C’est l’histoire d’une grande découverte par le fait du hasard : en 2020, en pleine pandémie, la galerie parisienne Ratton-Ladrière profite du confinement pour entreprendre l’inventaire des objets conservés dans sa réserve. À cette occasion, elle met la main sur des morceaux de tissu, accompagnés de la mention d’un achat en 1924 : ils s’avèrent être des fragments provenant de l’exceptionnelle tenture de l’Apocalypse.
Classée aux Monuments historiques et inscrite à l’UNESCO, la tenture est aujourd’hui conservée et exposée au château d’Angers. Réalisée au XIVe siècle, elle constitue l’ensemble de tapisseries médiévales le plus important au monde mais a subi de multiples dégradations au fil des siècles, et certaines pièces ont été perdues. La découverte de ces fragments, qui viennent d’être restaurés à la demande de la Direction régionale des affaires culturelles, est alors essentielle : même lacunaires, ils apportent des informations essentielles sur la tenture et ses restaurations passées. L’un d’eux est exceptionnellement présenté au public dans le cadre de l’exposition L’Apocalypse, et après... au Domaine national du château d’Angers jusqu’au 1er juin 2025.
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