La 24e édition du festival « Les Turbulentes » qui s’est tenue du 29 avril au 1er mai à Vieux-Condé dans le Nord a été inaugurée au Boulon, Centre national des Arts de la rue et de l’Espace public samedi 30 avril par Françoise Mascotto, présidente du Boulon et David Bustin, maire de Vieux-Condé en présence d’Arielle Fanjas, directrice régionale adjointe des affaires culturelles.
Après les prises de paroles accompagnées par Calixte de Nigremont, grand ordonnateur d’évènements, les invités ont pu découvrir le spectacle « Pulse » de la compagnie « Kiai » et « Fall in » de la compagnie « Presque siamoise ».
Les Turbulentes
Né un premier mai 1999, les Turbulentes - le festival des arts de la rue du Boulon - invite chaque année les habitants locaux et moins locaux à fouler le pavé durant trois jours dédiés aux arts vivants dans l’espace public. Ouvrant la saison des festivals, convoquant la profession de l’hexagone et de l’étranger, et quelques 35 000 festivaliers sur le week-end, les Turbulentes sont devenues l’un des plus importants rendez-vous nationaux des arts de la rue.
Déclaré d’intérêt communautaire par Valenciennes Métropole, ce festival qui fait la part belle à la création en offrant des « premières sorties » invite à chaque printemps, une trentaine de compagnies artistiques professionnelles de renommée régionale, nationale et internationale à se produire au Boulon et dans le centre-ville de Vieux-Condé. Théâtre de rue, cirque, danse, clown, marionnette, entresort, installation, performance…
Le Boulon - Centre national des Arts de la rue et de l’Espace public
Implanté à Vieux-Condé, dans le bassin minier, le Boulon a inscrit son action dans le champ des arts de la rue à partir de 1999 avec tout d’abord la création de son festival « Les Turbulentes » puis au travers de la mise en vie en 2002 d’un projet au sein d’une ancienne friche industrielle. La reconnaissance de son projet et de son rôle de référence en région Nord - Pas de Calais a permis d’aboutir à la réhabilitation du lieu en 2010.
Composée de deux grandes halles, d’un espace de diffusion modulable, d’une fabrique équipée d’ateliers techniques, d’espaces de répétition, de pratiques, de convivialité, d’un chapiteau, l’architecture du Boulon joue de l’allégorie des espaces publics et laisse libre cours à de multiples scénographies.
A partir de cet outil unique au sein duquel les onctions dialoguent, le Boulon cherche à instituer un autre rapport aux populations en combinant plusieurs dimensions de travail : le soutien à la diffusion avec une saison « arts de la rue » et un festival de dimension euro-régionale ; l’accompagnement à la création au travers de l’accueil de compagnies en résidence d’écriture, de répétition, de fabrication et l’ouverture des chantiers de création aux publics ; le développement des pratiques et la mise en œuvre de projets de territoire. Faisant de la question sociale et de la question urbaine un des enjeux majeurs de son travail, le Boulon imagine avec les artistes, les populations, les acteurs locaux, des projets de création ayant trait à la construction du lien social et au processus de construction de la ville.
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