Dispositifs d'éducation artistique et culturelle tout au long de la vie
On associe souvent, et à juste titre, l’Éducation artistique et culturelle (EAC) aux publics qui sont en lien avec l'école. Le ministère de l’Éducation nationale et ses différentes composantes, sont en effet des partenaires de premier plan du Ministère de la Culture pour la mise en œuvre de l'EAC. Et les jeunes de la tranche d'âge 3-18 ans constituent un public prioritaire des actions menées.
Pour développer sa curiosité et son esprit critique, s'éveiller au monde, découvrir de nouvelles expériences artistiques et culturelles, la jeunesse est en effet une période privilégiée de la vie. Mais elle n'en est pas pour autant la seule ! Ainsi, depuis plusieurs années, les actions se sont petit à petit élargies en direction de toutes les populations des territoires.
Pour ce faire, la DRAC Hauts-de-France associe en particulier aux actions menées des structures d'une grande diversité : établissements culturels comme les bibliothèques, structures sanitaires et sociales, établissement œuvrant en direction du grand âge, du handicap ou des personnes isolées, structures associatives. Mais œuvrer en direction de toutes les populations, c'est également aller au- devant d'elles, en privilégiant par exemple l'itinérance et en allant à leur rencontre dans les lieux où elles vivent, travaillent ou se réunissent : espace public, espaces commerciaux, lieux de divertissement ou de travail...
Pour qui ?
Pour tous les enfants, adolescents et jeunes adultes d’un territoire donné et, au-delà, pour leurs familles et entourages.
Quand ?
En temps scolaire, périscolaire et hors scolaire.
Où ?
Dans les Hauts-de-France : sur une intercommunalité (communauté de communes, communauté
d’agglomération, communauté urbaine, regroupement factuel de communes, ...) dans les établissements scolaires comme, dans les structures culturelles, socio-culturelles et éducatives de toutes les communes composant le territoire.
Dans l’Aisne, l’Oise et la Somme : sur un département, une intercommunalité ou sur une commune à taille de population importante.
Avec qui ?
- Une collectivités territoriale (communauté de communes ou d’agglomération, etc.),
- La DRAC Hauts-de-France,
- Le rectorat de l’académie de Lille ou le rectorat de l’ académie d’ Amiens,
- La directions des services départementaux de l’ éducation nationale de l’ Aisne, du Nord, del’Oise, du Pas-de-Calais ou de la Somme,
- Le conseil régional des Hauts-de-France,
- Le conseil départemental de l’ Aisne, du Nord, de l’Oise, du Pas-de-Calais ou de la Somme,
- La direction départementale de la jeunesse, des sports et de la vie associative de l’ Aisne, du Nord,de l’Oise, du Pas-de-Calais ou de la Somme,
- La direction régionale de l’agriculture, de l’alimentation et des forêts des Hauts-de-France,
- La politique de la ville.
Pourquoi ?
Pour créer ou venir soutenir, au sein d’une collectivité de grande taille, une dynamique collective et durable en faveur d’une éducation artistique partagée par le plus grand nombre.
Pour tendre très concrètement à la généralisation d’une proximité organisée entre les enfants, les adolescents, les jeunes (mais aussi les familles et l’entourage) et des artistes ainsi qu’avec les œuvres qu’ils génèrent.
Pour développer et/ou renouveler les pratiques artistiques et culturelles accompagnées de la jeunesse.
Pour soutenir ainsi la mise en œuvre du parcours d’éducation artistique et culturelle (PEAC) qui doit être garanti à chaque jeune.
Comment ?
En s’appuyant sur trois axes clés :
- L’organisation et l’harmonisation d’un existant local en matière d’éducation artistique et culturelle en veillant particulièrement à l’innovation et au renouvellement permanent en matière de facilitation d’accès aux œuvres et aux ressources artistiques et culturelles, en matières de pratiques artistiques aussi ;
- La formation des nombreux acteurs de terrain engagés dans le chantier collectif de l’éducation artistique (enseignants, éducateurs, animateurs, professionnels de la culture, de l’action sociale, médiateurs, etc. ;
- La présence artistique forte pouvant prendre, selon les CLEA et les territoires, des formes très diverses allant de la mission précise et circonscrite à la résidences-mission à durée longue ; En contractualisant pour trois années (contrat renouvelable une fois).
Ce dispositif concerne le(s) domaine(s) :
- De l’architecture
- Des arts plastiques
- Des arts appliqués
- De la culture scientifique et technique
- Du cinéma et de l’audiovisuel
- De la danse
- De la lecture et de l’écriture
- De la musique
- Du patrimoine
- De la photographie
- Du théâtre
- Pluridisciplinaire
- Des arts du cirque
- Des musées
- Du journalisme et des médias
Pour qui ?
