|
|
|
Dossier
|
Grands documents de l'histoire de France ; Armoire de fer
|
|
N° notice
|
AF-02090
|
|
Série
|
AE/I : Armoire de fer ; Carton n° 11-12 : Pièces mises à plat et grandes pièces.
|
|
Cote
|
AE/I/1/2
|
|
Cote origine
|
J419/3
|
|
Analyse
|
Donation de Frédéric II, empereur et roi des Romains, à Raymond VII, comte de Toulouse, du Comtat venaissin et de diverses autres terres, faite à Haguenau, en décembre 1235.
Acte en latin scellé d'un sceau d'or appendu sur lacs de soie jaune.
|
|
Dates document
|
1235/12
|
|
Accès
|
original non accessible (conservé en réserve du musée)
|
|
Reproduction
|
tirage photographique; fichier numérique
|
|
Support
|
parchemin; or
|
|
Taille
|
39 x 39 cm ; le sceau mesure 4 x 4 cm
|
|
Technique
|
manuscrit;encre
|
|
Type de document
|
document écrit ; document de décision de la puissance publique
|
|
Noms de personnes
|
Frédéric II Hohenstaufen (1194 -1250) (roi des Romains - Empereur) ; Raymond VII (1197-1249) (comte de Toulouse)
|
|
Noms de lieux
|
France -- XIIIe siècle ; Allemagne -- XIIIe siècle ; Italie -- XIIIe siècle ; Haguenau (Allemagne) ; Comtat Venaissin (France) -- XIIIe siècle
|
|
Mots clés
|
XIIIe siècle ; donation ; empereur ; comte ; Moyen Age ; règne de Louis IX (1226-1270) ; empereur des Romains ; comte de Toulouse ; Saint Empire romain germanique ; royaume de France ; cathare ; croisade contre les Albigeois ; guerre des Albigeois ; règne de Frédéric II (1198-1250) ; vassal
|
|
Notes
|
L'empereur d'Allemagne est le seul souverain, au Moyen Age, dont la chancellerie authentifie les actes au moyen d'un scellement d'or. Cet acte témoigne en outre de l'élégance graphique qui prévaut à cette époque à la chancellerie impériale.
Par le traité de Paris, que lui imposa le roi de France en 1229, Raymond VII de Toulouse rendait hommage à saint Louis et promettait sa fille à l'un des frères du roi, Alphonse de Poitiers, destinant son comté, faute d'héritier mâle, à devenir l'un des apanages de la couronne de France. Il renonçait en outre à tous ses " autres pays et domaines situés en-deçà du Rhône dans le royaume de France " et précisait " quant aux pays et domaines que j'ai au-delà du Rhône dans l'Empire (marquisat de Provence venaissin), je les cède à perpétuité à l'Eglise romaine entre les mains du légat. "
Roi de Rome, comme l'affirme sa titulature, Frédéric II se veut l'héritier de la culture et des institutions de l'Antiquité impériale. En restituant à Raymond VII le Comtat venaissin, il entend manifester à la fois sa suprématie sur les souverains d'occident, et particulièrement sur le roi de France dont il dévalue ce faisant la portée des actes, mais aussi sur la papauté, dont il conteste l'autorité au temporel. Les prétentions universalistes de l'Empereur sont antérieures au règne de Frédéric II mais regagnent en importance sous son règne, en raison de la personnalité du souverain, brillant érudit, auteur d'un traité de fauconnerie et à l'origine d'expériences, malheureuses, concernant la langue originelle de l'homme. Ces ambitions seront de peu de poids face à la montée en puissance de la royauté française et à la mainmise pontificale sur le Comtat.
Cet acte reprend celui établi en septembre 1234 à Montefiascone (AE/I/1/1 ou J419/2). En le datant respectivement d'Italie et d'Allemagne, Frédéric II affirme l'unité de l'Empire et sa souveraineté sur les deux pays.
Raymond VII (IX) de Saint-Gilles est né en juillet 1197 à Beaucaire, mort le 27 septembre 1249 à Millau, fut comte de Toulouse, duc de Narbonne et marquis de Provence.
Selon la généalogie traditionnelle des comtes de Toulouse faite par les Bénédictins dans l'Histoire Générale du Languedoc, il serait Raymond VII, mais des études critiques ont établi que deux comtes du prénom de Raymond avaient été omis. Il serait donc Raymond IX.
|
|
ACCUEIL
