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Discours

Discours de Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, prononcé à l’occasion de l’inauguration de la fondation LUMA

Publié le 04.07.2021

Monsieur le préfet, cher Christophe Mirmand,

Mesdames les députées, chères Monica Michel et Cathy Racon-Bouzon,

Monsieur le président de région, cher Renaud Muselier,

Madame la présidente de département, chère Martine Vassal,

Monsieur le maire, cher Patrick De Carolis,

Madame la sous-préfète, chère Fabienne Ellul,

Monsieur l’architecte, cher Frank Gehry,

Enfin et surtout : Madame la Présidente, Chère Maja Hoffmann,

C’est un grand plaisir d’être parmi vous aujourd’hui, pour saluer l’ouverture de cette fondation. Au cœur de ce qu’on appelle le « drum », le tambour. Qui est comme un cœur battant qui pulse, au rythme des émotions que suscite la rencontre avec les œuvres et les créateurs.

La nouvelle intitulée L’arlésienne d’Alfonse Daudet, dans les Lettres de mon Moulin s’ouvre par ces lignes : « pour aller au village, en descendant de mon moulin, on passe devant un mas bâti près de la route au fond d’une grande cour plantée de micocouliers ». 

Je me plais à imaginer un nouvel incipit, où le regard d’Alfonse Daudet aurait été capté par les jeux de lumière ordonnés par les tuiles de cette grande tour. Peut-être que l’histoire aurait été moins triste. Plus solaire.

Parce que le projet que vous nous offrez aujourd’hui, chère Maja Hoffmann, est follement enthousiasmant. L’énergie qui se dégage de ce lieu tient autant au projet artistique que vous y portez qu’au site lui-même, magnifiquement réinventé. 

La Fondation Luma que vous avez voulue est comme une synthèse de ces deux directions. Elle est porteuse d’une vision élargie de la culture, qui dans votre esprit ne se limite pas aux arts, mais embrasse également les questions environnementales, et celles des droits humains. Ou plus exactement, pour vous, l’art n’est rien s’il n’est pas connecté aux autres dimensions de l’existence, il doit être pour vous comme le sismographe de l’époque, un instrument de perception extra-fine.

L’autre originalité de cette institution, c’est le fait que l’avez conçue comme une « maison de production », un lieu où l’on expérimente et où l’on fabrique dans tous les domaines à la recherche, avez-vous expliqué, d’une « intelligence contemporaine ». Au service de cette ambition, la Fondation renferme une école, un laboratoire, une résidence d’artiste, une bibliothèque, une archive…

Je suis particulièrement sensible aux résidences d’artistes que vous organisez. Elles sont l’occasion de rencontres fortuites, elles permettent des expérimentations qui ne seraient pas possibles dans un autre cadre.

Couplées à l’activité de l’Atelier LUMA, ces résidences assurent une effervescence artistique tout au long de l’année. En attirant des artistes du monde entier, elles contribuent à l’attractivité de la France et au dialogue artistique international.

Je suis également particulièrement touchée par la volonté de transmission qui vous anime :

- de transmission culturelle, avec, au travers de la bibliothèque-salle de travail, le centre de recherche et les archives vivantes. Les fonds photographiques ouverts aux chercheurs sont, par exemple, une belle promesse faite à l’avenir. Les activités pédagogiques, que vous déployez avec les écoles de la ville depuis 2018, sensibilisent les plus jeunes générations à la démarche de création et aux liens entre environnement et culture.

Ce sont autant d’initiatives qui ouvrent des portes à des artistes en formation et d’autres en devenir :       

- Et parallèlement, le devoir de transmission écologique : je ne citerai qu’une illustration. Dans le parc paysager, il y a plus de 140 espèces différentes issues des Alpilles, du pays de Crau et de la Camargue. Ce parc est tout à la fois une déclaration d’amour à la région et un acte de transmission.

Dès les débuts du chantier, vous avez tenu à ouvrir grand vos portes : 

- Depuis 2013, le « campus créatif » offre d’infinies possibilités d’expérimenter. La fondation LUMA a déjà créé ce lien avec des artistes, des commissaires, des scientifiques et surtout avec le public. Vous avez déjà suscité et présenté le travail d’une centaine d’artistes, dans ces murs mais également dans d’autres lieux de la ville.

- Depuis 2016 : l’Atelier LUMA a ouvert l’activité du site sur la Camargue environnante. En sillonnant les alentours pour cartographier la flore et la géologie des lieux, vos équipes – mêlant ici aussi ingénieurs, scientifiques et designers – ont développé des techniques inédites, comme les murs composés de sel. Je pense aussi à la pièce de Rirkrit TIRAVANIJA, réalisée en collaboration avec la Cité de la tapisserie d’Aubusson, qui utilise la laine des mérinos d’Arles, teinte avec des plantes invasives de la Camargue.

Chère Maja Hoffmann, jamais je crois une personne privée n’avait autant investi, en France, dans un territoire comparable à la ville d’Arles : ville d’histoire et de culture ô combien, ville au potentiel extraordinaire, mais ville qui n’est pas une grande métropole, et qui connaît aussi de grandes difficultés. Le choix d’Arles, la ville de votre enfance, est généreux autant que courageux. C’est à ce titre également que votre action est exemplaire. 

Chère Maja Hoffmann, devant l’extraordinaire tour de Frank Gehry, cet « architecte aux formes libres », comme vous l’appelez, on ne peut qu’être impressionné par l’immensité de ce que vous avez déjà accompli. Mais le meilleur évidemment est à venir. J’attends, nous attendons tous avec impatience, les productions qui sortiront de l’étonnant laboratoire que vous avez choisi d’ancrer ici, à Arles. Comme toutes les véritables œuvres d’art, elles contribueront à rendre meilleurs ceux qui prendront la peine d’écouter ce qu’elles ont à nous dire. Puissent-ils être les plus nombreux possibles !

Je n’ai qu’un mot : merci, chère Maja Hoffmann. 

 

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