États généraux des festivals, Bourges, 2 octobre 2020
Organisés à l'initiative de Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, les premiers états généraux des festivals se sont tenus les 2 et 3 octobre à Avignon. La ministre a détaillé en ouverture les aides d’urgence destinées aux acteurs de la culture durement impactés par la crise sanitaire.
Ce temps d’échange inédit s'est déroulé à la fois à Avignon et sur tout le territoire, avec le relais des DRAC (Directions régionales des affaires culturelles).
Mis à jour le
En région Centre-Val de Loire, les états généraux se sont tenus le 2 octobre au théâtre Jacques Cœur de Bourges.L'événement a réuni une centaine personnes en présentiel (élus, directeurs des affaires culturelles, artistes, directeur.trice.s, président.e.s de festivals, fédérations d'artistes, étudiant.e.s) et une vingtaine de personne en visio-conférence.
Plus de 180 festivals recensés en Centre-Val de Loire
La DRAC a présenté un état de lieux des festivals en région Centre-Val de Loire.
La cartographie des festivals montrent une forte attractivité des deux métropoles, Orléans et Tours qui mobilisent l’essentiel des festivals (55 festivals en Indre-et-Loire, 38 dans le Loiret).En comparaison de ses voisins riches en manifestations, le Loir-et-Cher (30 festivals) fait figure d’entre-deux.On observe un tropisme festivalier en Berry : le « Berry-Province » (Cher : 20 festivals, et Indre : 25 festivals), avec de nombreux festivals ruraux. Avec seulement 14 festivals repérés (dont neuf se déroulent à Chartres), l'Eure-et-Loir arrivent en dernière position.
Ainsi la carte des festivals fait-elle apparaître un portrait fidèle de la région, de ses points forts (l'axe ligérien) et de ses zones plus faibles.
Parmi ces festivals, 18 sont soutenus par le ministère de la Culture à divers titres.
Comme le montre le graphique ci-dessous, la majorité des festivals relèvent du champ du spectacle vivant
Parmi les festivals du spectacle vivant, 85 % sont dévolus à la musique, 10 % au théâtre (et disciplines connexes), 3 % aux événements pluridisciplinaires et 2 % à la danse. Au sein des musiques, 70 % des festivals appartiennent au secteur des musiques actuelles, 25 % à celui des musiques dites « savantes », et 4 % à des festivals musicaux pluridisciplinaires.
Les festivals : un enjeu à la fois culturel, économique, social
Les états généraux ont été l’occasion pour chacune et chacun de s’exprimer, selon la diversité des situations locales et de souligner le rôle joué par les festivals dans la société. Car au-delà de l'impact économique évident, les festivals participent du désir d’être ensemble, de créer, de participer, d’être à la fois spectateur et acteur. Pour les jeunes notamment, les festivals sont un vecteur d’accès à la culture. Ils sont une part de l’identité de la France, et contribuent à son image dans le monde.
Au terme des débats est apparu la nécessité de préparer la reprise dans le long terme, d'accompagner les parcours artistiques. Pour cela le soutien de l’État en complémentarité de celui des collectivités est apparu comme indispensable.
Résumé des échanges :
La vice-présidente de la Région pour la culture, le maire de Bourges, le Directeur régional des affaires culturelles,
des représentants techniques du Département du Cher, l’UDAP du Cher.
Une centaine de personnes en présentiel, élus, dacs, artistes, directeurs/trices, présidents/tes de festivals,
étudiants/tes.
Fédérations représentées : France-Festival, Fracama, syndicats : Synavi et Syndeac, Fevis et Profedim.
Une journaliste du Berry Républicain.
Une vingtaine de personnes étaient présentes en visio durant l'après-midi.
Référent : Jérôme Bloch, conseiller musique et danse à la DRAC.
Les conseillers spectacle vivant de la DRAC : Anna-Laude Boulon, conseillère théâtre et Frédéric Lombard,
conseiller musiques actuelles et enseignements artistiques (référent festivals).
Message écrit du PROFEDIM du 30 septembre (communiqué et mémo envoyé au référent des EG : 1 concert de nos ensembles sur 4 a lieu dans un festival, cadre vital pour la profession. Ce chiffre tend à augmenter.
