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A Dijon, Yan Pei-Ming fait dialoguer la création contemporaine et le patrimoine

Dijonnais d’adoption depuis son arrivée en France à l’âge de vingt ans, l’artiste d’origine chinoise Yan Pei-Ming était un hôte tout désigné pour inaugurer l’espace d’expositions temporaires du musée des Beaux-Arts de la cité ducale. Ce qu’il fait avec un saisissant – et splendide – accrochage d’œuvres récentes : « L’homme qui pleure ».

Publié le 4 juin 2019

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© Philippe Desmazes / AFP
© Philippe Desmazes / AFP

L’homme qui pleure : le titre de l’accrochage de Yan Pei-Ming, qui inaugure magnifiquement l’espace d’exposition temporaire du musée des Beaux-Arts de Dijon, dit tout. Il dit le vacillement intérieur qui se produit lors de la disparition d’êtres chers. C’est, dans cette exposition, une série de six aquarelles, où l’artiste répète de façon hypnotique un même motif, celui du portrait de sa mère, disparue récemment : Ma mère (2018). C’est aussi le portrait de deux de ses proches, Fabian Stach,portrait d’un ami (2015), et Xavier Douroux, portrait d’un ami (2019), le premier fauché au Bataclan, le second, fondateur du Consortium, centre d’art contemporain de Dijon, vaincu par la maladie. Le titre raconte également un autre vacillement, celui ressenti face aux convulsions du monde. Ce sont, dans l’exposition, deux splendides tableaux d’histoire au présent, September 11th (2011) et Fukushima, 11 mars 2011 (2011), peints dans l’urgence de l'actualité. L'homme qui pleure, enfin, résonne comme un écho à ces chefs d’œuvre de l'art funéraire du Moyen Age : les Pleurants, ces statues de moines accompagnant leur seigneur dans le Vie éternelle, témoignages de la civilisation des Ducs de Bourgogne.

Qui suis-je ? Qui sont les autres ? Yan Pei-Ming questionne depuis quarante ans la validité du visage comme signe d’identité

Un enracinement toujours recommencé

Est-ce un hasard si ces œuvres récentes sont rassemblées pour la première fois au musée des Beaux-Arts de Dijon, lieu cardinal dans la géographie intime de Yan Pei-Ming ? C’est en effet dans la capitale de la Bourgogne que l’artiste et sa famille furent accueillis après leur exil de Chine, en 1980. C’est cette ville qui permit l’éclosion de sa singularité artistique (il est diplômé de l’École nationale des Beaux-Arts de Dijon et participa à l’aventure artistique du Consortium). C’est Dijon, également, qui, avec son histoire prestigieuse et ses exceptionnels témoignages artistiques, contribua à forger durablement son regard. On connaît la suite. Pensionnaire à la Villa Médicis, à Rome, en 1993, Yan Pei-Ming est aujourd’hui reconnu dans le monde entier pour ses œuvres monumentales et expressionnistes en noir et blanc.  

« Dijon est le lieu où tout se conjugue pour Ming, les univers familiaux, amicaux, artistiques. Ses engagements d’artiste prennent naissance ici. Aujourd’hui, il ne cesse encore de puiser à cette source en une sorte d’enracinement toujours recommencé. Grâce à la présence du Consortium, premier centre d’art contemporain conventionné par le ministère de la Culture, lieu totalement avant-gardiste, il a eu la chance d’inventer son langage artistique au contact d’une scène artistique particulièrement riche et stimulante. Ming a profité et nourri cette scène », témoigne Hou Hanru, directeur artistique du Maxxi, le musée d'art contemporain de Rome, dans lequel sont présentées plusieurs de ses œuvres, et l’un de ses plus proches amis. 

© Philippe Desmazes / AFP

Construction de soi et contexte historique

Dans la salle des Tombeaux, le poignant triptyque Ma Mère – souffrance · espoir · effroi souligne encore un peu plus la place du portrait dans l’œuvre de l’artiste. « C’est vraiment le centre de son travail, confirme Hou Hanru, Ming a commencé par peindre des portraits d’anonymes, il s’est ensuite fait remarquer par une série de têtes de Mao avant de se tourner vers l’autoportrait. Cette première période témoigne d’une négociation permanente entre la construction de soi et le contexte historique. Lui a succédé une période que l’on pourrait résumer par deux interrogations : qui suis-je ? qui sont les autres ? questionnant la validité du visage comme signe d’identité. Il n’a cessé dès lors de décliner ce thème, en particulier à travers les portraits qu’il a faits de ses proches ».

Un art du portrait qui est inséparable de l’autre volet de son œuvre : la peinture d’histoire, qui traduit l'intérêt de son regard, à la fois intense et distancié, pour l’actualité. Depuis près de quarante ans, Yan Pei-Ming n’a plus cessé de revisiter l'art européen, du XVIIe siècle à nos jours, et notamment la peinture d'histoire. Comme le prouve, au sein du parcours permanent du musée des Beaux-Arts de Dijon, ses compositions sur La Vocation de Saint-Matthieu, Le Martyre de Saint-Matthieu d’après Caravage (2015), et l’Exécution, après Goya (2012), qui confirment l'actualité de ce dialogue entre art contemporain et peinture d’histoire. L’homme qui pleure restitue pleinement ces deux dimensions. Pour sa réouverture, le musée des Beaux-Arts de Dijon n’aurait pas pu imaginer hôte plus légitime.

Franck Riester : "Un dialogue fécond"

Présent le 17 mai lors de la réouverture du musée des Beaux-Arts de Dijon, le ministre de la Culture a notamment inauguré l'exposition de Yan Pei-Ming, L'homme qui pleure, dans le nouvel espace consacré aux expositions temporaires. "Yan Pei-Ming, je me réjouis qu’un artiste de renommée internationale comme vous, vienne abonder les collections de l’un des plus anciens musées de France. Je connais votre attachement à Dijon, où vous avez fait une partie de vos études, et où vous êtes désormais installé. Je connais aussi votre attachement aux bons produits de Bourgogne ! Je connais enfin votre souci du dialogue entre tradition et modernité. Lorsque pour la première fois de son vivant, un artiste fut exposé au Louvre, c’est vous qui avez été choisi. C’est vous qui nous avez fait porter un nouveau regard sur la Joconde, à travers vos Funérailles de Mona Lisa. Je suis très heureux d’être présent avec vous pour l’inauguration de votre exposition L’homme qui pleure. Je sais qu’elle est chargée d’une émotion toute particulière. Celle de la perte de votre ami, Xavier Douroux, cofondateur du Consortium de Dijon, auquel vous étiez très attaché. Je souhaite aujourd’hui le remercier au nom de l’État, pour son engagement en faveur de la culture et de la création contemporaine. Au cours de nos prochaines visites, devant les Pleurants des tombeaux ou les Portraits du Fayoum, c’est désormais aux vôtres que nous penserons aussi. Et sans doute également un peu à lui".

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