Le Ministre a déclaré que cette réforme préfigurait une voie dans
laquelle « l’Etat, dans son action renouvelée au service de la presse,
participe à la fois à l’investissement productif et à l’innovation et prône
par ailleurs une politique active en faveur du capital humain, au service
du pluralisme de l’information, de la diversité des publics et des
opinions. ».
Les représentants des éditeurs réunis au sein de l’instance présidée
par Roch Olivier Maistre, ont confirmé leur accord avec les trois
principaux axes de la réforme autour d’une gouvernance et d’un espace
de dialogue rénovés, d'un partenariat public/privé renouvelé autour du
principe de contractualisation, et d'une adaptation d’une série d’aides
directes, trois ans après le dispositif exceptionnel mis en place à l’issue
des Etats généraux de la presse écrite.
La réforme introduit plus de transparence, combine une évaluation
renforcée des besoins et de l’efficacité des aides, à une meilleure
coordination des mécanismes de soutien, et une meilleure prise en
compte du numérique.
Les autres nouveautés du dispositif portent sur le principe d’un soutien
renforcé aux entreprises ayant engagé des efforts particuliers en
matière de respect des normes de qualité sociale, par exemple dans
les domaines du développement durable, de la diversité, et de la
reconnaissance des minorités. Une enveloppe annuelle sera consacrée
à ces bonifications. Elle sera gérée dans le cadre du nouveau fonds
stratégique pour le développement de la presse et attribuée sur la base
d’un barème, par le comité de pilotage du fonds.