Des conférences inspirantes pour nourrir la réflexion

• Thierry Paquot, philosophe et urbaniste, a exploré les évolutions historiques de l’espace public, des cafés d’Habermas aux défis contemporains posés par la fragmentation urbaine, entre autres dans les « gated communities ». Il a plaidé pour un urbanisme plus ludique et inventif, en faveur d’espaces d’aventure notamment pour les enfants.
• Luc Gwiazdzinski, géographe, a mis en lumière l’ « espace du faire » : des ZAD (Zones à Défendre) aux initiatives citoyennes, il a présenté l’espace public comme lieu d’expérimentation et d’interaction. Il a interrogé la temporalité des villes et proposé une vision des espaces publics comme « tiers-lieux » facilitant les rencontres inattendues.

Barnabé Louche, directeur de la culture et du mécénat à l’AP-HP, auditeur de la Session 23-24, a ensuite présenté l’histoire et la richesse patrimoniale de la chapelle de la Pitié-Salpêtrière, tout en évoquant la politique culturelle et artistique de cet espace hospitalier unique lors d’une visite clôturant la matinée du premier jour du module. 

Pascal Le Brun Cordier, directeur artistique de la ZAT (Zone Artistique Temporaire) à Montpellier, spécialiste des projets culturels dans l’espace public, a prononcé la conférence de clôture du deuxième et dernier jour de module, questionnant l’avenir de l’espace public comme notion comportant aussi bien une dimension spatiale que sociale et politique.

Huit thématiques pour une réflexion transversale sur « l’espace public »

Les groupes de travail ont restitué durant ces deux journées leurs travaux clôturant ainsi une année passée à explorer des thématiques d’une grande diversité, avec comme fil conducteur « Espace public et culture » :

• La création dans l’espace public
• Le bénévolat dans la culture
• Les réseaux-sociaux
• Les espaces publics comme reflet des transformations sociétales
• La prise en compte du corps dans les politiques culturelles
• Les lieux culturels d’hospitalité
• Le management des structures culturelles
• Les paysages comme bien commun culturel

Passionnants par leurs contenus, par la forme aussi des restitutions auxquels les auditrices et auditeurs ont pris le plus grand soin, ces rapports ont aussi révélé une grande complémentarité et transversalité entre les rapports : corps, hospitalité, paysage, offres culturelles de proximité et bien d’autres sujets ont ainsi alimenté ce moment de réflexion sur deux journées.

Ce dernier module s’est clôturé par la remise des titres des auditrices et auditeurs.

Une année de mobilisation collective

Au-delà de l’engagement des auditrices et auditeurs et des qualités de réflexion et d’analyse qui ressortent de ces travaux, c’est cette disponibilité à accueillir la pluralité des idées qui ressort de ces travaux.