Avec Bernard Coutaz, disparaît le père d’Harmonia Mundi, l’un des labels indépendants les plus prestigieux dans le domaine de l’édition musicale mondiale.

Depuis le Lubéron, cet ancien journaliste épris de musique et de justice sociale, avait bâti une entreprise de plus en plus prospère et rayonnante dont il était resté le PDG aimant et aimé pendant plus de cinquante ans. Fidèle à ses premières amours pour les musiques anciennes et baroques, notamment, il avait su s’attacher très tôt la fidélité des plus grands artistes.
C’était un esprit audacieux, fermement décidé à assurer l’avenir du disque à travers le monde entier. Les nombreuses boutiques ouvertes en Europe comme l’édition de livres, en témoignent.
Le beau nom de Harmonia Mundi continue, après lui, avec sa femme Eva, à ses côtés depuis le début, qu’il avait nommée directrice générale depuis plusieurs années.
Son action perdure, grâce à l’enthousiasme de ses collaborateurs, tous ses héritiers et les bénéficiaires de l’entreprise qu’il avait construite avec eux.