Le vitrail dans les monuments historiques
La France a le privilège et la charge de conserver plus de vitraux antérieurs à la Révolution que tous les autres pays du monde réunis et le corpus des vitraux posés au XIXe siècle puis au XXe siècle forme également un patrimoine immense.
Le ministère de la Culture contribue à la connaissance, à la protection, à la conservation et à la création de ce patrimoine exceptionnellement riche.
En France, plus de 50 000 m² de vitraux antérieurs à la Révolution ont été déposés à la veille de la Seconde Guerre mondiale et les verrières des XIXe et XXe siècles se comptent par dizaines de milliers.
L’ensemble des actions en faveur du vitrail sont coordonnées par la direction générale des patrimoines et de l’architecture et mises en œuvre par les directions régionales des affaires culturelles (conservations régionales des monuments historiques), les services à compétence nationale et les établissements publics du ministère de la Culture. La création contemporaine n’est pas en reste, vivement stimulée depuis les années 1980 par la direction générale de la création artistique. Ces actions sont menées en lien avec le monde de la recherche et de l’université, les associations spécialisées et les services régionaux de l’inventaire du patrimoine culturel.
Connaître et diffuser les résultats de la recherche
Repérer, étudier et faire connaître ces œuvres précieuses et fragiles sont des actions indispensables en vue de leur conservation. Une méthodologie adaptée aux spécificités du vitrail dans un contexte monumental a été élaborée au sein du comité international du Corpus vitrearum (CVI), organisation internationale née après la Seconde Guerre mondiale. Les directives ainsi rédigées et régulièrement actualisées assurent la cohérence de la collection internationale, l’objectif visé étant la publication exhaustive des vitraux historiques, suivant une approche archéologique et critique. Le Comité français du Corpus vitrearum coordonne les travaux menés dans notre pays.
En France, face à l’importance unique du nombre d’œuvres conservées, un défi particulier était à relever. La seule publication de monographies suivant les principes du Corpus vitrearum, trop lente, ne pouvait convenir. Sous l’impulsion de Jean Taralon, inspecteur général des monuments historiques (1909-1996), et de Louis Grodecki, professeur des Universités (1910-1982), furent définis les principes d’un inventaire national rapide, ou « pré corpus ». La nouvelle entreprise fut confiée en 1972 à une équipe de chercheurs qui, intégrée en 1979 au service de l’Inventaire général, deviendra la « Cellule vitrail », avec pour mission première la réalisation du Recensement des vitraux anciens de la France. Il s’agissait de conserver la mémoire d’un patrimoine peu connu et de créer un instrument de recherche indispensable. Depuis 2005, les chercheurs de la « Cellule vitrail » sont mis à disposition du CNRS au Centre André Chastel, laboratoire de recherche en histoire de l’art (UMR 8150 CNRS-Sorbonne Université-Ministère de la Culture) à l’Institut national d’histoire de l’art, grâce à l’accord-cadre ministère de la Culture/CNRS.
Cet objectif est désormais atteint avec la publication, en 2021, du dernier volume de la série, qui en comporte XI. À présent, l’ensemble des vitraux français antérieurs à la Révolution sont documentés, photographiés et étudiés suivant une approche historique, technique et critique. Une part importante des données rassemblées est accessible en ligne sur la Plateforme ouverte du patrimoine (base Palissy) et sur les sites des services régionaux de l’Inventaire général du patrimoine culturel qui ont contribué aux campagnes photographiques successives.
Les volumes du Recensement des vitraux anciens de la France forment un outil contenant le repérage et une étude sommaire des vitraux antérieurs à la Révolution, conservés ou documentés.
I Les vitraux de Paris, de la Région parisienne, de la Picardie et du Nord-Pas-de-Calais, Paris, Éditions du CNRS, 1978.
II Les vitraux du Centre et des Pays-de-la-Loire, Paris, Éditions du CNRS, 1981.
