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Un ouvrage encyclopédique réhabilite 300 femmes photographes

Véritable somme encyclopédique, « Une histoire mondiale des femmes photographes » révèle l’étendue de ce continent aussi passionnant que méconnu.

Publié le 9 nov. 2020

  • Actualité
  • France métropolitaine
  • Photographie
  • Tous publics
Newsha Tavakolian Portrait de Negin à Téhéran, 2010 © Newsha Tavakolian / Magnum Photos

Quels partis prendre lorsqu’on se lance dans un projet aussi vaste que celui de retracer une histoire mondiale des femmes photographes ? Les auteures de l’ouvrage éponyme paru aux éditions Textuel, Luce Lebart et Marie Robert, n’ont pas hésité longtemps. Elles ont décidé de montrer le travail du plus grand nombre possible de femmes photographes issues de tous les continents, de révéler l’extraordinaire richesse de la création féminine au XIXe siècle et de réunir d’autres femmes, venues d’horizons divers, mues par le désir de parler d’elles. Pour ainsi rendre justice à celles qui, bien qu’actrices majeures de la photographie, étaient jusque-là les grandes oubliées de l’histoire. Entretien.

Avant même de découvrir leur travail, ce qui frappe lorsqu’on consulte le sommaire d’ Une histoire mondiale des femmes photographes, c’est leur très grand nombre.

Luce Lebart : En réalité, plus nous avons travaillé sur ce projet, plus nous avons trouvé des photographes de tout premier plan. On commence tout juste à rendre compte de ce foisonnement mais il y a des centaines et des milliers de femmes dont les œuvres et le parcours sont encore à mettre en valeur dans le secteur photographique.

Marie Robert : Choisir a été douloureux. Cette liste est une réduction frustrante d’un corpus de noms bien plus large et important.

Yvonne Chevalier Éventail, Espagne, 1950 © Musée Nicéphore Niépce, ville de Chalon-sur-Saône

Selon quels critères avez-vous sélectionné les 300 photographes dont le travail est présenté ?

MR : Il nous fallait trouver un équilibre entre des grands noms, des photographes déjà reconnues, et d’autres qui le sont moins ou pas du tout, et qui légitimement devraient l’être. Mais aussi entre des continents, des périodes, et des genres photographiques. Nous avons souvent eu ce dilemme entre une forme de représentation géopolitique équilibrée et une représentativité historique. À certains moments de l’histoire, il est un fait qu’il y a eu plus de femmes photographes en Europe et en Amérique du Nord, mais aussi que certains pays ou zones ont émergé plus tardivement mais plus massivement. C’était l’objet de débats récurrents entre nous.

LL : Ce qui est certain, c’est que nous avons été très attentives à rendre compte de la richesse de la création féminine du XIXe siècle. Nous avons une approche d’historiennes. Pour la plupart des pays, nous avons essayé autant que possible de montrer la création des XIXe et XXe siècles. Ce qui nous importait aussi, c’était d’être en contact avec des pays et des zones géographiques pour lesquels nous avions moins accès à la documentation et aux informations. C’est ainsi que petit à petit, nous avons localisé des noms dans des endroits auxquels nous ne pensions pas au départ : Haïti, Hawaï, le Groenland, Madagascar, Malte, la Jamaïque…

Il y a encore des milliers de femmes photographes dont les œuvres doivent être mises en valeur

L’envie que vous aviez de donner à voir une production de tous les continents s’est donc trouvée confortée par ce que vous avez découvert...

MR : Oui, et ne parlons pas de tout ce qui reste à découvrir ! Au XIXe siècle par exemple, la pratique du studio est réelle, avérée, et importante dans certains pays, mais il y a encore aujourd’hui un problème d’accès aux archives, soit elles ont disparu, soit la production elle-même de ces ateliers a disparu. On n’arrive pas à mettre la main sur les documents et les sources primaires qui nous permettraient d’aller encore plus loin. Les historiens et les chercheurs continuent à explorer ces sources.

