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Dossier
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Grands documents de l'histoire de France ; Florilège
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N° notice
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04111
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Fonds
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Musée
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Série
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armoire de fer et Musée; musée des documents français
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Cote
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AE/II/1451
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Cote origine
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AF/III/327/1352
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Analyse
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Lettre signée du "prince de Gavre" au nom de l'empereur François Ier d'Autriche confirmant la réception de Marie-Thérèse de France par le gouvernement Autrichien, à Bâle, le 26 décembre 1795. Cachet de cire rouge apposé et signature autographe. Signature autographe et sceau apposé. Tampon de l'"Empire français. direction générale des Archives".
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Dates document
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1795/12/26
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Accès
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original non accessible (conservé en réserve du musée)
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Reproduction
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tirage photographique; fichier numérique
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Support
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papier ; cire ; cire rouge
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Taille
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33 x 23,5 cm
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Technique
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manuscrit ; encre ; sceau
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Type de document
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document écrit ; lettre
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Noms de personnes
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France, Marie-Thérèse Charlotte de (1778-1851) Voir duchesse d'Angoulême ; François Ier d'Autriche (1768-1835) (empereur d'Autriche) ; Bacher, Théobald (1748-1813) (interprète - homme politique)
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Noms de lieux
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Bâle (Suisse) ; Suisse -- XVIIIe siècle ; France -- XVIIIe siècle
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Mots clés
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XVIII siècle ; Suisse ; Europe ; France ; Révolution française ; Convention nationale (1792-1795) ; Directoire (1795-1799) ; émigrés ; Bourbons ; princesse de sang royal français ; échange
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Notes
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Depuis août 1792, Marie-Thérèse de France, fille de Louis XVI et Marie-Antoinette, a connu la captivité avec sa famille. Après ses parents, son frère Louis, dauphin de France, meurt en juin 1795. Elle n'a alors que dix-sept ans lorsqu'elle est échangée par le Directoire contre des commissaires de la Convention livrés aux Autrichiens. Cette lettre permet d'informer les autorités françaises que la princesse avait bien été accueillie par le représentant de l'empereur d'Autriche. La signature est probablement celle de François Joseph Rasse de Gavre (1737-1797). Le papier déchiré et poussièreux comporte également un cachet de cire rouge apposé. Du côté français, Théobald Bacher, secrétaire interprète à l'ambassade française en Suisse, avait négocié l'échange. Il avait déjà joué un rôle essentiel dans les tractations de la paix de Bâle aux côtés de François de Barthélémy (cf. AE/I/1bis/17/1, AE/I/1/17/3 et 4). En effet, en dépit des victoires de Pichegru, général en chef des armées du Rhin, le régime directorial avait "grand besoin de paix pour remporter les combats intérieurs" et régler la crise financière (cf. J.-P. Jessenne, Révolution et Empire 1783-1815, Paris, Hachette, 1993, p.171). De plus, soutenue par une véritable campagne de presse, "l'Orpheline du Temple" était devenue encombrante. Le 12 messidor an III (30 juin 1795), la Convention avait donc voté un décret unilatéral prévoyant cet échange de prisonniers politiques avec l'Autriche (cf. H. Becquet, Marie-Thérèse-Charlotte de France (1778-1851). Représentations, sensibilités et politique, Thèse, Ecole des Chartes,2004).
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