Vous savez la responsabilité particulière de mon ministère et l’importance de son engagement dans ce domaine. À l’écoute de la société civile, des entreprises, et des fondations, il en a porté toutes les avancées législatives depuis vingt-cinq ans – je pense en particulier à la loi du 1er août 2003 qui est à l’origine d’un développement sans précédent de la générosité au service de l’intérêt général dans notre pays.
Cette loi, aujourd’hui considérée comme l’une plus abouties au monde, ne mérite que peu de retouches. Je souhaiterais personnellement qu’une nouvelle mesure soit votée en faveur des petites et moyennes entreprises. Je l’ai évoqué récemment devant une commission de l’Assemblée nationale, chargée, sous la présidence de Michel Herbillon, de rendre un rapport sur le mécénat culturel. L’écoute était très favorable, mais le contexte budgétaire l’est, comme vous l’imaginez, beaucoup moins.
Au contraire, ce même contexte fait qu’aujourd’hui nous aurions plutôt à défendre cette législation remarquable. Vous savez qu’au milieu de ce mois, deux amendements parlementaires ont failli remettre en cause le dispositif concernant les dons des particuliers en les assimilant aux « niches fiscales ».
La mobilisation du secteur philanthropique, en particulier de la Fondation de France, du Centre français des fondations et de France Générosités notamment, que je tiens à saluer ici, la ligne de défense adoptée par mes collègues du Gouvernement et moi-même, auront finalement abouti au retrait du premier de ces projets, et au rejet du second.
Le préjudice aurait en effet été grave pour le monde associatif en particulier, mais cela est vrai également pour toutes les œuvres d’intérêt général, publiques ou privées. Restons donc vigilants.
Ce qu’il convient de renforcer de plus en plus, c’est, dans le domaine culturel comme dans tant d’autres, la collaboration entre le public et le privé. Ce n'est pas seulement de financements dont il s'agit, mais également de compétences, dont la complémentarité est évidente. L’enjeu est à la fois économique et social.
À ce sujet, je voudrais rapidement évoquer devant vous l’idée que j’ai lancée, voici un an, de la création d’un fonds de dotation pour la démocratisation culturelle. La lutte contre toutes les formes d’exclusion, pour la cohésion sociale et la reconnaissance de la diversité passe nécessairement par une mobilisation renouvelée en faveur de la démocratisation culturelle. Il s’agit là d’une ambition et d'une responsabilité de plus en plus partagées entre la sphère privée et les pouvoirs publics. Les grandes entreprises, à travers leurs fondations, accomplissent déjà un travail remarquable dans les quartiers, les hôpitaux, les écoles et les prisons, en soutenant des centaines d’associations et d’organismes publics qui œuvrent quotidiennement – et le plus souvent dans l’anonymat - à créer ou recréer du lien social, en favorisant l’accès de tous à la culture et à la création. Avec les jeunes, notamment, elles contribuent ainsi à former le public de demain de nos festivals et de nos musées, et à faire émerger de nouveaux acteurs de la culture. Plusieurs chefs d’entreprise, fondations et philanthropes ont déjà adhéré à ce fonds en lui apportant financements et moyens. Il sera donc créé d’ici la fin de l’année.
La mission du fonds « InPAct. Initiative pour le partage culturel » - tel est son nom - sera donc de croiser l’expertise du privé et du public sur ces questions de démocratisation, et d’apporter soutien et visibilité aux acteurs, notamment associatifs, les plus exemplaires et les plus innovants. Nous les choisirons ensemble.
Vous êtes tous de grands professionnels du mécénat, il est donc légitime et important que le ministre de la Culture et de la Communication vous tienne informé de ses initiatives dans votre domaine d’action, au moment où il veut vous exprimer sa reconnaissance et son amitié.
Chère Elisabeth Delorme,
Historienne et géographe de formation, vous vous êtes très tôt intéressée aux sciences de l’éducation et à la transmission des savoirs - ce qui vous a orientée d’abord, lors de votre entrée chez Electricité de France, vers les ressources humaines.
