En 1999, Catherine Trautmann, soulignait dans une circulaire adressée aux DRAC, la nécessité que « les pratiques artistiques des amateurs fassent l’objet d’une plus grande attention des services du ministère de la culture. »
Depuis, l’État comme les collectivités territoriales et les associations de praticiens amateurs ou d’éducation populaire ont poursuivi leurs efforts pour développer l’éducation et l’enseignement artistiques et, comme le montrent notamment les enquêtes sur les pratiques culturelles des français, les pratiques artistiques des amateurs se sont développés et la demande sociale en ce domaine ne cesse de s’accroitre.
Par ailleurs, la France bénéficie d’un réseau de structures d’enseignement artistique particulièrement développé comprenant plus de 450 conservatoires classés par l’État, dont la mission première est de former des praticiens amateurs : plus de 95% des élèves de ces conservatoires seront des « amateurs adultes » qui n’envisageront jamais de se professionnaliser et le rôle de « centre ressources pour les amateurs » des conservatoires a été maintes fois réaffirmé.
Pourtant la question de l’accueil des amateurs adultes dans les conservatoires est très mal connue et aucune enquête nationale sur le sujet n’avait été réalisée. C’est pour tenter de combler cette lacune que le bureau de l’éducation artistique et des pratiques amateurs et le bureau des enseignements de la DGCA ont décidé, en 2012, de lancer cette enquête.
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