III Les vitraux de Bourgogne Franche-Comté et Rhône-Alpes, Paris, Éditions du CNRS, 1986.
IV Les vitraux de Champagne-Ardenne, Paris, Éditions du CNRS, 1992.
V Michel Hérold, Françoise Gatouillat, Les vitraux de Lorraine et d’Alsace, Paris, CNRS Éditions /Inventaire général, 1994.
VI Martine Callias Bey, Véronique Chaussé, Françoise Gatouillat, Michel Hérold, Les vitraux de Haute-Normandie, Paris, CNRS Éditions/Éditions du Patrimoine, 2001.
VII Françoise Gatouillat, Michel Hérold, Les vitraux de Bretagne, Rennes, PUR, 2005.
VIII Martine Callias Bey, Véronique David, Les vitraux de Basse-Normandie, Rennes, PUR, 2006.
IX Françoise Gatouillat, Michel Hérold, avec la collaboration de Karine Boulanger et de Jean-François Luneau, Les vitraux d’Auvergne et du Limousin, Rennes, PUR, 2011.
XI Michel Hérold dir., Jean-Pierre Blin, Véronique David, Françoise Gatouillat, Les vitraux du midi de la France, Rennes, PUR, 2020.
X Karine Boulanger, Les vitraux de Poitou-Charentes et d’Aquitaine, Rennes, PUR, juin 2021.
Méthodes et sources de références
L’élaboration de ces volumes passe par une recherche bibliographique et documentaire la plus exhaustive possible, couplée à une étude des panneaux in situ ou en atelier, suivant une approche critique destinée à identifier les principales restaurations et transformations subies par les œuvres. De ce travail sont issues les premières synthèses régionales.
Parmi les sources, il convient d’évoquer particulièrement la documentation réunie à la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP) : archives des restaurations, procès-verbaux de la commission des monuments historiques, fonds photographiques, dont les photomontages réalisés avant et après restauration des vitraux déposés de manière préventive au moment de la Seconde Guerre mondiale, archives des experts et historiens, archives des ateliers de peintres-verriers, etc.
Dès les années 1980, la constitution d’un répertoire des peintres-verriers des XIXe et XXe siècles a été engagée, et une première version publiée dans la Revue de l'art, en 1986. Cet ensemble de plus de 1800 notices biographiques de peintres-verriers ayant produit au moins une œuvre sur le territoire français depuis le Moyen Âge est en cours d’actualisation pour être versées dans la base Autor – ressources biographiques de la Plateforme ouverte du patrimoine.
La recherche sur le vitrail s’appuie également sur un vocabulaire partagé par tous. Au-delà des synthèses régionales et des études thématiques, l’importance du vitrail dans le patrimoine culturel français a conduit à proposer en 2014 pour tous les publics un ouvrage destiné à présenter l’histoire et la qualité de ce patrimoine précieux. L’achèvement du recensement a justifié de fêter l’événement dans un numéro spécial de la Revue de l'art, en 2021.
Des vitraux par milliers… Bilan d’un inventaire : le recensement des vitraux anciens de la France
Françoise Gatouillat, Michel Hérold et Véronique David, « Des vitraux par milliers… Bilan d’un inventaire : le recensement des vitraux anciens de la France », In Situ [En ligne], 6 | 2005, mis en ligne le 15 mai 2012, consulté le 22 août 2022. ;
Vitrail - Vocabulaire typologique et technique
Éditions du patrimoine, 2000, 440 p.
Vitrail – Ve - XXI e siècle
Éditions du patrimoine, 2014, 592 p.
Dossier consacré au vitrail, méthodes, études, découvertes
Revue de l’art
Revue de l’art, n°214, vol. 4, 2021, décembre 2021, 144p.
Protéger
Les premières protections de vitraux au titre des monuments historiques ont eu lieu dès le milieu du XIXe siècle. Elles prenaient en compte tout le patrimoine antérieur à la Révolution, mais en s’attachant en priorité aux ensembles importants.