Pour les ensembles le constat est le suivant : perte du chiffre d'affaires et de la diffusion à l'international, qui s'est effondrée.
Annulation des festivals pour la plupart de cas, et reports en 2021, perte de recettes, et seulement 7 % des
organisateurs ont indemnisé les artistes.
Les adhérents du PROFEDIM font remonter aux EG des festivals que peu d’entre eux ont reçu une réponse
définitive sur leur accès au fonds et sur le montant alloué. On s’orienterait sur une prise en charge entre 30 et 50 % des pertes des festivals. Ceux qui sont bien soutenus pour l’argent public et/ou qui disposent de partenaires privés fidèles en 2020, les effets collatéraux sont faibles. En revanche, ceux qui sont très dépendants de la billetterie, les inquiétudes sont fortes, doublées d’un stress important pour ceux qui n’ont pu honorer leurs engagements et n’ont pas pu indemniser toutes les équipes artistiques.
Situation préoccupante des OGC, avec une double peine : les festivals recevaient le soutien de ces OGC mais
celles-ci fournissaient des aides directes aux ensembles. Il y a donc perte des aides directes des OGC et des aides
indirectes par le biais des festivals. Le PROFEDIM plaide pour une reconnaissance et un soutien des festivals
structurants dès 2021. Des critères sont proposés : emploi, investissement, aide au développement des projets au-delà du temps festivalier, ruralité, diversité, bénévolat (sécurisation juridique et valorisation des expériences des bénévoles), responsabilité sociale et environnementale, mécénat, audiovisuel (soutenir les politiques de captation, d'outils et objets numériques).
PRINTEMPS DE BOURGES : les INOUIS ont eu lieu en septembre, avec un public nouveau, jeune, le festival garde l’espoir de pouvoir s’organiser au printemps 2021 (et accueillir les EG2 des festivals au niveau national comme l’a annoncé la ministre). Le Maire de Bourges se réjouit de cette nouvelle, car BOURGES est une ville de festival, d’artistes, de patrimoine. Les enjeux économiques sont directement liés aux enjeux artistiques. Le maire de Bourges, Yann Galut, prépare le dossier de BOURGES « capitale française de la culture », mais aussi « capitale européenne de la culture 2028 », en lien avec le Président de la région CVL : il s'agit une candidature commune et régionale. NB ; voitures électriques pour le festival dès 2018, bornes de recharge éphémère pour rouler à l'électricité, partenariat avec le Crédit Mutuel, qui fait du naming sur le festival (« Printemps de Bourges Crédit Mutuel ») et non seulement du branding comme sur les autres festivals. Ce partenariat est envisagé comme un véritable dialogue avec l'équipe et les artistes ; il s'agit d'accompagner les artistes, de suivre l'émergence, par une politique de bourses, sur le long terme.
LE SON CONTINU ce festival a été annulé en juillet 2020 : (écofestival - site : trois scènes, la grande scène de la
clairière, la scène de la pommeraie et la scène de cour du château; salon de lutherie connu depuis les débuts en 1976, au départ "rencontres internationales de luthiers et maîtres sonneurs", ne pas "consommer de la musique", mais l'inventer et la partager" reflet des origines populaires de cette culture orale - politique de covoiturage organisé par la page facebook du festival) il a débuté avec la lutherie et les sonneurs, il s'est développé sous forme de festival avec de nombreux concerts, mais il y a aussi des scènes de bal. Le festival attire plus de 150 luthiers chaque année, il se prépare un an à l’avance, il participe de la construction originale d’un univers de musiques traditionnelles et actuelles, il accompagne les jeunes talents (parcours artistiques). Les parquets sont aussi des lieux pour la danse.
TERRES DU SON - un écofestival : le développement durable est au coeur du projet de ce festival : pratiques
vertueuses dans les choix d'organisation, sensibilisation des publics et valorisation des écogestes, diverses
associations présentes sur le festival, diminution des déchets non valorisés, gourdes et non bouteilles pour les bénévoles et les artistes, retrait de la vaisselle jetable, circuits courts, transports gratuits, 35 000 à 40 000
festivaliers en Touraine, au Domaine de Candé, il repose sur 85 % d’autofinancement ; cette année il a dû être
annulé. Des mini-tournées avec les centres sociaux ont été organisés à la place, un autre format, une autre
dimension (circuit court), mais un déficit important ; question : faudrait-il revoir le mimétisme des festivals ? Il conviendrait de ne pas faire tous la même chose.
