Jean Bardin, un des plus grands artistes du XVIIIe siècle
L’exposition Jean Bardin (1732-1809), le feu sacré réunit pour la première fois le corpus de l’artiste. Des tableaux provenant de cathédrales et églises françaises (Bayonne, Mesnil-le-Roi, Charmentray...), récemment restaurés, seront présentés aux côtés d’œuvres provenant des grands musées français (Louvre, Nancy...) et européens (Albertina à Vienne, Mayence...) ainsi que de collections particulières.
L’un des temps forts sera le cycle monumental des Sept sacrements, réalisé entre 1780 et 1791 pour la chartreuse de Valbonne et aujourd’hui conservée à la chartreuse d’Aula Dei à Saragosse. Cette série monumentale est exposée en France pour la première fois.
Les origines de l'exposition
Cette exposition, initiée en 2016 avec Frédéric Jimeno, spécialiste de l’artiste et commissaire scientifique de l’exposition, est le fruit de plusieurs années de recherches. Elle révèle un artiste parmi les principaux de son temps, dans les premières lueurs du néoclassicisme. Le catalogue de l’exposition constitue la première monographie du peintre et propose également une synthèse sur la naissance des institutions artistiques orléanaises sous son égide.
Jean Bardin (1732-1809), le feu sacré déploie ainsi un parcours allant de ses débuts dans l’atelier de Jean-Baptiste-Marie Pierre jusqu’à sa mort, qui laisse en héritage les fondements du musée des Beaux-Arts actuel qui ouvrira en 1825. Cette exposition est par ailleurs l’occasion d’évoquer l’entourage familial du peintre, à commencer par la figure de sa fille, Ambroise-Marguerite (1768-1842), artiste formée par son père, seconde femme peintre orléanaise connue après Thérèse Laperche (1743-1814), elle-même révélée au public en 2020 dans le cadre de l’exposition Jean- Marie Delaperche.
Exposition visible jusqu'au 30 avril 2023
Partager la page