Pour un réseau régional, départemental ou intercommunal de professionnels en charge ou responsable d’un public précis (enseignants, éducateurs, animateurs, professionnels de la culture, professionnels de la justice, professionnels de la santé, professionnels de l’action territoriale, etc).
Quand ?
Tout au long de l’année, pour des périodes de 2 à 4 mois.
Où ?
Dans les établissements et sites d’exercice des professionnels cités.
Avec qui ?
- La D.R.A.C. Hauts-de-France ;
- La D.I.R.P.J.J. Grand Nord ;
- La politique de la ville ;
- L’académie de Lille ou l’ académie d’Amiens ;
- La D.R.J.S.C.S. Nord Pas-de-Calais Picardie ou la D.D.J.S.C.S. de l’ Aisne, du Nord, de l’Oise, du Pas-de-Calais ou de la Somme ;
- L’A.R.S. Hauts-de-France ;
- La D.R.A.A.F. Hauts-de-France ;
- Les collectivités territoriales.
Pourquoi ?
Pour permettre à chaque réseau de professionnels concerné d’enrichir d’une présence artistique leur action en construisant avec et à partir de celle-ci des séquences de pratiques diversifiées contribuant à la démocratisation culturelle autant qu’à l’éducation artistique et culturelle.
Comment ?
En mobilisant spécifiquement, à ces fins un ou des artistes, pour une période donnée et sous la forme d’une résidence. Ceci sur la base d’appels à candidatures dans la plupart des cas.
En fédérant autour de cette présence artistique, l’entièreté d’un réseau professionnel. Que celui-ci se déploie à l’échelle régionale, départementale ou intercommunale.
En organisant de manière concrète le lien, l’échange, l’interactivité entre les différents établissements appelés à partager cette présence artistique.
Il s’agit d’un dispositif original de diffusion d’impromptus artistiques, de courte durée, qui se déroulent sur les territoires, en des lieux et à des moments inhabituels.
Pour qui ?
Pour l’ensemble des habitants d’un territoire.
Quand ?
Tout au long de l’année.
Où ?
Dans une grande diversité de lieux destinés à l’éducation (dans les établissements scolaires comme, dans les structures culturelles, socio-culturelles et éducatives…) à la diffusion, à l’accueil du public (ESAT, EPHAD…), dans l’espace public, voir dans des espaces qui ne sont généralement pas utilisés pour ce faire : centres commerciaux, gare, usines…
Avec qui ?
- Une collectivité territoriale (communauté de communes ou d’agglomération, etc.) ;
- La DRAC Hauts-de-France.
Pourquoi ?
À des fins d’amplification de la dynamique d’éducation artistique et culturelle déjà en cours sur un certain nombre de territoires de la région ou à des fins d’impulsion de cette politique, en voie de généralisation, sur d’autres territoires désireux de s’y engager.
Comment ?
Cette offre est complémentaire de l’action qui se déploie, au sein de collectivités, dans le cadre d’un conventionnement avec l’État : contrat local d’éducation artistique (CLEA) ; d’un contrat culture ruralité, d’un contrat territoire-lecture (CTL) ou d’une ville ou pays d’art et d’histoire (VPAH). Elle peut toutefois être proposée à une collectivité, de préférence intercommunale, non encore concernée par l’un ou l’autre de ces conventionnements mais désireuse de s’y engager à court terme.
Il s’agit de proposer à chaque collectivité demandeuse, la diffusion à travers un territoire d’un ensemble de 4 à 5 moments artistiques portés par l’une des équipes partenaires.
Il est question ici d’impromptus plutôt que de spectacles à proprement parler (ou de concerts ou de toute autre forme artistique d’ampleur) car chaque diffusion est de courte durée, excédant rarement l’heure et se déroule systématiquement en des lieux et à des moments inhabituels.
L’objectif premier étant de proposer ces impromptus à des publics non forcément coutumiers des lieux de culture, là où ils se trouvent en nombre et pour d’autres raisons que culturelles (lieu de travail, de loisirs, de transport, de gestion de la vie quotidienne, de service, de convivialité, espace public, évènements locaux, réunions, etc.). Cette variété de contextes implique un
caractère si ce n’est inédit du moins systématiquement renouvelé de chacun de ces impromptus.
L’effet de surprise, sans être une obligation, est souvent recherché par les différents acteurs du programme Par monts, par vaux et par plaines, telle une parenthèse d’enchantement ou du moins d’inattendu au cours de la journée d’un nombre non restreint de personnes.
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