Les œuvres non récolées sont essentiellement des œuvres du Cnap déposées dans les petites communes et les très nombreux biens du DRASSM déposés dans différents centres et musées archéologiques du département : si un certain nombre de ces dépôts ont été localisés, aucune suite n'a été déterminée à ce jour pour les biens non localisés. Ces missions du DRASSM non abouties n'ont donc pu être comptabilisées dans le présent rapport.
Avec 127 biens non localisés, soit plus de 22 % de disparition, le Var pâtit d'un taux de disparition plus élevé que dans la moyenne des départements étudiés par la Commission de récolement des dépôts d'œuvres d'art (16,77 %). Enfin, de nombreux récolements restent trop anciens : sur 45 missions, 29 ont plus de dix ans et devraient être renouvelées.
En illustration : La Sirène de Gaston Cadenat, déposée en 1951, a été exposée dans le quartier de Fréjus Plage jusque dans les années 1970. Vandalisée, elle fut remise à une société de plongée de Saint-Raphaël qui l'a immergée en 1976 près du rocher du Lion de Mer, où elle est toujours.
Dépôts, déposants et récolement
Un dépôt d'œuvre d'art permet de valoriser les collections en les rendant visibles. Ces dépôts sont essentiellement consentis par des institutions (les déposants) au bénéfice d'administrations diverses (les dépositaires) : ministères, préfecture, mairies, ambassades, musées...
Pour assurer leur bonne gestion, les déposants doivent récoler régulièrement leurs dépôts, c'est-à-dire venir vérifier leur état et leur bonne conservation sur place, une fois tous les dix ans.
Le département du Var en chiffres
- 574 biens récolés sur 1506 déposés
- 127 biens non localisés, soit 22,13% des biens récolés
- 7 biens retrouvés après les récolements
- 6 plaintes déposées, 5 qui restent à déposer
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