Cependant, la volonté d’exhaustivité a rapidement entraîné le recensement et la protection du moindre fragment, et ce mouvement s’est accéléré avec les destructions de la Première Guerre mondiale. Étaient néanmoins exclues, dans le domaine du vitrail comme dans ceux de l’architecture ou des œuvres d’art, les réalisations qui semblaient trop restaurées ou de mauvaise qualité : pendant longtemps et jusqu’au début des années 1970, l’abondante production du XIXe siècle a été ignorée . Désormais, les mesures de protection prennent en compte le patrimoine des XIXe et XXe siècles.
Le champ de la protection s’élargit dans le temps mais aussi dans la typologie, puisque l’on porte un intérêt accru aux vitreries des XVIIe et XVIIIe siècles. Malgré cette extension, le patrimoine français public et privé, ancien ou plus récent, est loin d’être couvert et l’effort doit être poursuivi dans ce sens.
Plusieurs verrières ont été protégées parfois à tort en tant qu’objets mobiliers, alors que ces éléments étaient incorporés à un immeuble, et constituent, en assurant sa clôture, des immeubles par nature. Des révisions périodiques de protection sont menées par les directions régionales des affaires culturelles, comme ces dernières années dans le Grand-Est, afin d’homogénéiser les protections et de mettre à jour les notices des bases de données nationales : la base Mérimée décrit l’immeuble dont les verrières apparaissent en tant que décor porté dans la base Palissy. L’homogénéisation de la protection facilite ensuite la programmation des travaux et la gestion.
Quelques statistiques
Plus de 20 000 notices relatives à des « verrières » sont publiées dans la base de données Palissy, dont plus de 5 000 notices relatives à des biens classés ou inscrits au titre des monuments historiques et plus de 200 notices concernant des éléments relatifs au vitrail et des fragments conservés à la matériauthèque de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (centre de recherche des monuments historiques).
Conserver et restaurer
L’entretien périodique de l’immeuble conservant des vitraux est une mesure essentielle de conservation préventive.
Si un programme de restauration d’un vitrail est envisagé, il convient de respecter trois impératifs :
- La conservation de l’œuvre elle-même, scientifiquement appuyée sur les études du pôle Vitrail du Laboratoire de recherche des monuments historiques (LRMH) et menée par des restaurateurs qualifiés ;
- La prise en compte du contexte architectural en s’appuyant sur les principes de la Charte de Venise et l’idée que tout complément, mûrement réfléchi, doit se distinguer de l’original, pour mettre ce dernier au premier plan, principe de lisibilité de la restauration ;
- La conservation préventive de l’œuvre, c’est-à-dire sa protection contre les agressions de l’environnement, le plus souvent par une double-verrière, placée à l’extérieur du vitrail.
Pour les vitraux classés au titre des monuments historiques, la restauration est conduite sous la maîtrise d’œuvre d’un architecte qualifié, architecte en chef des monuments historiques ou architecte répondant aux critères de qualification du code du patrimoine. Le choix de l’architecte est libre pour les vitraux situés dans les immeubles inscrits au titre des monuments historiques.
Les interventions sont élaborées par les propriétaires, maîtres d’ouvrage et conduites sous le contrôle scientifique et technique des services de l’État (conservations régionales des monuments historiques dans les DRAC) en étroite liaison avec le pôle scientifique vitrail du Laboratoire de recherche des monuments historiques qui contribue à la définition du protocole d’intervention. En fonction de la complexité et de la sensibilité des interventions et selon les prescriptions de qualification émises par la DRAC, le propriétaire sélectionne un atelier qualifié de peintre-verrier ou un restaurateur spécialisé qui réalisera les travaux.
Afin d’aider les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’œuvre dans l’élaboration de leur projet, le ministère de la Culture a édité en 2006, le Manuel de conservation, restauration et création de vitraux.