Issue d'univers familial où la culture était très présente, vous l’intégrez comme un élément majeur de formation pour les cadres de votre entreprise : « Sortir du contexte professionnel », dites vous, « par le biais de films, de pièces de théâtre ou de romans, permet de prendre une distance critique par rapport à soi-même ».
Partie au Conseil général de Charente-Maritime comme directrice de cabinet du président, vous allez consacrer une grande part de votre énergie à la mise en valeur du patrimoine de ce magnifique territoire et à la diffusion de la création contemporaine. Vous œuvrez notamment en faveur des sites Vauban, classés au patrimoine mondial, mais aussi à la valorisation du patrimoine côtier ou encore à la Citadelle de Brouage.
Vous êtes aussi à l’origine de la sauvegarde de Fort Boyard, aujourd’hui connu de tous.
Dans le cadre de vos fonctions, vous êtes par ailleurs très attentive à la présence de la culture dans le monde rural. Vous avez ainsi contribué à la création à Saint-Jean-d’Angély, d’un Centre de Culture européenne, dont le réseau sera bientôt sous l’égide de la Fondation Hippocrène à laquelle j’ai eu le plaisir de remettre récemment la distinction de Grand Mécène de la Culture. Les plus beaux spectacles d’Avignon y seront présentés. « L’éducation artistique et la démocratisation culturelle », dites vous, « vont de pair avec la formation des citoyens que nous sommes ».
En 1995, Pierre Gadonneix, président directeur général d’EDF-GDF vous appelle à ses côtés pour créer la Fondation d’entreprises GDF, où vous allez œuvrer pour l’épanouissement des jeunes par la culture, et où vous mettez en place un remarquable programme de restauration de vitraux conjugué à une démarche de commande publique en faveur de la création contemporaine. L'objectif est double : favoriser les métiers d'art - celui de maître verrier - et la création, en contribuant ainsi à la renaissance du vitrail. Vous tissez alors des liens très étroits avec mon ministère et sa direction du patrimoine.
La question des territoires, c'est aussi pour vous la sauvegarde de leur environnement. La fondation GDF s’implique sous votre impulsion dans la réhabilitation de la Pointe du Raz et du Cirque de Gavarnie. Vous contribuez, aux côtés d’Anne Vourc'h, à la création du réseau des Grands Sites de France.
Enfin, vous œuvrez, à travers la Fondation GDF, à la démocratisation culturelle : je citerai par exemple le soutien apporté à Unis-Cité dans le cadre de Lille Capitale Européenne de la Culture ou encore à Zarina Khan pour ses ateliers d’écriture dans les collèges.
Lorsque vous rejoignez, toujours à la demande de Pierre GADONNEIX, la Fondation EDF, vous êtes donc une des figures les plus en vue du mécénat culturel, où se déploie votre sensibilité, vos capacités de discernement, et vos grandes qualités relationnelles. Je vous suis particulièrement gré du soutien que votre fondation a apporté à des projets et des établissements de mon ministère comme Les Portes du temps, Monumenta 2011, le Centre des monuments nationaux, le Studio 13-15 du Centre Georges Pompidou, la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, ou le musée du Quai Branly, pour ne citer que quelques exemples.
Je forme des vœux pour que cette relation à laquelle nous sommes particulièrement attachés se poursuive sous la présidence d’Henri PROGLIO, qui a élargi vos missions aux sciences et à la solidarité internationale sans perdre de vue la culture et son importance dans la cohésion sociale.
C’est donc avec une très grande joie, cher Elisabeth Delorme, qu’au nom de la République française, nous vous faisons Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
Chère Bénédicte Menanteau,
Avant d’évoquer votre action depuis trois ans en tant que déléguée générale d’ADMICAL, auprès d’Olivier Tcherniak, permettez-moi de rappeler quelques étapes de votre remarquable parcours professionnel.
