Notices monographiques des 80 ensembles et résidences étudiés (5/80)

Si les investigations sur l'architecture du second XXe siècle datent maintenant d'une dizaine d'années, ce patrimoine reste largement moins reconnu par l'édilité et le public, d'où l'intérêt des recensements et des travaux monographiques proposés ici.
En toute logique, après la phase de recensement délimitant le corpus des ensembles et résidences à Marseille dans son extension, il s'est agit ici d'en réduire les contours pour en développer une plus grande compréhension, formalisée par les fiches monographiques. Par définition celles-ci ne rendent compte que d'un seul objet du corpus, mais l'ensemble des monographies constitue une collection portant ainsi sur une série d'objets analogues autorisant par la suite la construction de typologies, de classifications et de comparaisons.

5.1033 - Sainte-Geneviève

Saint-Tronc au sud du 10e arrondissement

références documentaires : Patrimoine XXe, architecture domestique
n° répertoire édition X ;: 1033, p 25. 2005
Conception & rédaction T. Durousseau arch., 2007
désignation : Sainte-Geneviève
211 boulevard Romain Rolland, quartier Saint-Tronc 13010
Lambert 3: latitude 3.07935 ; longitude 43.2742
Accès : métro n° 2 Bougainville - Dromel
bus 15 : Dromel - Escourtine , bus 17 : Dromel - Parc des Bruyères
propriétaire : HMP, 325 avenue de Frais Vallon, 13388 Marseille Cedex
programme : Groupe d'habitations de 339 logements HLM.
Maître d'ouvrage : Office Public d'Habitations à Loyer Modéré de la Ville.
Groupe de 8 immeubles, équipement résidentiel.
dates, auteurs : Travaux : de 1959 à 1961.
Jacques Berthelot (décédé dès l'origine du projet),
Max Graveleau, conception,
Albert Michel, exécution,
Entreprise, Zographos.
cf. notice : 1221- Paul Arène
sources : AD : 2071 W 15 (46.029), 165 W 377, 12 O 1755
Revue Marseille n° 58, mars 1965

Notice :

Sainte-Geneviève constitue une sorte de modèle moins abouti que la Cité Paul Arène, mais dans laquelle on retrouve les mêmes préoccupations. Un plan de masse ouvert, centré sur une tour orientée (sans ouverture au nord) et avec des galeries de liaison. Ces galeries relient la tour aux autres bâtiments, délimitent des espaces ainsi différenciés, et construisent une échelle piétonne et tactile soulignée par l'utilisation de la pierre ocre jaune en appareillage cyclopéen en soubassement et sur les entrées. Les galeries sont portées par d'élégantes colonnettes coniques en béton coffré. Certaines séquences des galeries jouent avec virtuosité des différences d'altitudes du terrain. À l'est, sur l'extérieur de l'équerre, les façades jouent sur des hiérarchies différentes. Doublement d'échelle avec les panneaux des séchoirs qui occupent deux étages. Condensation sur un véritable motif fait de trois balcons superposés, qui orne la façade de façon à faire de l'échelle domestique, des registres et des percements un fond d'où se dégage une composition plus ample. Le groupe d'habitation a beaucoup souffert d'une remise en teinte intempestive.

Fichiers associés :

- Carte du 10e arrondissement de Marseille
- Notice monographique documentée