Un lieu emblématique pour une journée riche en échanges
C’est dans le site minier de Wallers-Arenberg, chargé d'histoire et symbole de transformation, inclus dans le périmètre Bassin minier Patrimoine mondial de l'UNESCO, lieu de décor du film Germinal de Claude Berri, que la journée s'est articulée autour d'une réflexion profonde sur la manière dont les projets artistiques peuvent transformer notre perception des territoires.
L'un des points marquants de la journée a été l'exploration de l'impact concret des projets artistiques sur les environnements de soin. Les discussions ont exploré la manière dont les rencontres artistiques peuvent agrandir ces espaces, créer de la mobilité et introduire du mouvement dans la vie des patients, des usagers et des professionnels qui les accompagnent. De nombreux témoignages ont été partagés, montrant ainsi comment l'art peut briser l'isolement et apporter une nouvelle énergie dans les lieux de vie et de soin.
« Je me réjouis de cette mobilisation aussi nécessaire qu’enthousiasmante et du nombre croissant d’acteurs du champ du soin et du handicap qui aspirent à surmonter les obstacles et à faire évoluer leurs pratiques pour accueillir des gestes d’artistes singuliers. »
- Hilaire Multon, directeur régional des affaires culturelles des Hauts-de-France
Un dialogue ouvert, pratique et artistique
Les participants ont eu l'occasion de s'engager dans des échanges participatifs innovants. Des dispositifs comme le fishbowl ont permis de briser les barrières habituelles des conférences traditionnelles, favorisant un dialogue ouvert et inclusif.
L’échange a été animé par une fresque produite en ce même temps par l’agence « Tu vois ce que je veux dire » à des fins de facilitation graphique. Un reportage audio sera également disponible pour rendre compte de cette journée. Ces moments ont mis en lumière les différentes approches pour intégrer l’art dans les environnements de soin, et les façons dont ces initiatives peuvent favoriser un sentiment d'appartenance et de mobilité dans des lieux souvent perçus comme statiques.
L’après-midi a été consacré aux ateliers d’échanges et de pratiques artistiques, animés par des artistes et des professionnels impliqués dans des projets Culture-Santé-Handicap.
Structurés en deux temps – partage d’expériences et pratique artistique – ces ateliers ont permis aux participants de mettre en pratique les réflexions de la matinée et d’explorer de nouvelles méthodes pour intégrer les arts dans les environnements de soin.
La DRAC investie dans une démarche interministérielle
Cette édition de « Pulsations » a également souligné l'importance de l'inclusion dans les projets culturels, s’inscrivant pleinement dans le cadre du programme Culture-Santé-Handicap, initiative interministérielle qui vise à intégrer le fait artistique et culturel dans les établissements sanitaires et médico-sociaux.
La DRAC Hauts-de-France, avec ses partenaires, continue de soutenir et d'accompagner les initiatives visant à lever les freins à la participation des publics vulnérables dans une démarche « d’aller-vers ». Les discussions ont mis en avant la nécessité d'intégrer les personnes en situation de handicap non seulement comme bénéficiaires, mais aussi comme créateurs et acteurs à part entière des projets culturels.
La journée s'est conclue sur une note optimiste, les participants sont repartis avec des idées nouvelles grâce à des rencontres enrichissantes. « Pulsations #6 » a montré la capacité des arts à transformer les perceptions et à créer des espaces de mobilité et de liberté dans les environnements de soin et renforce l'idée que l'art peut jouer un rôle crucial dans l'amélioration du bien-être des personnes, en particulier dans des contextes vulnérables.
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