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Dossier
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Grands documents de l'histoire de France ; Florilège
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N° notice
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04110
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Fonds
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Musée
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Série
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armoire de fer et Musée; musée des documents français
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Cote
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AE/II/1446
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Cote origine
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C/388/104/2
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Analyse
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Lettre autographe signée de Barras adressée au Conseil des Cinq-Cents annonçant qu'il accepte de faire partie du Directoire exécutif, écrite à Paris, le 11 Brumaire an IV (2 novembre 1795). Tampon "Archives du Royaume. Sect.[ion] Leg."
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Dates document
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1795/11/02
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Accès
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original non accessible (conservé en réserve du musée)
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Reproduction
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tirage photographique; fichier numérique
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Support
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papier
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Taille
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32 x 20,5 cm
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Technique
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manuscrit;encre
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Type de document
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document écrit ; lettre
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Noms de personnes
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Barras, Paul Jean François Nicolas (1755-1829) (homme politique) ; Conseil des Cinq-Cents
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Noms de lieux
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Paris (France) ; Paris (France) -- XIXe siècle ; Paris (France) -- palais des Tuileries
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Mots clés
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XVIIIe siècle ; France ; France -- XVIIIe siècle ; Conseil des Cinq-Cents ; Directoire ; Directoire (1795-1799) ; République ; Révolution française ; correspondance
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Notes
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Militaire de formation, Paul Barras a joué un rôle important dans l'arrestation de Robespierre le 9 thermidor an II (27 juillet 1794). Lors du 13 vendémiaire an IV (5 octobre 1795), il a été désigné par la Convention pour réprimer l'insurrection parisienne qui menace les Tuileries, lieu de réunion des députés (cf. AE/I/13/2/12). La consitution du 22 août 1795, dite aussi Constitution de l'an III (cf. A/I/10/12), instaurait un vote au scrutin secret et innovait par la création de deux Chambres élues pour trois ans. Les élections achevées le 29 vendémaire, le nombre des 500 élus ne fut pas atteint mais une large majorité royaliste se distinguait. En effet, la veille de la séparation de la Convention, les dernières mesures avaient été prises pour garantir une sorte d'amnistie générale. Néanmoins, les émigrés, les "septembriseurs" et les sympathisants de l'insurrection du 13 vendémiaire en avaient été exclus. Le 9 brumaire an IV, le Conseil des Anciens, installé aux Tuileries, élisait les cinq directeurs. Ces derniers devenaient l'incarnation collégiale de l'éxecutif, renouvelable par cinquième tous les ans. Les hommes désignés étaient Barras, La Revellière-Lépeaux, Reubell, Letourneur et Sièyes, rapidement remplacé par Carnot. Par sa lettre datée du 11 brumaire, Barras accepte cette charge. L'ancien député régicide doit alors assumer la rupture révolutionnaire tout en demeurant ferme face à la Contre-révolution (cf. J.-P. Jessenne, Révolution et Empire 1783-1815, Paris, Hachette, 1993, p. 171).
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