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Dossier
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Grands documents de l'histoire de France ; Armoire de fer
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N° notice
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AF-02174
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Série
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AE/I : Armoire de fer ; Carton n° 4 : Autographes.
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Cote
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AE/I/2/30
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Analyse
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Lettre signée de Louis XVIII, aux Tuileries le 8 avril 1816, adressée au prince de Condé pour lui faire savoir qu'il ne fera pas ses Pâques à Saint-Germain l'Auxerrois.
Tampon des "Archives du royaume" sur cette feuille anciennement pliée et cachetée à la cire rouge.
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Dates document
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1816/04/08 -- 1816/04/09
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Accès
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original non accessible (conservé en réserve du musée)
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Reproduction
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tirage photographique; fichier numérique
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Support
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papier ; cire rouge
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Taille
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20 x 16,5 cm
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Technique
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manuscrit;encre
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Type de document
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document écrit ; lettre
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Noms de personnes
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Louis XVIII (1755-1824) (roi de France) ; Berry, Charles Ferdinand de Bourbon (1778-1820) (duc) ; Condé, Louis-Joseph (1736-1818) (prince - grand maître de la maison du roi)
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Noms de lieux
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Tuileries (Paris) ; Paris (France) -- Saint-Germain-l'Auxerrois ; Paris (France) -- XIXe siècle ; France -- XIXe siècle ; France
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Mots clés
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France ; France -- XIXe siècle ; règne de Louis XVIII (1814-1824) ; Restauration ; Restauration (1814-1830) ; Monarchie Constitutionnelle ; Maison de Bourbon ; religion ; religion catholique ; santé ; famille ; mariage
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Notes
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Il s'agit d'un courrier d'ordre personnel signé par le roi quelques jours avant Pâques, "sommet de l'année liturgique" (M. Feuillas). Louis XVIII s'excuse auprès de son cousin, Louis-Joseph, prince de Condé, de ne pouvoir rendre "le pain bénit [...] dimanche prochain" en l'église de Saint-Germain-l'Auxerrois à Paris. L'église est située près de la résidence royale aux Tuileries.
Physiquement, le frère de Louis XVI, âgé et fatigué, se porte mieux mais souffre de goutte, tout comme son cousin, Louis-Joseph de Condé. Ce dernier a retrouvé sa charge de Grand maître de la Maison du roi avec le retour des Bourbon (cf. AE/I/14/5/1, AE/I/14/5/5).
Au plan politique, le roi tente de maintenir une vision modérée de la Restauration sur les conseils du député Decazes. La charte de 1814 a instauré une certaine liberté de conscience et de culte bien que le catholicisme ait retrouvé en France une prééminence de droit.
D'ailleurs, le roi espère que son état lui permettra d'assister "à la noce du duc de Berry". Charles-Ferdinand de Bourbon, duc de Berry, est promis à Caroline de Bourbon, princesse des Deux-Siciles. Il est le second fils du comte d'Artois, frère de Louis XVIII. Le mariage sera célébré en juin 1816 à Notre-Dame de Paris. Un dossier concernant le couple ducal, espoir dynastique des Bourbons au trône de France, était conservé à la Chambre des Pairs. Ces documents relatent les dénouements des grossesses successives de la jeune duchesse (cf. AE/I/14/8/2, AE/I/14/9/2).
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