elle un aspect autant environnemental que social : rendre fonctionnels des services numériques pour des équipements anciens ou peu performants, que les utilisateurs n'aient pas à s'acheter des équipements dernier-cri pour accéder à ces services. Les administrations – le ministère de la Culture en premier plan – doivent se montrer exemplaire en la matière. »

 

 

 

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Publié le 15.01.2024

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