Tout d’abord diplomate, vous avez été en poste au Maroc, aux États-Unis puis auprès des Nations-Unies. Je voudrais notamment souligner que vous avez occupé les hautes fonctions de Vice-Consule de France à Chicago de 1983 à 1985.
Vous avez ensuite rejoint Paris et le monde de l’entreprise en devenant, de 1990 à 1996, directeur de la communication financière hors-média chez EUROFI, Bélier Corporate puis Euro RSCG Finances.
En 2001, vous vous entrez résolument dans l’univers du mécénat et de la philanthropie, en créant la Fondation MOTRICE, reconnue d’utilité publique, la première consacrée à l’infirmité motrice cérébrale de l’enfant. Vous menez cette œuvre en partenariat avec des associations de parents d’enfants handicapés et le ministère de la Recherche.
Vous êtes également appelée à créer et à diriger la Fondation d’entreprise L’OCCITANE, où vous mettez-en place des programmes d’intérêt général en France, au Brésil, au Bangladesh et en Afrique de l’Ouest autour de trois axes : l’entreprenariat des femmes des pays pauvres, le soutien aux déficients visuels et aux détenteurs des savoirs de la nature. C’est dans ce cadre qu’en mai-juin 2006, à l’occasion de Rendez-vous aux jardins, vous installez, au cœur du Palais Royal, en partenariat avec Truffaut, un jardin labyrinthe éphémère qui promène les visiteurs dans des méandres de lavande, de verveine, de menthe, de sauge et de roses - avec un très grand succès dont ce ministère se souvient.
En septembre 2009, enfin vous prenez la tête d’ADMICAL, comme déléguée générale, sous la présidence d’Olivier TCHERNIAK. Vous développez les activités de cette association pour la rendre plus proche encore des entreprises mécènes, de leurs projets, besoins et attentes, dans un objectif unique : développer le mécénat d’entreprise dans tous les domaines d’intérêt général, et notamment la culture, avec le souci de sensibiliser particulièrement les PME, ce qui rejoint l’action de mes services, et je vous en remercie vivement.
Vous êtes également administrateur du CEREC, le réseau européen, fondé en 1991 avec le soutien de la Commission européenne et de grandes fondations européennes représentatives du mécénat dans le domaine de l’art et de la culture.
Plus récemment, vous avez été invitée à rejoindre le Haut Conseil de la vie associative, instance créée auprès du Premier Ministre et installée le 20 octobre dernier par mon collègue Luc Chatel. Je rappelle qu’elle a pour mission d’enrichir le dialogue entre les pouvoirs publics et le monde associatif.
Enfin, je n’oublierai pas de souligner que, de 1996 à 2004, vous avez créé et géré un atelier de sculpture à Paris, et que vous continuez de mener, dans ce domaine, un travail personnel.
Je suis très heureux de rendre hommage à votre parcours et à vos engagements.
Chère Bénédicte Menanteau, au nom de la République française, nous vous faisons chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
Cher Stéphane Martinez,
Ce sont les valeurs du sport, que vous avez pratiqué à un haut niveau, et votre attachement à votre famille qui ont été déterminants dans votre parcours et dans votre engagement pour le mécénat.
À l’âge de 22 ans, vous avez en effet pris, avec votre frère jumeau, la tête de MARYSPORTS, entreprise familiale de 40 salariés, spécialisée dans la conception et la fabrication d’équipements sportifs destinés aux collectivités et de matériels d’athlétisme. Votre esprit de compétition vous amène à voyager – vous étiez me dit-on à São Paulo ces derniers jours – pour développer les performances de votre entreprise à l’export.
Votre ouverture d’esprit et votre capacité à œuvrer pour l’intérêt général vous destinaient à exercer au sein de la Chambre de commerce et d’industrie du Maine-et-Loire, dont vous êtes l’un des élus, des missions principalement liées au rapprochement des entreprises et des autres acteurs économiques, politiques, sportifs et culturels : créer des liens pour, dites-vous, « un meilleur positionnement de l’entreprise dans son environnement ».
