Bilans d'activité
Le bilan d’activité 2021 dresse un panorama des actions de la DRAC Île-de-France. L’État a joué un rôle essentiel de "bouclier" pour les structures culturelles et patrimoniales, grâce aux dispositifs généraux et sectoriels mis en œuvre dès 2020 et prolongés en 2021. Patrimoine, création, économie culturelle, transmission : la DRAC porte des actions essentielles pour le quotidien des Franciliens.
LE MOT DU DIRECTEUR
Si l’année 2021 a constitué à bien des égards un temps de grandes interrogations et d’extrême fragilisation du tissu artistique et culturel du fait de la crise sanitaire et de ses conséquences, elle a aussi démontré la solidité du modèle culturel français et son rôle crucial dans nos vies et nos territoires.
L’État a joué un rôle essentiel de « bouclier » pour les structures culturelles et patrimoniales, grâce aux dispositifs généraux et sectoriels mis en œuvre dès 2020 et prolongés en 2021. Au plan national, 15 milliards d’euros ont été mobilisés pour sauvegarder le tissu artistique et culturel, dont 2 milliards dans le cadre de France Relance pour soutenir la reprise dans les secteurs du patrimoine, de la création ou encore de l’économie culturelle.
Durant toute cette période, la DRAC Île-de-France, sous l’autorité du préfet de région, a été aux avant-postes pour appréhender les difficultés rencontrées par les acteurs franciliens et leur apporter la réponse la plus adaptée. En 2021, ce sont 8,4 millions d’euros qui ont été mobilisés, en plus du budget de droit commun de la DRAC, pour accompagner ces acteurs dans leur diversité. Au-delà des enveloppes financières exceptionnelles déployées, le dialogue a été constant et nourri, pour expliquer et corriger les dispositifs au fil de l’eau, faire le lien avec les préfectures, transmettre aux autorités sanitaires les spécificités du secteur. Structures culturelles et collectivités territoriales se sont spontanément tournées vers la DRAC tout au long de ces mois de crise. Au fil des mois, les chantiers patrimoniaux ont pu se poursuivre et s’intensifier, les lieux de création, compagnies et ensembles ont été renforcés grâce à l’été culturel et au plan de relance, de nombreux festivals ont été soutenus, certains pour la première fois, préfigurant la nouvelle politique du ministère de la Culture née après les États généraux des festivals.
Le dialogue avec les organisations professionnelles a été soutenu et de grande qualité pour adapter en permanence les réponses aux problématiques rencontrées au quotidien.
Les efforts voulus par le Gouvernement se sont traduits pour la DRAC par une hausse de son budget de 12 %, géré sans augmentation de ses moyens humains, ce qui a été rendu possible par le sens du service public et l’engagement constant et sans faille de ses agents.
Dans le même temps, grâce à la déconcentration, les compétences de la DRAC ont continué de s’étendre. Cette hausse de l’activité concerne tous les services du patrimoine, de la création, de l’action culturelle et territoriale, de l’économie culturelle. Elle concerne aussi tout particulièrement les Unités départementales de l’architecture et du patrimoine, dont l’activité – qui était déjà sur des tendances haussières avant la crise – a connu une nouvelle augmentation significative en 2021.
Que toutes les équipes de la DRAC soient remerciées pour leur dévouement et leur présence permanente auprès des acteurs de terrain, dans toute la diversité des territoires qui caractérise l’Île-de-France.
Laurent Roturier
Directeur régional des affaires culturelles d'Île-de-France
Archives :