Jardins du château royal

Amboise (37)

Labellisé en 2017
Classé au titre des monuments historiques

Voulu par le roi Louis-Philippe, amateur de jardins anglais, le jardin est aménagé sur un éperon rocheux face au grand paysage du Val de Loire. Le dessin, sans doute conçu par l'architecte Pierre-Bernard Lefranc, a été majoritairement conservé.

Le jardin offre une promenade en plusieurs étapes. Le jardin dit "de Naples" constitue le premier volet. Le visiteur poursuit son parcours en longeant les gradins de buis surplombant le vaste amphithéâtre de verdure dont la vallée de la Loire constitue le fond de scène. Vient ensuite, le "jardin d'orient" créé en 2005. C'est un jardin-cimetière, lieu de sépulture des compagnons de l'émir Abdelkader, décédés durant sa captivité à Amboise de 1848 à 1852.

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Parc et jardins du château de Valmer

Chançay (37)

Labellisé en 2004 avec renouvellement en 2009.

Inscription 01/05/1930 : les dépendances comprenant le pavillon Louis XIII, les terrasses et la chapelle creusée dans le rocher avec son autel.

Jardin régulier. Collection botanique, labyrinthe, potager-verger. Propriété privée, 60 ha.

Le domaine de Valmer est situé au cœur des vignobles de Vouvray. Les jardins accompagnent l’architecture du Petit Valmer, de la chapelle troglodytique de 1524 et des communs du XVII^e siècle.
Les jardins ont été aménagés sur des terrasses des XVI^e et XVII^e siècles qui épousent la pente du coteau sur 8 niveaux et plus de 30 mètres de dénivelé selon deux grands axes.
Des balustrades, des statues, des escaliers et des jets d'eau ponctuent ces jardins aux ambiances variées : panorama sur le paysage, charmille du XVIII^e siècle, douves où une collection d'hortensias rares s'abrite entre des contreforts d'ifs, terrasse des Fontaines Florentines, terrasse de Léda, terrasse des Vases d'Anduze et potager où se mêlent fleurs, fruits et légumes pour le plaisir des cinq sens et la curiosité du botaniste.

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Village jardin de Chédigny

Chédigny (37)

Labellisé en 2013.

Jardins de ville. Collection botanique, élément hydraulique, roseraie. 2317 ha et 565 habitants.

Le jardin de Chédigny n'est pas un jardin comme les autres : c'est un "village jardin".
Né il y a une quinzaine d'années, par la volonté de son maire Pierre Louault avec la collaboration d'André Eve, de Claudine Cothet et de Marie-Paul Guilbaud, il fut conçu afin de rendre la rue aux habitants, d'en faire un lieu de rencontre et de partage.
Les petits jardins se succèdent et serpentent le long des maisons du bourg : lianes et rosiers montent à l'assaut des façades, des portails. On compte près de 600 rosiers, anciens pour la plupart, accompagnés de milliers de vivaces, aromatiques, arbustes, plantes à bulbes et annuelles qui offrent une diversité et une floraison en toutes saisons.Ce jardin est une aventure humaine portée par un homme et un village précurseur, de ce qu'il est possible de faire.

Jardins du château de Chenonceau

Chenonceau (37)

Labellisé en 2004 avec renouvellement en 2009.

Classement 7/11/1962 : Parc.

Jardin à la française, labyrinthe, potager, parc boisé de 80 ha. Propriété privée.

Chef-d’oeuvre de la Renaissance, Chenonceau est directement inspiré du Ponte Vecchio. Grâce au rôle de premier plan qu’y ont tenu les “Dames“, l’empreinte féminine est partout présente…
C’est par son allée majestueuse, que le château se donne à découvrir. Les jardins de Catherine de Médicis et de Diane Poitiers soulignent l’élégance unique de son paysage, entre le ciel et l’eau. Du Jardin Vert, dessiné par Bernard Palissy, au labyrinthe italien et à l'harmonie florale du potager des fleurs...souffle l'esprit de Chenonceau.
De tout temps, le Château a porté un soin particulier et constant à l’entretien et à l’embellissement de ses jardins. La réalisation d’un labyrinthe et la création d’une promenade nocturne, font renaître l’art de vivre dans les jardins au XVIe siècle.

