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Domaine
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peinture
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Dénomination
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tableau
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Titre
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L'usine du Creusot
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Auteur/exécutant
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ROCHETTE Raymond
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Précision auteur/exécutant
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Le Creusot (Saône-et-Loire), 1906 ; Le Creusot (Saône-et-Loire), 1993 ; Raymond Rochette du Creusot, comme il aimait se présenter, signifiait en cela, son aventure créatrice indissociable de la localité industrielle qui le vit naître en 1906. S'il fut un peintre du proche Morvan, c'est surtout et cela très tôt, l'univers des usines qui nourrira son oeuvre. Il s'inscrit ainsi dans la filiation des peintres qui, depuis fort longtemps, se sont exprimés par leur art, et par conséquent intéressés au monde du travail et à l'accablement de celui-ci sur les hommes, tout en percevant ses dimensions morales et sociales. Raymond Rochette découvrit dès son enfance les usines Schneider où son père était employé. La fascination qu'exercera sur lui cet environnement, le déterminera à peindre d'une exigence exhaustive les hommes à leurs sévères tâches, ainsi que les machines elles-mêmes. De sorte qu'il obtiendra en 1949, l'autorisation de l'entreprise de se rendre sans encombre sur le "motif" (comme s'il s'agissait d'un paysage), à savoir dans les différents ateliers, et cela au fil des jours
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Ecole
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France
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Période création/exécution
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3e quart 20e siècle
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Millésime création/exécution
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1959
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Matériaux/techniques
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peinture à l'huile, papier, bois
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Description
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Huile sur papier marouflé sur bois
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Dimensions
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H. 89 ; l. 116
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Inscriptions
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signé ; étiquette
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Précision inscriptions
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signé en bas à droite : Rochette du Creusot ; étiquette : R. Rochette, Coulée à l'usine
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Sujet représenté
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scène (usine, intérieur, industrie métallurgique, machine-outil, fumée, feu, fourneau, ouvrier, le travail, prolétariat, Le Creusot)
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Précision sujet représenté
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Le tableau présente ici, une étrange architecture intérieure métallique faite de grues qu'aurait sans doute volontiers admise Gustave Eiffel. Cette construction participe par là même à celle du tableau, avec cet arc brisé d'une sacralisation profane, lieu aussi d'une mythologie contemporaine où vit le feu dans un flamboiement d'une rare intensité. De même, quelques hommes, perdus dans l'espace de l'atelier d'une incandescente lumière, semblent préparer un quelconque cérémonial rituel. De cette atmosphère si redoutable se crée cependant, une harmonie déroutante qui révèle avec insistance, dans de nombreuses autres oeuvres de l'artiste, la force poétique de celui-ci à nous rendre acceptable ce qui d'emblée peut nous paraître hostile. (Jean-Claude Culas)
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Lieu de conservation
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Mâcon ; musée des Ursulines
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété de la commune ; achat ; Mâcon ; musée des Ursulines
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Date acquisition
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1962
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Numéro d'inventaire
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A.904
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Exposition
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Paysage, Exposition au musée des Ursulines à Mâcon. Du 17 janvier au 17 mars 2002 ; prolongée jusqu'au 9 avril
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Bibliographie
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Cahiers d'inventaire n°5, Paysages..., 2002 / Jean-Claude Culas, Marie Lapalus, Benoît Mahuet, Nane Tissot
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Copyright notice
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© Mâcon, Musée des Ursulines, © Direction des musées de France, 2003
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Renseignements sur le musée
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Contact musée
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Cet artiste aux Archives Nationales (base Arcade)
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Site complémentaire
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Musées en Bourgogne
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01720004470
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