ROCKOMOTIVES en Vendômois, durée plus de 15 jours, en liaison avec les autres festivals de « figures libres », le
Charivari et Gare à la Rochette, un collectif de musiciens, qui organise un croisement des artistes, les trois festivals œuvrent à un projet culturel, dont le socle est le festival. Charivari annulé mais Rockomotives reportées en octobre, du 17 au 24 octobre. Réfléchir aux circuits courts. Un tiers de la programmation a été annulée. Il assure 45 % de financement propre.
HOP POP HOP. Ce festival (en lien avec la SMAC d’Orléans, L’Astrolabe) a dû évoluer face à la crise sanitaire : spectacles assis (octobre), un lieu en plein air (Campo Santo, Orléans centre), un jeune public. Pour le directeur Fred Robbe, tout reprendra dès qu’on aura un vaccin contre la COVID. Il faut réfléchir à un autre format des festivals, doit-on encore continuer à jouer le jeu de l’exclusivité, à faire venir de très loin des têtes d’affiches pour des cachets mirobolants : n’est-il pas temps de ralentir ? De prendre le temps de la réflexion ? de freiner les rachats et concentrations des festivals ? C’est aussi peut-être aussi le moment d’intégrer les droits culturels dans les festivals. Il faudrait repenser le modèle des festivals devenus des événements à logique capitalistique (Avignon). Il faut travailler en réseau et non plus en concurrence. Pour être à l’équilibre, il faudrait remplir à 110%... il faut retrouver des festivals à taille humaine, ancrés sur le territoire, car naît une envie de territoire : il faut réinterroger la pratique de la production, de la programmation, de la diffusion. Comment programmer autrement demain ? Qu’est ce qui fait vraiment sens ?
LA GRANGE DE MESLAY (Touraine), le festival repose sur les bénévoles, très faible équipe permanente, une
vingtaine de bénévoles, le directeur artistique a décidé de maintenir les concerts (assis) sous une autre forme. Il y a eu des concerts gratuits. Il y a eu une réflexion, comment offrir la musique classique à un nouveau public, « nous avons été bousculés par le changement des tempi des festivals ». Réfléchir à décaler les festivals et ainsi capter peut-être les jeunes (scolaires). La présidente Danielle Momméja, présente pour parler de son festival, signale que le festival a perdu cette année une bonne partie de ses bénévoles, non mobilisés sur la période du report, et ressentant aussi une certaine crainte face au virus. La présidente du festival, en lien avec le directeur artistique René Martin, a travaillé avec la DRAC pour voir dans quelle jauge et dans quel contexte on pouvait maintenir un certain nombre de concerts (pas d’artistes internationaux, pas d’orchestre).
LES MOISSONS, musiques contemporaines, à Tours, qui d’une saison sur toute l’année, a choisi pour la première
fois cette année (à cause de la COVID) de rassembler ses concerts sur deux temps de festivals ; automne et
printemps, micro-concerts de 45 mn, petits effectifs (musique de chambre) et petites jauges, avec des concerts qui n’ont pas lieu qu’une seule fois, mais sont organisés, comme des séances de films, chaque heure, ce qui permet aux artistes un cachet correct, moins de public mais plusieurs concerts de petite forme dans la journée. Le répertoire couvre la création musicale des dernières décennies et privilégie les auteurs vivants. Les trois soirées des Moissons donnent à entendre 18 œuvres de 16 compositeurs (29 septembre - 1er octobre pour la première édition). Les concerts proposent des solos, des duos et des trios. Anne AUBERT, directrice artistique, en changeant le temps, le format et l’heure des concerts, a vu venir un nouveau public, en partenariat avec l’Université ; cette directrice s’interroge, cherche, réinterroge le concert de musique contemporaine, se demande comment faire venir le public et veut montrer que cette musique peut faire s’émerveiller le public quel que soit son âge. Il faut sortir de la bulle de la musique contemporaine, quitter définitivement l’entre-soi et abandonner le terme de « musique savante », certes bien pratique, mais qui éloigne et intimide.
