Innover pour conserver : recherche et développement en conservation-restauration des biens culturels (vidéos 2017)
7e Journées professionnelles de la « conservation-restauration », organisées par la Direction générale des patrimoines en partenariat avec la Cité de l'architecture et du patrimoine et l'Institut national du patrimoine, Paris, 23 et 24 mars 2017.
Les 7e Journées professionnelles ont eu pour objectif de mettre en lumière les principales thématiques de recherche en cours et les innovations récentes dans le domaine de la conservation-restauration.
C’est l’ensemble du paysage de la recherche sur le patrimoine – archéologique, muséographique, archivistique, livresque, monumental, immobilier ou naturel – que ces journées ont ambitionné d’évoquer ainsi que les différents acteurs de cette recherche, qu’ils soient publics ou privés, académiques ou professionnels. Ont ainsi été présentés les projets les plus structurants tant à l’échelle nationale (Fondation des sciences du patrimoine) qu’européenne (E-RIHS, JPI-CH), comme les travaux les plus appliqués.
Les recherches et innovations évoquées se sont organisés autour de trois questions fondamentales auxquelles ils ont apporté de nouvelles réponses : les études préalables et le diagnostic (méthodes, instrumentation), la restauration (techniques, produits, 3D) la documentation et la diffusion de la connaissance (bases de données, imagerie numérique). Les sujets abordés ont été d’une grande variété : outils et dispositifs portables pour les études préalables, nouvel appareil pour la détection de champignons, pinceau électrolytique en kit pour le nettoyage des produits de corrosion, croisement des approches historique et matérielle dans le cadre de la restauration des vitraux de la rose occidentale de la Sainte-Chapelle, apport de l’imagerie et de l’impression 3D, etc.
La table ronde finale, consacrée à la construction de la recherche en conservation-restauration, a été suivie de la projection exceptionnelle d’un film 3D sur la grotte Chauvet-Pont d’Arc, site patrimonial particulièrement fragile et inaccessible.
Une trentaine d’intervenants, restaurateurs, conservateurs, chercheurs en sciences de la nature, en sciences humaines et en sciences de l’information ont fait état de leurs dernières découvertes, de leurs pratiques, de leur expérience et de leur vision du futur. Outre les questions scientifiques et technologiques qui seront au cœur de la réflexion, les aspects humains, budgétaires, déontologiques et éthiques ont aussi été abordés.