Précision sujet représenté
|
Malgré le gros éclat oblique sur la partie antérieure du crâne qui défigure partiellement l'oeuvre, cette tête compte au nombre des plus belles images de l'enfance. A l'abondante chevelure aux mèches ondulées, répondent le visage lisse et le buste nu, très finement modelés. L'identité de cet enfant demeure malheureusement pour nous un mystère; nous pouvons supposer qu'il fut le fils d'un haut-fonctionnaire de l'Empire. Pascal Capus, 2015. Marbre de Göktepe (Turquie). Malgré le gros éclat oblique sur la partie antérieure du crâne qui défigure partiellement l'oeuvre, cette tête compte au nombre des plus belles images de l'enfance. A l'abondante chevelure aux mèches ondulées, répondent le visage lisse et le buste nu, très finement modelés. L'identité de cet enfant demeure malheureusement pour nous un mystère ; nous pouvons supposer qu'il fut le fils d'un haut-fonctionnaire de l'Empire. Sans le moindre égard pour son art de qualité, ce buste fut également brisé et tous ses morceaux n'ont pas été retrouvés. Un petit fragment de l'épaule gauche, resté parmi les nombreux morceaux isolés dans les réserves du Musée Saint-Raymond, a pu être identifié en 1992 et recollé à sa place initiale. La mutilation de la tête est regrettable car elle nous prive de la partie antérieure de la chevelure que l'on imagine négligemment répartie sur le front, avec des pointes bien détachées, comme elle l'est sur la nuque et les oreilles qu'elle recouvre presque totalement. Animées de coups de trépan et soigneusement sculptées, ces mèches de cheveux expriment une vivacité juvénile qui contraste avec la douceur quelque peu pathétique du visage. On retrouve bien là le caractère "romantique" de plusieurs portraits du règne d'Hadrien. L'identité de l'enfant n'a pu être établie.
|
Bibliographie
|
Balty (Jean-Charles), Cazes (Daniel) et Rosso (Emmanuelle), Sculptures antiques de Chiragan, I.2. Les portraits romains, I.2 Le siècle des antonins, musée Saint-Raymond, musée des Antiques de toulouse, février 2012. (p. 67, 68, 69, fig. 64, 65, 66, 67. p. 187, 188, 189, 190, 192, 193, 194, fig. 113, 115, 116, 114, 117, 118, 119, 121, 122.) Catalogue d'exposition, l'image et le pouvoir, le siècle des Antonins, musée Saint-Raymond, musée des Antiques de Toulouse, novembre 2011. (p. 82, 83.) Registre d'inventaire, musée des Augustins, 1831-1916. (n° 678) Lebègue (Albert), "Notice sur les fouilles de Martres-Tolosane", dans Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques, 1891, (p. 415 et pl. XXIX, n° 4.) Joulin (Léon), "Les établissements gallo-romains de la plaine de Martres-Tolosane", extrait des Mémoires présentés par divers savants à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1ère série, tome XI, 1ère partie, Paris, 1901, (p. 331 et pl. XVIII, n° 273 D) Espérandieu (Emile), Recueil général des bas-reliefs de la Gaule romaine, t. II, Paris, 1908, (p. 84, n° 988.) Rachou (Henri), Catalogue des collections de sculpture et d'épigraphie du musée de Toulouse, Toulouse, éd. Privat, 1912, (n° 124.) Catalogue d'exposition Le regard de Rome, Tarragone, Mérida, Toulouse et Rome, 1995, (p. 50, n° 10.) Cazes (Daniel), Le musée Saint-Raymond, Musée des Antiques de Toulouse, éd. Somogy/Musée Saint-Raymond, Toulouse/Paris, 1999, (p. 122) Massendari (Julie), Carte Archéologique de la Gaule, pré-inventaire archéologique publié sous la responsabilité de Michel Provost, Professeur d'histoire à l'Université d'Avignon, La Haute-Garonne (hormis le Comminges et Toulouse), 31/1, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 2006, (p. 249, fig. 116.)
|