Alexandrine Tinne Vue d’une rue à La Haye, 1861 © Collection municipale / Archives de La Haye

Les femmes photographes sont extrêmement nombreuses, pourtant, elles ont été effacées du grand récit de la création. Comment expliquez-vous cette situation ?

MR : Cela tient à la spécificité du médium : chacune a pu s’emparer plus facilement de cet outil car c’est un médium neuf par rapport à la peinture, à la sculpture ou aux beaux arts traditionnels, probablement donc avec moins de verrous, d’inertie et de résistance. Il y a d’un côté cette singularité. De l’autre – et on le constate dans tous les champs de l’expression artistique ou de la recherche, dans les beaux-arts autant que du côté de la pensée philosophique ou de l’économie – c’est que les femmes ont été partout, mais que partout, elles ont été discréditées, invisibilisées, effacées des histoires, ce n’est pas propre au territoire de la photographie. La pratique de la photographie par les femmes a suivi les évolutions sociales, politiques, culturelles en général.

Le travail de recadrage et de mise en valeur de leur travail a commencé il y a une quarantaine d’années dites-vous.

MR : Ces recherches ont commencé il y a en effet quarante ans en Amérique du Nord, en Grande-Bretagne, et un peu plus tard en Allemagne et en Europe de l’Est. En France, les choses sont aujourd’hui prises en main par la communauté de chercheurs et de scientifiques.

LL : Mais aussi par les instances officielles à travers l’action du ministère de la Culture et les festivals. Le livre a d’ailleurs été impulsé par les Rencontres de la photographie d’Arles. On est vraiment dans un moment où tout le monde prend le sujet à bras le corps en France, y compris pour les photographes les plus contemporaines. De même, certains musées et centres d’art ont joué un rôle majeur. Le Jeu de Paume, sous la direction de Marta Gili, a notamment joué un rôle activateur, révélateur. Le fait que cette institution soit dirigée par une femme signifiait déjà beaucoup symboliquement. L’exposition « Qui a peur des femmes photographes ? » présentée en 2015 simultanément au musée de l’Orangerie et au musée d’Orsay a également été un jalon important.

MR : Il y a quelque chose d’extraordinairement puissant dans la démarche de Marta Gili et de son institution. Elle a beaucoup œuvré à la découverte des femmes photographes dites patrimoniales, elle a ouvert des continents, tout en faisant une large place à la photographie émergente.

 Nous avons localisé des noms femmes photographes dans des endroits auxquels nous ne pensions pas au départ : Haïti, Hawaï, le Groenland, Madagascar, Malte, la Jamaïque…

Comment s’est fait le rapprochement entre les photographes et les auteures qui parlent de leur travail ?

MR : Nous avons essayé de repérer les personnes qui étaient expertes dans leur domaine – des historiennes, des journalistes, des conservatrices, des écrivaines – et qui  avaient envie d’écrire sur une ou plusieurs photographes. C’était une dimension vraiment importante : il fallait qu’il y ait du plaisir et de la passion autour de ce projet.

Natalia LL L’art consommateur, 1972 © Courtesy of ZW Foundation / Natalia LL Archive

LL : on a conjugué deux approches, l’une savante, l’autre, de bouche à oreille reposant sur des rencontres plus informelles en activant des réseaux de jeunes chercheurs lors de colloques par exemple. On avait aussi cette idée de refléter une diversité dans les pratiques et les façons d’écrire sur la photographie. Le projet a pu avancer parce qu’il était très collaboratif. Il s’est développé de façon très organique avec toutes ces autrices.

MR : Nous avons été frappées par la générosité et le partage qui se manifestaient à chaque fois. L’énergie s’en est trouvée démultipliée. Il y avait quelque chose d’une forme de solidarité, de sororité à l’œuvre de la communauté féminine.

Une histoire mondiale des femmes photographes, ouvrage dirigé par Luce Lebart et Marie Robert, est publié aux éditions Textuel, 504 pages, 69 €. Cet ouvrage bénéficie du soutien du ministère de la Culture, du ministère délégué chargé de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité  et de l'égalité des chances  et de la région Ile-de-France

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