Groupe 4 de la Session 19-20
L’usage d’un bâtiment est aussi la meilleure garantie de sa conservation. Comment réinvestir le patrimoine bâti délaissé avec de nouveaux usages qui assurent à la fois son financement et une revitalisation sociale des localités d’ancrage de ces bâtiments ?
Quel rôle du secteur privé ? Quelles sont les modalités d’adaptation nécessaire de la part des régulateurs publics ? Quelle nouvelle forme d’engagement public qui puisse accompagner les projets ?
RÉFÉRENTE : Manuelle GAUTRAND, Architecte
Membres du groupe :
- Fanny BANNET, Associée et directrice des opérations de la Société MANIFESTO
- Florence DECLAVEILLÈRE, Architecte des Bâtiments de France, Cheffe de l’unité départementale de l’architecture et de la Conservation des monuments historiques de la Martinique
- Alice DESPREZ, Directrice Culture-Animation-Patrimoines dans la Ville et Métropole de Brest
- Marie-France LUCCHINI, Directrice promotion arts vivants et contemporain de la Ville du Havre
- Delphine SAMSOEN, Directrice des Ressources Humaines du Centre des monuments nationaux
- Valérie TRAVIER, Directrice adjointe déléguée des Affaires Culturelles d’Occitanie
Groupe 6 de la Session 19-20
Puissants leviers de développement, les entreprises comme les acteurs culturels participent au dynamisme économique des territoires.
Relevant une méconnaissance relative des entreprises pour le secteur culturel et des acteurs culturels pour le monde de l’entreprise, le rapport met en exergue les interactions positives à développer : nombreuses compétences entrepreneuriales qui peuvent être mises au service des opérateurs culturels, accompagnement des entreprises par de ce dernier sur toutes les questions relatives à leur responsabilité sociale et territoriale, comme sur les questions d’attractivité et de culture d’entreprise.
RÉFÉRENT : Jean-Paul CLUZEL, Président de l’Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles
Membres du groupe :
- Pierre BEFFEYTE, Gérant de l’entreprise Scène et Public, Président du Festival Off d’Avignon
- David-Jonathan BENRUBI, Directeur du Labo-Cambrai, Direction générale des médias et des industries culturelles du ministère de la Culture et communauté d’agglomération de Cambrai
- Chloé BERON, Directrice générale du Centre International des Arts en Mouvement (CIAM)
- Jean-Frédéric CREMET, Secrétaire général du Musée national de la Marine
- Anne DENIS-BLANCHARDON, Diplomate, Première conseillère, Ambassade de France à Singapour
- Philippe FOLLIOT, Sénateur du Tarn
- Étienne GUEPRATTE, Préfet honoraire et Président de EGC et Associés
Groupe 1 de la Session 20-21
Évènements culturels et pratiques éco-responsables
Expositions, spectacles, festivals, évènements éphémères sur l'espace public, installations, rencontres : le secteur culturel est à l'origine de nombreux évènements dont la production doit être repensée dans son ensemble pour limiter son impact environnemental. Ces changements à opérer s'entendent tout autant dans les modes de production dans l'incitation des publics à modifier leurs usages, dans la diffusion des œuvres sur les territoires, mais aussi dans la conception même des évènements.
Comment concevoir autrement les évènements culturels ? Quels nouveaux modèles de monstrations et de rencontres inventer, conciliant sobriété, liberté et ambition artistique ? Quels dispositifs de soutien peuvent être mis en place pour accompagner ces efforts ?
