Le Baromètre des festivals du ministère de la Culture permet de saisir toute la diversité des festivals à travers plusieurs indicateurs : domaine de programmation, saisonnalité, ancienneté, durée du festival, jauge, dispositifs de programmation (en plein-air ou en salle, sur un seul site, une ou plusieurs scènes, par exemple), résultat financier de l’édition 2024, enjeux et défis économiques et sociaux. En 2024, près de 2 000 festivals ont répondu à l’enquête barométrique, ce qui permet de dresser un portrait de cette activité essentielle à la vie culturelle en France.
Le spectacle vivant occupe une place centrale dans l’univers festivalier et rassemble près des deux tiers des festivals, dont 46 % de festivals de musique et 21 % de spectacle vivant hors musique : arts de la rue, théâtre, danse, cirque. Pour autant, il existe des festivals historiques dans tous les autres domaines, et leur renouvellement se mesure à une dynamique de création post-pandémie : si plus des deux tiers des festivals répondants à l’enquête ont été créés depuis 2000, plus d’un festival sur dix l’a été après 2019.
En 2024, plus de la moitié des festivals observent une hausse de leurs dépenses artistiques et techniques. Par ailleurs, près de la moitié des festivals enregistrent des recettes de billetterie en hausse. Au total, plus de quatre festivals sur dix enregistrent un résultat négatif, un bilan qui se décline différemment selon les domaines, les festivals de cinéma semblant moins concernés par exemple.
Les engagements sociétaux sont au cœur des préoccupations des organisateurs de festivals : plus de sept festivals sur dix déclarent intégrer des objectifs du développement durable parmi leurs priorités, et les trois quarts des festivals de musique s’impliquent activement dans la lutte contre les violences et le harcèlement sexistes et sexuels.
Baromètre des festivals 2024 [CE-2025-4]
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