En tant que Président de la Commission information économique et produits au sein de cette Chambre de commerce, vous êtes à l’origine d’une fondation d’entreprise exemplaire, Mécène & Loire, qui depuis 2007 rassemble 24 entreprises du Maine-et-Loire et soutient des projets et des porteurs de projets particulièrement innovants et originaux dans les domaines de la Culture, de la Solidarité, du Sport, de l’Environnement et de la Science . Vous y avez récemment créé un important prix pour la photographie, domaine vous le savez, qui me tient particulièrement à cœur.
En tant que président, vous travaillez actuellement avec votre équipe au renouvellement de cet organisme, qui a fait des émules dans plusieurs régions, sous l’impulsion de nos partenaires du monde économique et de nos directions régionales des affaires culturelles : je pense en particulier à la Fondation Mécénat Catalogne et à la fondation d’entreprise qu’est en passe de créer la Chambre de commerce et d’industrie de Caen, en étroite liaison avec la DRAC Basse-Normandie.
Pour Mécène & Loire, votre objectif est de porter le nombre des entreprises fondatrices à 40 et d’en doubler la dotation, en vous concentrant notamment sur des projets culturels.
Je tiens à vous remercier personnellement, cher Stéphane Martinez, de cette remarquable application de la charte pour le développement du mécénat culturel signée en 2005 entre l’Assemblée des Chambres françaises de commerce et d’industrie et mon ministère - charte que j’ai, vous le savez, tenu à renouveler l’an dernier.
Cher Stéphane Martinez, au nom de la République française, nous vous faisons Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
Cher Frédéric Néraud,
Diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris, section service public, et ancien élève de l’École Nationale d’Administration, vous avez commencé une carrière publique en occupant successivement, comme administrateur civil, deux postes au ministère de l’Intérieur : le premier à la direction générale des Collectivités locales, puis celui de conseiller technique du secrétaire d’État aux Collectivités locales. Vous avez ensuite rejoint le ministère de la Justice puis le ministère de l’Économie et des Finances, avant de devenir directeur au Crédit Local de France, en charge des questions relatives à l’aménagement du territoire et à la décentralisation. Vous réunissez donc à la fois le profil d’un grand serviteur de l’État et celui d’un homme de l’entreprise.
À cela s’ajoute des mandats électifs de premier plan : maire-adjoint puis maire de Dordives, entre 1995 et 2010, vous êtes élu au Conseil général du Loiret en mars 2008. Vous en êtes le vice-président de la Commission des affaires sociales, culturelles et de la jeunesse, et le chargé des affaires culturelles. Vous êtes par ailleurs, depuis 1997, Vice-président de la Communauté de communes des Quatre-Vallées, en charge de la culture, du patrimoine et du tourisme , ainsi que Président de l’Association rurale de culture cinématographique depuis 2008, et membre du Conseil d’administration de Culture O’Centre, l'Agence Culturelle la Région Centre.
Ce parcours dans la haute administration de l’État, votre expérience du secteur bancaire et associatif et vos mandats électifs faisaient certainement de vous un candidat idéal à direction de la Fondation du Patrimoine, où vous êtes entré en 1998, comme chargé de mission auprès du Président, avant d’en devenir le directeur général-adjoint puis, en 2002, le directeur général, poste que vous occupez toujours.
À cette grande Fondation reconnue d’utilité publique, créée en 1997 par une loi de part la volonté de l’État, vous avez su donner, en bénéficiant de la confiance de deux présidents successifs, Édouard de Royere et Charles de Croisset, mais aussi de très grands mécènes, un dynamisme et un souffle exceptionnels. Le rôle que joue la Fondation dans la sauvegarde du petit patrimoine a fait sa réputation ; le patrimoine protégé ne lui échappe pas non plus depuis qu’en 2007, à la demande de ce ministère, vous avez accepté d’en faire le véhicule premier du mécénat en faveur des travaux de conservation, de restauration et d’accessibilité des monuments historiques privés.