Référent : Pierre BEFFEYTE, Président du Festival Off d’Avignon
Membres du groupe :
- Pascal BOIS, Député de l’Oise
- Vincent BOUAT-FERLIER, Conservateur en chef du patrimoine, Chef du projet muséographique du musée national de la Marine
- Xavier FOURNEYRON, Directeur général adjoint des services de la ville de Lyon, en charge de la culture et du patrimoine
- Pauline GUELAUD, Conseillère artistique, chargée de mission pour la commande publique à la DGCA, Ministère de la Culture
- Dominique MULLER, Délégué à la musique, DGCA, Ministère de la Culture
- Céline PAUL, Conservatrice générale du patrimoine, Directrice du musée national Adrien Dubouché de la Cité de la céramique - Sèvres & Limoges
Groupe 2 de la Session 20-21
Être économiquement viable et durable à la fois : un enjeu pour les industries culturelles et créatives
La démarche des États généraux des industries culturelles et créatives s’est fixé pour objectif d’étudier finement la filière pour en définir et approfondir des enjeux de structuration économique. Elle a notamment permis d’identifier cinq pistes d’initiatives ayant vocation à alimenter la feuille de route du Comité stratégique de filière (CSF) d’ici la fin de l’année 2020. Parmi ces cinq pistes figure « l’accroissement de l’engagement social et environnemental des ICC ».
Comment accompagner la structuration de ce secteur économique important et complexe sur les objectifs de développement durable ? Qu’il s’agisse de la mode, du jeu vidéo, de l’audiovisuel, ou encore du secteur du livre, les enjeux économiques et sociaux d’un changement de paradigme dans les modes de production et de distribution sont considérables.Comment accompagner au mieux la transition ?
Référente : Aude ACCARY-BONNERY, Secrétaire générale adjointe du ministère de la Culture
Membres du groupe :
- Emmanuelle CHARRIER, Chargée de mission parcours professionnels dans l’enseignement supérieur, DGCA, Ministère de la Culture
- Gilles DUFFAU, Responsable de projets e-culture et patrimoine à la direction de l’investissement de la Caisse des Dépôts
- Raphaëlle HACCART, Directrice du développement du Palais de Tokyo
- Luc HERITIER, Conseiller référendaire de la Cour des comptes, Vice-président de la chambre régionale des comptes Grand Est
- Brigitte KUSTER, Députée de Paris
- Olivier LERUDE, Haut fonctionnaire chargé du développement durable, Ministère de la Culture
Groupe 5 de la Session 20-21
Entre potentiel de création et risque de dilapidation des ressources, un numérique culturel à inventer
La crise sanitaire et le confinement ont provoqué une accélération sans précédent des usages culturels numériques. Cette accélération a rendu encore plus visibles les potentialités du numérique pour la création comme pour la diffusion. Elle a aussi confirmé les risques de précarisation potentielle des producteurs de contenus, peu reconnus dans la chaine de valeur, mais aussi, paradoxalement, d’accroissement des inégalités de fait dans l’accès des usagers aux ressources. A ces points d’attention déjà repérés, comme ceux concernant les questions de souveraineté, de sécurité et de libertés publiques, s’ajoutent aujourd’hui la question de la soutenabilité de l’économie numérique dans son ensemble, au fur et à mesure qu’on découvre son impact considérable sur le plan énergétique et environnemental (exploitation des terres rares).
Comment concilier l’extraordinaire apport du numérique dans le domaine culturel et la nécessité d’un fonctionnement plus sobre ? Les acteurs culturels peuvent-ils être porteurs de solutions pour ces enjeux ?
RÉFÉRENT : Bruno ORY-LAVOLLÉE, Conseiller-maître à la Cour des Comptes
Membres du groupe :
- Romain BONENFANT, Chef du service de l’Industrie, Direction Générale des Entreprises, Ministère de l’Economie et des Finances
- Sébastien CARNAC, Fondateur et directeur général de l’association « Aquitaine Culture »
- Hélène DRON, Secrétaire générale de la direction régionale des affaires culturelles des Hauts-de-France
- Laurence KORENIAN, Déléguée adjointe à l’information et à la communication, Ministère de la Culture
- Isabelle NYFFENEGGER, Sous-directrice aux Affaires européennes et internationales au ministère de la Culture
- Nathalie THÉPOT, Présidente de la société « BIM BOOM consulting »
Groupe 7 de la Session 20-21
Pérennité et résilience économique : inscrire la culture dans le temps long de la société
Le secteur culturel a été touché de plein fouet par la crise sanitaire. Qu’il s’agisse des acteurs publics ou privés, subventionnés ou non, les conséquences du confinement et des mesures de distanciations physique se feront sentir sur le long terme, et imposent, à la mesure des changements d’usage, des modifications parfois profondes des offres, des modes de fonctionnement, et partant, des modèles économiques existants. Plus largement, la question de la résilience économique aux crises potentielles dans les années futures se pose avec une acuité particulière pour les acteurs culturels.
