Plus d’un million de participants attendus et vingt mille artistes mobilisés dans toute la France métropolitaine et en Outre-mer. L’Été culturel, organisé par le ministère de la Culture avec le soutien des Directions régionales des affaires culturelles (DRAC) et les Directions des affaires culturelles (DAC), a été lancé vendredi 1er juillet pour deux mois de festivités artistiques en tous genres.
Grâce à cet événement, la saison estivale devient ainsi une période de rencontres entre artistes, publics et territoires à travers une programmation répartie sur l’ensemble du territoire pour que chacun puisse avoir accès à la culture où qu’il vive et quelle que soit sa situation. « Trop de familles demeurent loin de la culture. Grâce à l’Été culturel, ce sont à nouveau des milliers d’artistes qui vont venir à eux. Les artistes qui s’engagent dans l’Été culturel sont fondamentalement convaincus du pouvoir de la culture pour inclure, mélanger, créer du commun », explique Rima Abdul Malak.
Solidarité sur tous les territoires
Après deux premières éditions destinées à reconnecter les participants à la culture après la crise sanitaire, celle de l’année 2022 a une ambition : pérenniser le dispositif et s’inscrire durablement dans le paysage culturel. Mais l’événement garde ses fondamentaux, comme la solidarité avec, par exemple, un festival en Auvergne-Rhône Alpes qui propose des ateliers artistiques dans des maisons de retraite et auprès de personnes atteintes de handicap mental ou la Fondation Abbé Pierre qui propose des résidences de créations artistiques dans ses structures (accueil de jour, pensions de famille…), créations participatives qui seront ensuite présentées lors du festival « C’est pas du luxe ».
Représentant respectivement 45 % et 48 % des projets soutenus par l’Été culturel en 2021, les Quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) et les zones rurales auront une offre culturelle riche, particulièrement destinée aux jeunes, aux familles, ainsi qu’aux personnes vivant dans les territoires ruraux ou urbains et privées de l’offre culturelle parce qu’elles en sont éloignées géographiquement ou contraintes financièrement. C’est le cas en Corse avec les « Itinéraires Croisés » qui sillonneront les espaces ruraux avec des spectacles gratuits dans les deux départements pour valoriser cultures et artistes locaux.
L’Été culturel représente enfin un soutien à l’emploi artistique essentiel pour permettre le développement de la création des étudiants fraîchement diplômés. « Un accent particulier a été mis sur les diplômés de nos établissements d’enseignement supérieur artistique, cet Été Culturel sera aussi une occasion de poser pour eux les premiers jalons de leur vie professionnelle », poursuit la ministre de la Culture. Spectacle vivant, cinéma, écriture, photographie… l’ensemble des disciplines artistiques et culturelles sera mis à l’honneur lors de cet été pas comme les autres.
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