Poursuivre les études tout au long des travaux de conservation et de restauration
À la demande des directions régionales des affaires culturelles (conservations régionales des monuments historiques), les études scientifiques sur la connaissance matérielle des vitraux anciens et leur conservation sont coordonnées en France par le pôle scientifique vitrail du Laboratoire de recherche des monuments historiques situé à Champs-sur-Marne.
Le LRMH réalise à la fois des recherches à moyen et long terme pour :
- l’identification des pathologies : la détermination des causes et des processus de dégradation ;
- la mise au point des méthodes de conservation (traitements de nettoyage des verres et de la grisaille ; matériaux de conservation (consolidant, collage…), conservation préventive : verrières de protection) ;
- la connaissance historique et technique des œuvres.
Les études de cas de conservation-restauration ont pour objectifs principaux :
- l’établissement d’un diagnostic scientifique appuyé sur des observations et analyses en laboratoires ;
- la mise au point des essais et prescriptions de traitement (nettoyages, collages de pièces brisées, consolidation des grisailles) ;
- les conseils pour la mise en œuvre de verrières de protection ;
- les conseils aux maîtres d’œuvre et aux restaurateurs et le suivi des restaurations.
L’ensemble de ces études implique :
- de nombreuses analyses des matériaux et de leurs altérations, des produits de corrosion des verres, grisailles et émaux, réalisées au LRMH, grâce à un équipement scientifique de pointe, ou en collaboration avec des laboratoires de l’Université ou du CNRS ;
- des études sur l’efficacité et la durabilité des produits de conservation (vieillissements accélérés) ;
- l’optimisation et l’innovation dans la mise en œuvre des verrières de protection ;
- des observations sur l’environnement de l’œuvre avant et après protection (traitement des données climatiques recueillies grâce à des centrales de mesure placées auprès des verrières). Le retour sur expérience est extrêmement important.
Certaines de ces études se font dans le cadre de projets européens : les résultats des projets Constglass (2007-2010) et Nanomatch (2011-2014) consacrés à la mise au point de matériaux de consolidation sont ainsi présentés dans le dossier « vitrail » de la revue Monumental en 2022.
L’expertise des chercheurs spécialistes du vitrail mis à disposition du Centre André-Chastel, tous membres du Comité français du Corpus vitrearum est régulièrement sollicitée. Ils contribuent à l’exercice du contrôle scientifique et technique de l’État sur les monuments historiques lors de travaux de restauration aux côtés des maîtres d’ouvrage, des maîtres d’œuvre et des entreprises.
Cette expertise contribue au diagnostic de l’état des vitraux avant leur restauration : histoire matérielle des vitraux et de leurs éventuelles transformations et restaurations, évaluation du degré d’authenticité, participation à l’identification des altérations. Les chercheurs participent avec le LRMH aux analyses et caractérisation des matériaux (verre, plomb, peintures, etc.), en vue de leur connaissance fondamentale et de leur conservation. Ils peuvent suivre le déroulement des travaux et faire partie d’un comité scientifique constitué le cas échéant. Les « chercheurs vitrail » réalisent aussi, après restauration, des critiques d’authenticité finales pour nourrir les dossiers documentaires des ouvrages exécutés (DDOE), ou rapports d’intervention, enrichissant du même coup la recherche fondamentale.
Les chercheurs ont suivi et suivent ainsi les travaux réalisés ou en cours dans les cathédrales d’Amiens, Auch, Lyon, Reims, Soissons, Strasbourg ou Notre-Dame de Paris, la Sainte-Chapelle de Riom, etc.
Consulter le Protocole de saisine pour expertise des chercheurs spécialistes du vitrail, en date du 27 juin 2024, cosigné par le directeur général des patrimoines et de l’architecture et par le délégué régional du CNRS
Contribuer à la création contemporaine
Depuis la Seconde Guerre mondiale, en complément de la restauration des vitraux anciens, la création d’œuvres contemporaines s’est développée.