LA GRANGE AUX PIANOS festival en ruralité dans l’Indre, dans une grange, en contact avec la nature, car la nature est une vibration, comme la musique, lien avec les producteurs locaux, marché AMAP au moment du
festival, sur le site du festival. Offrir des concerts autrement, entre la grange et l’extérieur. Un opéra donné en plein air, orchestre réduit au piano, avec Opéra Fuoco et David Stern (Les Noces de Figaro de Mozart). Concerts sous les étoiles. Le directeur du festival Cyril Huvé (formation de philosophe et de pianiste, « Victoire de la musique classique 2010 », rare ancien élève français de Claudio Arrau), a décidé d’ouvrir un mur dans sa grange pour offrir une scène mi-intérieur, mobile, en mi-plein-air (suite à la crise sanitaire le directeur artistique a décidé de faire des travaux qu’il avait déjà projetés avant la pandémie : cette décision a été accélérée pour être opérationnelle à la veille du festival afin que tout soit prêt pour cette édition 2020). Pour lui, il ne faut pas se laisser abattre, et aller de l’avant. Il s’agissait d’une déclaration, presque d’un manifeste devant ses collègues présents dans la salle, notamment Yves Henri, autre grand pianiste (qui a dû annuler le festival Chopin de Nohant, en effet : seuls quelques concerts isolés ont pu avoir lieu ce mois de juin 2020). Les artistes ont déjà composé dans des périodes très difficiles (guerres, épidémies, révolutions, exils...), il faut donc faire comme eux et poursuivre, en
consolidant des partenariats et des réseaux. Ne pas vivre la multitude des festivals en BERRY comme une
concurrence (festival Chopin de Nohant tout proche) mais comme une chance, comme une invitation à lutter
ensemble. Comme d’autres, Cyril Huvé constate la déperdition des artistes de l’international, qu’on ne peut faire venir, ce qui limite les jauges et les transports.
LE MANOIR DES ARTS (Jaugette – Obterre, Indre), festival de musique contemporaine avec de nombreuses
créations. Parité hommes femmes assurée, dans l’environnement du parc de la BRENNE, le festival accueille un public familial, des concerts à l’aube, dans le parc de la Brenne, observation des animaux. La musique au sein de la nature. Problème signalé par Irina KATAEVA-AIMARD, directrice artistique et pianiste renommée : un festival en frontière de département ou de région, la limite administrative est un obstacle à la communication, l’administration, il faudrait assouplir les interfaces entre départements, entre régions, entre DRACS. Même réflexion du reste pour le festival « Formats Raisins », à la Charité-sur-Loire/Sancerre qui éprouve la difficulté de se trouver à cheval sur deux régions, donc deux administrations, deux DRACs, etc. « Ce qui réunit les musiciens est pourtant plus fort que ce qui les sépare » (Cyril Huvé). Le public n’attend pas que de la reconnaissance mais attend de la découverte, de la surprise, de l’étonnement ; les enfants ont toute leur place dans ce festival ; ils ont une oreille neuve et sans a priori. Le festival a acquis une reconnaissance (aides diverses) mais aussi une légitimité, qui se construit avec le public au fil des années. Après coup, Irina Kataeva-Aimard souligne l’âge avancé souvent des directeurs/trices de festivals de musiques savantes (plus de 50 ans), et leurs logiques concurrentielles, en
comparaison avec celui, plus jeune et diversifié, des organisateurs des festivals de musiques actuelles, organisés en réseaux et fédérations, et qui dialoguent au niveau national.
SOLI et VOYAGES DIVERS, festivals du CDN d’ORLEANS ; programmation d’artistes jeunes, pluridisciplinaire, avec des artistes régionaux notamment, sur le thème de l’improvisation, programmation féminine, formes simples, toutes les disciplines reçoivent la même attention. En 2019 la programmation était quasi exclusivement féminine.
Les voyages d'hiver sont consacrés à l'improvisation, avec des artistes très divers de différentes disciplines (musiciens, danseurs, circassiens, vidéastes). Séverine Chavrier et Mathilde Cocq remarquent que ces temps
apportent un moment festival et convivial à une programmation tout au long de l’année, et permet de prendre date pour ces rendez-vous avec le public. Il permet aussi de le renouveler et de faire des offres innovantes et alternatives.