Comment préparer ces différents acteurs à faire face et à opérer les mutations nécessaires ? Quelles adaptations envisager dans les modes de gestion, quels nouveaux modes de gouvernance, quelles coopérations public-privé, quels investissements stratégiques envisager pour que l’impératif écologique ne se dissolve pas dans la contrainte économique, mais permette au contraire de mieux faire face à l’incertitude ?
RÉFÉRENT : Steven HEARN, Président-Fondateur de Scintillo, incubateur culturel
Membres du groupe :
- Fadi BOUSTANI, Adjoint à la directrice des publics, Bibliothèque nationale de France
- Katia CARTACHEFF, Directrice des opérations pour le Louvre Abu Dhabi, Agence France-Muséums
- Sébastien FERRIBY, Conseiller politiques culturelles et éducatives de l’association des maires de France et des présidents d’intercommunalité
- Amel NAFTI, Directrice générale de l’École supérieure d’art et design de Grenoble Valence
- Sylvie ROBERT, Sénatrice d’Ille-et-Vilaine
- Éric SOULIER, Conseiller de coopération et d'action culturelle, Ambassade de Nouvelle-Zélande
- Christophe THIEBAUT, Expert-comptable et commissaire aux comptes, dirigeant fondateur de la société « Gestion & Stratégies – Auditoria »
Groupe 4 de la Session 21-22
Ressources économiques des lieux culturels : vers une hybridation des modèles ?
La fermeture prolongée des lieux culturels n'a pas seulement provoqué une baisse brutale des ressources de billetterie, rendant nécessaire une intervention publique d'urgence pour compenser ces pertes : elle a mis en lumière, de façon plus globale et plus structurelle, les limites et les fragilités, variées, des modèles économiques de ces lieux. Si les situations sont diverses selon les secteurs, si les statuts de ces lieux et leur appartenance sont ou non reliés à des réseaux garantissant un financement public contractualisé dans la durée, ils sont malgré tout tous confrontés a un risque de resserrement des financements publics et d’essoufflement de stratégies pourtant récentes de recherche de ressources propres.
Dès lors, comment organiser leur résilience et augmenter leur capacité à faire face aux risques financiers ? En particulier, comment les politiques publiques peuvent-elles réorienter le cadre du soutien public et accompagner la diversification des ressources privées en favorisant une réflexion de fonds sur les politiques des publics et leurs impacts en termes de billetterie, et en engageant la réflexion sur la mise en place de nouvelles formes de partenariats avec le privé, dépassant la logique stricte du mécénat ?
RÉFÉRENT : BRUNO ORY-LAVOLLÉE, Conseiller maître à la Cour des comptes
Membres du groupe :
- Michèle ANTOINE, directrice des expositions, Universcience (Cité des sciences et de l’industrie-Palais de la découverte)
- Jean-Baptiste BOULANGER, chef de l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine (Udap) du Vaucluse, direction régionale des affaires culturelles de Provence-Alpes-Côte d'Azur
- Amélie CHATELLIER, déléguée générale de L’Agence du court métrage
- Stephan HERNANDEZ, directeur de « ARTIS-le lab », agence régionale culturelle de Bourgogne-Franche-Comté
- Kara LENNON CASANOVA, directrice du mécénat, Bibliothèque nationale de France
- Vanina PAOLI-GAGIN, sénateur de l’Aube, avocat au Barreau de Paris
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