À la demande du ministère de la Culture pour les cathédrales, des communes pour les églises paroissiales antérieures à 1905, et du clergé pour les églises nouvelles, des artistes sont sollicités pour travailler en association avec des peintres-verriers.
Les commandes ont été nombreuses depuis les années 1980 : Alberola, Honegger, Rouan, Viallat à la cathédrale de Nevers, Dibbets à la cathédrale de Blois, Soulages à Conques, Rabinowitch à la cathédrale de Digne, Bertrand à Bourg-Saint-Andéol, Garouste à Talant, Debré et Asse à Lamballe, Bélzère à la cathédrale de Rodez, Knoebel à la cathédrale de Reims, Collin-Thiébaut à la cathédrale de Tours, Ellena à la cathédrale de Strasbourg, Bang Hai Ja à la cathédrale de Chartres, etc.
Ces créations contemporaines, cofinancées par les propriétaires et les DRAC avec l’appui de mécènes, sont réalisées, pour la plupart, dans le cadre des commandes publiques en collaboration avec la direction générale de la création artistique (Arts plastiques).
Mettre en valeur les vitraux de France
Le réseau des Villes et Pays d’art et d’histoire (VPah) mène dans toute la France une politique d’animation active. Dans les villes qui possèdent des vitraux remarquables, ce thème est ainsi mis à l’honneur : mise en valeur des techniques de fabrication et des outils, des corporations des métiers, des ateliers locaux (Lobin à Tours, Simon-Marq à Reims, Lorin à Chartres), expositions temporaires et permanentes (Cité du Vitrail à Troyes, Centre international du vitrail à Chartres…), dispositifs accessibles aux non-voyants, dispositifs d’éducation artistique et culturelle y compris l’expérience de la réalisation d’un vitrail.
Un mécénat actif
Depuis plusieurs décennies, des entreprises, fondations et associations contribuent aux efforts des propriétaires et du ministère de la Culture en faveur de la conservation et de la restauration du vitrail, patrimoine majeur tant par sa qualité, son ancienneté que par son importance, qui représente pour ces organismes soucieux de participer à la sauvegarde du patrimoine culturel, un cadre privilégié d’intervention.
Par le biais de cinq conventions de partenariat signées entre 1994 et 2017 avec le ministère de la Culture, le soutien financier et technologique de la fondation Gaz de France (devenue GDF-Suez en 2010 puis Engie en 2020) a été essentiel pour la sauvegarde de vitraux majeurs comme ceux des cathédrales d’Angers, de Bourges, de Chartres, de Poitiers, de Tours ou le soutien à la création de verrières contemporaines.
Quelques chiffres-clés
Sur les plus de 400 ateliers de peintres-verriers en France, seuls une quinzaine d’ateliers sont qualifiés pour intervenir sur les vitraux anciens. Ces ateliers contribuent à la conservation et à la restauration de vitraux historiés protégés au titre des monuments historiques.
Des opérations majeures de conservation et de restauration ont été réalisées dans les cathédrales d’Auch, de Chartres, de Cahors, de Lyon et Strasbourg. Les vitraux déposés en avril-mai 2019 de la cathédrale Notre-Dame de Paris sont en cours de restauration en 2022.
L’investissement dans le domaine du vitrail reste une priorité afin de sauver des altérations physico-chimiques ou de la négligence un patrimoine unique au monde par son ampleur et sa variété. La participation de l’État, dont le montant varie suivant le statut de l’édifice, entraîne la réalisation de nombreuses opérations tant d’entretien que de restauration ou de création de vitraux, en partenariat avec les communes propriétaires, les conseils départementaux et régionaux.
Soucieuse de la sauvegarde et de la mise en valeur d’un patrimoine immatériel spécifique, la politique publique de conservation des vitraux concourt ainsi à la préservation d’un métier pluricentenaire, celui de peintre-verrier, et favorise le développement de celui, plus récent, de restaurateur spécialisé dans l’intervention sur les verrières anciennes.
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