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Réponse n° 134
Dossier Grands documents de l'histoire de France ; Armoire de fer
N° notice AF-02211
Série AE/I : Armoire de fer ; Carton n° 7 : Louis XVI et sa famille.
Cote AE/I/5/8
Analyse "Adresse du Conseil général de la Commune de Marseille à la Convention" pour demander la mort de Louis XVI, rédigée le 21 décembre 1792, "l'an 1er de la République française".
Tampon "Empire français. Direction générale des archives".
Dates document 1792/12/21 -- 1793/01/10
Accès original non accessible (conservé en réserve du musée)
Reproduction tirage photographique; fichier numérique
Support papier
Taille 32,5 x 20,5 cm
Technique manuscrit;encre
Type de document document écrit ; pétition
Noms de personnes Louis XVI (1754-1793) (roi de France) ; Mouraille, Jean-Raymond (1721-1808) (maire de Marseille) ; Assemblée nationale
Noms de lieux Marseille (Bouches-du-Rhône) ; Marseille (Bouches-du-Rhône) -- XVIIIe siècle ; France -- XVIIIe siècle ; France ; Brest (Finistère) ; Toulon (Var) ; Rochefort (Charente-Maritime)
Mots clés France ; France -- XVIIIe siècle ; règne de Louis XVI (1774-1792) ; Convention nationale (1792-1795) ; Révolution française ; monarchie ; tyran ; France ; trésor royal ; trésorier ; commerce ; marine ; citoyens ; justice ; armée ; constitution ; patrie ; pétition ; exécution capitale
Notes Ce document a été renvoyé au comité des pétitions en janvier 1793, soit quelques jours après la rédaction de cette adresse le 21 décembre 1792. Le document revient sur "la perfidie, les parjures, les massacres commis pour" Louis XVI. Or, en juillet 1792, des affrontements avaient eu lieu entre les grenadiers du roi et des marseillais à Paris. Le bataillon envoyé par la cité phocéenne s'est d'ailleurs illustré pendant la prise des Tuileries, résidence du roi et de sa famille, le 10 août 1792.
Le conseil de la commune s'est déjà manifesté en faveur d'une punition du roi et de ses "ministres". Cette fois, la capitale administrative du nouveau département des Bouches-du-Rhône en appelle à un jugement rapide des crimes de "Louis Capet". En effet, Louis XVI, discrédité depuis sa tentative de fuite à l'étranger, est alors jugé devant la Convention nationale à Paris (cf. AE/I/5/7). La ville témoigne de ses engagements et des difficultés rencontrées par les armées de la République alors en guerre contre la coalition européenne. En tant que port militaire et de commerce, elle évoque également la situation de la marine.
Ce document comporte les signatures de plusieurs citoyens de la ville dont celle du maire, l'astronome Jean-Raymond Mouraille, élu depuis novembre 1791. Ce dernier conservera son mandat jusqu'à sa destitution par les sections vers avril 1793. L'insurrection fédéraliste sera déclarée contre la Convention. Pour Marseille, J. Guilhaumou parle même de démocratie sectionnaire (cf. Marseille, face au(x) pouvoir(s), Actes du colloque, Marseille 4-5 février 2000, Archives départementales des Bouches du Rhône, 2002, p.84).
Ce document était exposé dans les collections permanentes du musée.

Notices 101   102   103   104   105   106   107   108   109   110   111   112   113   114   115   116   117   118   119   120   121   122   123   124   125   126   127   128   129   130   131   132   133   134   135   136   137   138   139   140   141   142   143   144   145   146   147   148   149   150   151   152   153   154   155   156   157   158   159   160   161   162   163   164   165   166   167   168   169   170   171   172   173   174   175   176   177   178   179   180   181   182   183   184   185   186   187   188   189   190   191   192   193   194   195   196   197   198   199   200  
Groupes 1-100  101-200  201-253