
Langues de France

La France dispose d’un patrimoine linguistique d’une grande richesse. La pluralité des langues façonne l’identité culturelle de la France. À côté du français, langue nationale, dont le caractère officiel est inscrit depuis 1992 dans la Constitution, les langues de France sont notre bien commun, elles contribuent à la créativité de notre pays et à son rayonnement culturel. On entend par langues de France les langues régionales ou minoritaires parlées par des citoyens français sur le territoire de la République depuis assez longtemps pour faire partie du patrimoine culturel national, et ne sont langue officielle d’aucun État.
Parallèlement aux productions de langue française, la création en langues de France enrichit l’expression artistique de notre pays et contribue à son rayonnement culturel. En reconnaissant le patrimoine linguistique national dans son entier comme une richesse et un atout de développement, la politique de l’État répond aux attentes de la société, qui souhaite avoir accès à l’ensemble de ses ressources culturelles.
L’action du ministère de la culture pour le plurilinguisme interne s’organise autour de quelques priorités :
- Observer scientifiquement les pratiques linguistiques concrètes, car toute politique se construit sur des savoirs (voir Observatoire des pratiques linguistiques - OPL) ;
- Inscrire les langues de France dans le combat pour le plurilinguisme en général, au côté du français et les langues étrangères ;
- Ancrer les langues de France dans la modernité en utilisant à leur service les techniques numériques ;
- Soutenir financièrement les secteurs où la langue est un vecteur de création, comme le spectacle vivant, la chanson, le livre ou l’audiovisuel : plutôt que les langues en elles-mêmes, sont promues les œuvres qui les prennent comme moyen d’expression.
La DGLFLF, qui a une compétence interministérielle, s’emploie à ce que tous les services de l’État concernés par la valorisation des langues de France prennent part de manière concertée à cette politique par nature transversale.