LE WET, festival de la jeune création contemporaine, adossé au CDN de TOURS. Un spot sur l’émergence pour mieux accompagner les parcours d’artistes. François CHAUDIER ressent une responsabilité à aider au parcours des jeunes artistes. Inscrire l’accompagnement des jeunes professionnels au coeur du projet du CDN de TOURS. Accompagnement du parcours artistique sur deux années. Il faut ouvrir à la rencontre.
EN PRATIQUES, AFA de l’Indre, ATELIER DE FABRIQUE ARTISTIQUE, « LA PRATIQUE », incluant danse théâtre et musique, autour de Cécile Loyer : un festival adossé à un lieu et à une compagnie (« Cloy ») dédié au public, en
lien avec les CCN, le CDN d’ORLEANS, l’EPCC d’ISSOUDUN, la SN de CHATEAUROUX, Equinoxe ; un festival épaulé par de grands partenaires, des rencontres tout au long de l’année, avec des performances. Le festival d’avril a dû être reporté en 2021. Parité hommes femmes. Festival porté par une chorégraphe et danseuse, qui s’ouvre au chant, au théâtre, aux envies du public qui peut participer aux offres culturelles.
TOURS D’HORIZON, danse contemporaine, festival du CCN de Tours qui vit grâce aux recettes du CCN, mais cette année avec 70 dates annulées, il n’aurait pu avoir lieu. Le festival est à l’image de la généreuse programmation de Thomas Lebrun ; diversité des esthétiques, partenariats, diversité des parcours des artistes, ouverture à la diversité de la danse (y compris hip hop), organisation de spots régionaux pour repérer les jeunes artistes émergents de la scène chorégraphique et accompagner le parcours des jeunes danseurs.
Ce CCN remplit pleinement ses missions, et le festival est à la fois un laboratoire, une vitrine, un parcours d’artistes. La parité semble évidente. Ce n’est même plus une question. Des propositions difficiles à côté de proposition qui peuvent plaire à toutes et tous, et abordables, un savant mélange et un juste équilibre.
LES RENCONTRES DE DANSE URBAINE (Esthétique HIP HOP), par Abderzak HOUMI, artiste conventionné en CVL et associé à la Scène Nationale d’ Evry. De nombreux partenaires. Un festival qui ne s’adosse pas à un lieu, mais qui est porté par ses partenaires. Festival à TOURS, LA RICHE et JOUé les TOURS, en biennale. Le festival aura lieu en octobre 2021, « pas trop de difficulté car nous étions en N-1 mais il est difficile de construire un festival, car cela s’organise un an à l’avance, et on a manqué des rencontres ». Cette édition sera difficile à construire.
Question d’une modératrice de la parité homme femmes ? La réponse : dans la pratique amateur, les filles sont nombreuses : 15 filles pour 1 garçon. Il est vrai que dans la pratique professionnelle, on a 2/3 de garçons pour 1/3 de filles. On peut donc rechercher et atteindre la parité, c’est possible si on le veut.
LE JARDIN DES CONTES : Jean-Jacques SYLVESTRE (également représentant du Synavi aux EGF) propose des contes pour tous âges, tous publics, en plein air comme en extérieur, dans le terroir le plus pauvre en festival (le 28). Le festival s’ouvre à la musique, au théâtre, aux écrivains, et organise des veillées « décentralisées », pour un public familial ; le public amateur peut aussi faire les « premières parties ». La parité est garantie car on compte de nombreuses femmes conteurs. Les bénévoles participent activement au festival. Il y a des ateliers du conte. C’est interactif. On attend du public une responsabilité écologique : le public emporte ses déchets (piques-niques) et on n’a rien à nettoyer, aucune poubelle sur le site du festival. 80 % des matériaux utilisés par les plasticiens pour les spectacles sont récupérés. On donne ainsi une seconde vie aux objets. Le directeur se plaint de se perdre pour les financements face à la complexité des territorialités.
Cartes et graphiques
Liste des festivals
(liste non exhaustive. Sera mise à jour au fur et à mesure)
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