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Jardins de Conte de Fées du Rivau

Léméré (37)

Labellisé en 2004 avec renouvellement en 2009.

Jardin contemporain. Collection botanique, roseraie, labyrinthe, potager-verger. Propriété privée, 6 ha.

Ecrin du château médiéval, les jardins de contes de fées du Rivau sont des créations contemporaines qui revendiquent la modernité dans l’art des jardins.
Les visiteurs deviennent acteurs des 14 jardins qui entremêlent collections botaniques et inventivité jardinière, inspirés par la littérature et les légendes merveilleuses du Moyen-âge : le jardin des noeuds de lavande, le Potager de Gargantua, le Verger de Paradis, la forêt Enchantée, le Labyrinthe d' Alice, l'allée des senteurs, le Bois amoureux, le Chemin des Fées, le jardin des philtres d'amour, le jardin de la Princesse Raiponce, le Jardin Secret et ses roses odorantes.

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Jardin des Prébendes d’Oë

Tours (37)

Labellisé en 2004 avec renouvellement en 2009.

Inscription 17/04/2003 : le jardin en totalité.

Jardin urbain paysager. Élément hydraulique et fabrique  (kiosque rustique). Propriété publique, 4,5 ha.

Les Prébendes d'Oë constituaient autrefois une prairie marécageuse, draînée par un ruisseau dit "de l'Archevêque" où les terrains n'étaient qu'une varenne potagère. Dans la deuxième moitié du XIX^e siècle, l’architecte-paysagiste Eugène Bühler y aménage le parc actuel.
Véritable emblème de la ville de Tours, le jardin des Prébendes est un espace particulièrement propice à la promenade, la rêverie et la contemplation. Il recèle en effet une multitude de détails, une formidable variété de végétaux, d'essences, points d'eau, offrant des perspectives multiples sur une nature magnifiée.

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Jardins du château de Villandry

Villandry (37)

Labellisé en 2004 avec renouvellement en 2009.

Classement 04/09/1934 : façades et toitures du pavillon de l'Audience, cours, jardins, terrasses, pièces d'eau.

Jardin régulier. Élément hydraulique, labyrinthe, potager-verger. Propriété privée, 6 ha.

Les jardins du château de Villandry s'étendent sur trois niveaux de terrasses en déclive.

Lorsque Joachim Carvallo visite Villandry en 1906, il y découvre un parc dit “à l’anglaise”. Entre 1908 et 1918, il se consacre au dessin des tracés des jardins, s’inspirant de ceux de la Renaissance. Loin de n’être qu’une simple copie de jardins reproduits dans des traités d’architecture, les jardins de Villandry sont une réinvention et sont constitués du Jardin décoratif d'agrément, du Jardin d'amour, du Jardin de la musique, du Jardin des simples et du Jardin potager d'ornement.
Fidèles à Joachim Carvallo, ses descendants s’emploient à conserver et à faire évoluer le domaine de Villandry. Le jardin des Simples est une création des années 1970, quant au jardin du Soleil, inspiré d’un dessin de Joachim, il est inauguré en 2008 et fête le centenaire de la restitution de ces jardins.

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Arboretum de la Martinière

Veigné (37)

Labellisé en 2017

Propriété privée, 4 ha. Ouvert au public depuis 2000.

Le jardin a été créé sur une ancienne carrière de sable dans le milieu des années 1960. Près de quarante ans de plantations ont permis de sculpter un paysage où alternent bosquets et prairies. Des allées permettent un cheminement à travers les herbes et en sous-bois. Environ 1000 espèces d'arbres et arbustes ont été plantés et plus de 100 espèces de bambous.

Une digue sépare deux étangs avec, au fond sur la pente du coteau, une forêt de conifères.
A gauche, des groupes de feuillus mènent le visiteur à un pavillon de style Thaïlandais, puis à l'étang où s’épanouissent des nymphéas près d'une île.
A droite de la digue on parcourt les rives du second étang et traverse une forêt de bambous. Un pont surmonté d'une glycine mène à une île.

En remontant au pied du coteau on découvre la maison en bois entourée de végétation. Une serre est attenante à la maison. La visite s'achève à la maison, sous le haut-vent, au toit végétalisé.

L'arboretum de la Martinière expose tous les ans des artistes de "Land Art" de juin à novembre.