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Élisabeth Grosjean, doreuse à la feuille ornemaniste

Restaurer le patrimoine et transmettre son savoir-faire, la technicienne d’art s’y emploie tous les jours au sein de l’atelier de restauration et de présentation des collections du musée du Louvre.
Rencontre avec une doreuse à la feuille.

Publié le 1 sept. 2016

  • Actualité
© Matthieu Woltz/Prisma Média.

Rue de Rivoli. Sous-sol du musée. Devant son établi, un cadre Régence à restaurer. Élisabeth Grosjean prend son coussin de doreur, semblable à une palette de peintre rembourrée et couverte d’une peau très fine. Un parchemin est disposé sur le côté pour protéger la feuille d’or des courants d’air. Elle y dépose, en soufflant pour la sortir d’un carnet, une feuille d’or (8 microns d’épaisseur). Puis, elle en coupe un morceau et le pose sans le froisser sur le cadre. L’or brille, s’envole gracieusement, le geste est sûr. Élisabeth Grosjean est doreuse à la feuille ornemaniste depuis 23 ans dans l’atelier Encadrement-Dorure du Louvre.

Transmettre à la jeune génération

© Matthieu Woltz/Prisma Média.

En cette rentrée, la technicienne d’art accueille un apprenti. Avant de formaliser son embauche, la doreuse a pris soin de le faire venir une semaine dans l’atelier pour le confronter à la réalité du métier : charges lourdes, poussière de la menuiserie et du ponçage, bruit, risque d’escarbilles dans l’oeil… « Avec mon chef d’atelier, nous leur demandons s’ils aiment faire la cuisine. Ce métier s’y apparente un peu avec la fabrication de l’apprêt nécessaire avant la reparure (remodelage des ornements) et la pose de l’or. On met dans un bol du blanc de Meudon (carbonate de calcium) auquel on ajoute de la colle de peau de lapin (collagène) que l’on travaille sur une plaque. Pour finir, il faut mettre la pâte en bouche pour l’imprégner de salive ! Cela surprend mais personne n’a encore trouvé de meilleure solution… la salive, toujours à la bonne température, sert de liant, contrairement à l’eau, qui délite. » Quant aux feuilles, l’atelier les achète toujours au dernier batteur d’or français, en Haute-Savoie.

Pour cette adjointe de l’atelier, la transmission fait partie de sa passion pour son métier : « C’est la deuxième fois que je prends un apprenti. Le nouvel apprenti a 20 ans ; son profil m’a intéressée, car il possède déjà une formation de peintre en bâtiment, mention décor. Je sais qu’il trouvera du travail avec sa double formation. En général, les entreprises privées proposent tous les corps de métier sur un chantier, dont la dorure, sans vraiment maîtriser la technique. Le former est une façon de défendre la profession et ses savoir-faire. » La formation passe par un CAP de doreur à la feuille-ornemaniste, qui se prépare désormais en deux ans contre trois auparavant, au grand regret de la technicienne d’art. Élisabeth Grosjean, elle, est arrivée à la dorure grâce à des rencontres, après le bac, un détour par des études universitaires et des cours de dessin commencés à l’adolescence. À 25 ans, elle décroche une bourse de l’ex-Sema (aujourd’hui l’Institut national des métiers d’art), qui finance sa formation. Avant de rejoindre les ateliers du Louvre, elle a débuté en entreprise.

L'art d'une restauration invisible

Les restaurations de l’atelier doivent être le moins invasives possible. « Nous ne redorons jamais un cadre en entier, explique Élisabeth Grosjean. Notre travail est invisible, sauf pour un oeil d’expert qui doit pouvoir retrouver la trace de notre passage. » L’atelier assure beaucoup de restaurations notamment pour les nombreaux prêts de tableaux faits par le musée : « Nous faisons en sorte qu’un cadre puisse voyager. » Il a également une grosse activité de « maquillage ». « Nous passons dans les salles pour camoufler à l’aquarelle les petits défauts. On peut aussi nous appeler pour des opérations d’urgence et bien sûr pour les expositions temporaires comme pour l’exposition Vermeer en 2017 » , raconte-t-elle.

"Notre travail est invisible, sauf pour un oeil d’expert qui doit pouvoir retrouver la trace de notre passage."

Quelles sont les qualités requises pour faire un bon doreur ? « Savoir dessiner, avoir une bonne vision des volumes et une grande capacité de concentration, énumère la doreuse. C’est sans doute pour cela que l’on nous trouve souvent taciturnes ! » Quel cadre lui a laissé le meilleur souvenir ? Peut-être celui du portrait de Louis-Ferdinand Bertin (1832) d’Ingres, richement sculpté de pampres et d’oiseaux. Mais toutes les époques l’intéressent. « C’est l’une des richesses de ce métier, se réjouit Élisabeth Grosjean. Chaque jour est différent du précédent. »

L'atelier encadrement-dorure du Louvre

L’atelier fait partie de la Direction de la médiation et de la programmation culturelle (DMPC) du Louvre, qui compte environ 110 personnes (dont plusieurs stagiaires et 8 apprentis tous métiers confondus) dans 14 ateliers (supports muséographiques, éclairagistes, tapissiers, métalliers, monteurs d’objets d’art, marbriers, menuisiers ébénistes, peintres décorateurs, serruriers d’art, monteurs en dessin, installateurs monteurs d’oeuvres d’art et de documents, transports d’œuvres, électromécaniciens, encadreurs doreurs).

Au sein de l’atelier Encadrement-Dorure
Pour la partie menuiserie en cadre, on compte deux menuisiers
• Fabrice Loutru et Jean-Luc Goupil.

Pour la partie dorure, on compte cinq doreurs
• Max Dujardin, chef de l’atelier, Anne Dauvilliers, Élisabeth Grosjean,
Damien Lepage et Orianne Moreau.

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