1.1545 - La Granière
quartier Notre-Dame Limite, au nord du 15e arrondissement
références documentaires : Patrimoine XXe, architecture domestique
n° répertoire édition X : 1545, p 47. 2005
Conception & rédaction T. Durousseau arch., 2007
désignation : Résidence La Granière
35 chemin des Baumillons, quartier Notre-Dame Limite 13015
Lambert 3 : lat. 3.02914 ; long. 43.3824
Accès : métro n° 2 Dromel - Bougainville
bus n° 26 Bougainville - La Martine , bus n° 97 Canebière - Hôpital Nord
propriétaire : Syndicat des Copropriétaires de la Granière
Syndic : Foncia Vieux-Port, 1 rue Beauveau, 13001, 04 91 04 26 00programmeGroupe d'habitations de 445 logements.
Maître d'ouvrage : SA Parc Kalliste.
Ensemble de 6 immeubles.
dates, auteurs : Études 1958, livré en 1961.
Claude Gros, architecte DPLG.
Entreprise, Société Nationale de Construction.
cf. notice : 1544 - Parc Kalliste
sources : AD : 2071 W19 (52.701), 165W 403
TPFE T42, UP Marseille, Luminy
Doc. Claude Gros, Kulbach éditions, 1981
Notice :
Située sur le même penchant que le Parc Kalliste mais de l'autre côté du chemin de La Bigotte, La Granière n'en est pas seulement la poursuite, mais l'extension au sens où l'entend J.-P. Fortin. Il définit les figures en extension en ce qu'elles ne possèdent pas de limite ou plutôt, parce qu'elles s'inscrivent dans un territoire aux limites indéterminées. Chaque élément est dans un rapport d'égalité avec l'ensemble. Ainsi la cellule génère le bâti qui génère le plan de masse. Pourtant pour parvenir à cet équilibre de la figure, il faudra contourner l'emprise d'une usine et de petites constructions. D'où un plan non hiérarchique qui ne s'explique qu'à l'échelle de l'ensemble Kalliste-Granière dont le plan englobe le chemin de La Bigotte.
La Granière, c'est aussi la poursuite des façades réglées de Kalliste au moyen de la préfabrication. La travéation générale demeure et les panneaux reprennent de manière plus massive les bandeaux et les poteaux. En ce qui concerne les graviers lavés, ils sont remplacés par des grès cérames mélangés, annonçant avec les canevas le "pixel art".
Les éléments préfabriqués tirent parti de la saillie des bandeaux (retombée) pour recouvrir intégralement le linteau du panneau inférieur (rejingot). Recouvrement qui améliore l'étanchéité de la façade et restitue l'image structurelle d'origine qui allie poteaux et bandeaux.
Enfin, la teinte des panneaux en grès cérame est accordée avec les persiennes en bois dans un léger ocre rosé, mettant en valeur la structure en béton gris.
Fichiers associés :
- Carte du 15e arrondissement de Marseille
- Notice monographique documentée
© Thierry Durousseau, 2004-2005
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