Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, se réjouitde l'inscription sur la liste du Patrimoine mondial de la Cité épiscopale d'Albi.

Réuni à Brasilia (Brésil), du 25 juillet au 3 août, pour sa 34ème session, le Comité
du Patrimoine mondial de l’UNESCO a inscrit la Cité épiscopale d’Albi, France, sur
la liste du Patrimoine mondial.
Témoignage exceptionnel d’un centre de pouvoir ecclésiastique du Moyen Âge,
structuré par des édifices remarquables (cathédrale, palais de la Berbie, pont sur le
Tarn) par leur ambition et leur qualité architecturale et artistique, la cité épiscopale
d’Albi illustre aussi un type de construction particulier, utilisant la brique, avec une
ampleur et une expression plastique sans équivalent.
Le Comité a également souligné la qualité de la conservation du bien, et la
cohérence des dispositions mises en oeuvre dans le cadre de la législation
française pour en protéger les valeurs.
Frédéric Mitterrand se réjouit de cette reconnaissance mondiale pour un des
monuments les plus exceptionnels du patrimoine français, et du succès de cette
candidature fondée sur les résultats d’une politique urbaine patrimoniale
persévérante et de grande qualité, qui s’est en outre appuyée sur la coopération
établie par la ville d’Albi avec un autre site du patrimoine mondial de l’architecture
de terre, les palais royaux d’Abomey (Bénin).
Les pitons, cirques et remparts de l'ile de la Réunion ont également été inscrits
dans la catégorie des biens naturels.
Il s'agit des 34e et 35e sites français inscrits sur la liste du patrimoine mondial.