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La rive droite du Bélingou,
affluent de la Dordogne, est soulignée d'une barre rocheuse dans la partie
moyenne de son cours. Cette formation précède une cascade sur travertin, exsurgence
du réseau dont la galerie ornée de plus de 1500 m de développement s'ouvre immédiatement au-dessus.
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La zone vestibulaire,
large en moyenne de 3 m, se limite à un développement d'une douzaine de mètres.
Le sol fut en grande partie défoncé, consécutivement, sans doute, à des travaux
d'extraction de produits de fertilisation des sols. Denis Peyrony y conduisit des fouilles dans les années 1940 où il identifia des silex d'époque magdalénienne. Passé ce segment, un épisode
plus contraignant marque son extrémité reculée. Un passage très bas, long
de 8 m, amène au pied d'un cône d'éboulis, supprimé depuis, sous lequel il
fallait se glisser. Au-delà s'ouvre une grande galerie, de 10 à 15 m de large
et haute d'une douzaine de mètres scindée en deux branches. Un concrétionnement
important (stalagmites, draperies, planchers de calcite…) recouvre en partie
les sols et les parois. L'absence de bris de ces formations témoigne d'une
non-fréquentation de la cavité au cours de ces derniers siècles.
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