Les opérations lancées et animées par la Fondation du patrimoine sous votre autorité se comptent par centaines. Elles contribuent à faire prendre conscience aux citoyens à travers toute notre pays de leur responsabilité face à leur patrimoine. Je n’hésiterais pas à dire que c’est à vous, à vos équipes et à vos délégués en région que revient principalement le mérite d’avoir développé ce qu’on appelle le « mécénat populaire » en faveur des monuments, petits et grands, qui concourent à la beauté et à l’attractivité des nos territoires. Et je constate que cette action exemplaire s’étend progressivement à d’autres secteurs de la vie culturelle - même s’il nous reste beaucoup à faire pour inciter PME et particuliers à soutenir la vie culturelle, facteur de dynamisme économique et de cohésion sociale.
C’est donc avec fierté et reconnaissance, cher Frédéric Neraud, qu’au nom de la République française, nous vous faisons chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
Last but not least, Cher Olivier Tcherniak,
Titulaire d’un doctorat en économie de Paris-Dauphine, après un post-doctorat d’économie à l’Université de Californie à Los Angeles, vous débutez votre carrière en 1976 à la Direction générale des Télécommunications.
Après diverses responsabilités, vous devenez directeur de la Communication du groupe France Télécom à sa création en 1987, puis, de 2004 à 2010, Directeur Mécénat et Solidarité. C'est à ce titre que vous êtes à l’origine de la Fondation Orange, dont vous êtes le Secrétaire général en même temps que Vice-Président de la fondation Cité des Télécom. En 2008, vous êtes élu président d’ADMICAL.
Nous le savons tous ici ce soir : vous avez donné à la Fondation Orange un rôle majeur dans le financement de la musique vocale et l’accompagnement des artistes et des ensembles musicaux : la Chapelle Royale, Il Seminario Musicale, A Sei Voci, Organum, Accentus, Musicatreize, Doulce Mémoire, Indigo, Cinq de Cœur, Matheus, Elyma ou les Talens Lyriques. Vous soutenez la formation et l’insertion professionnelle des chanteurs, vous vous engagez en faveur des festivals et de productions d’opéras… En novembre, la Fondation Orange, que vous avez quittée pour prendre une retraite très active, a organisé la 20e « Nuit des Voix », un rendez-vous très reconnu par le milieu musical et culturel qui contribue à la visibilité de nombreux artistes et des fondations. C’est une grande réussite dont l’initiative vous revient.
Faire émerger les talents, et permettre au plus grand nombre d’avoir accès à la culture, cela a toujours été chez vous un engagement fort, tant dans votre vie personnelle que professionnelle. Je rappelle que vous êtes, en autres, le président de l’association Music’O Senior, qui propose des concerts lyriques aux personnes âgées dépendantes vivant en établissements, et que vous réalisez bénévolement des enregistrements audios de magazines culturels pour une association dédiée aux personnes non-voyantes. À cet égard, vous menez une action exemplaire en faveur de la démocratisation culturelle.
En tant que président d’ADMICAL depuis 2009, responsabilité dans laquelle vous avez succédé à Jacques RIGAUD, vous êtes un fervent défenseur de la cause du mécénat culturel en général, et plus particulièrement du mécénat dédié à la création. Vous avez notamment créé au sein de cette association une Commission Culture, réunissant entreprises mécènes et personnalités du monde culturel, pour dessiner les nouveaux contours du mécénat et inventer l’avenir de l’engagement des entreprises dans ce domaine.
Je vous félicite également, au nom de mon ministère, d’avoir eu l’idée et d’avoir publié, dans le cadre de votre présidence d’ADMICAL, une charte du mécénat d’entreprise qui en exprime l’essence et l’intérêt pour les différents acteurs. Ce document important, qui a réuni de nombreuses signatures, devrait inspirer, à mon sens, les applications qui sont faites de notre législation.
C’est sans doute à la fois par fierté et discrétion que vous n’avez jamais sollicité une distinction que vous méritiez depuis longtemps.
Cher Olivier Tcherniak, au nom de la République française, nous vous faisons chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.