La politique institutionnelle en faveur de la recherche
La politique institutionnelle en faveur de la recherche renvoie aux pratiques et aux productions que chaque unité de recherche habilitée assume au quotidien pour mettre en œuvre son programme scientifique. Officiellement reconnue par le ministère de la Culture et de la Communication, chaque unité se développe sur la base des ressources humaines (personnels de recherche de la fonction publique de tous statuts et de tous corps) et des ressources budgétaires dont elle bénéficie, à commencer par le soutien de base alloué par la Direction générale des patrimoines. Dans certains cas, l’unité de recherche est aussi reconnue par le Centre national de recherche scientifique (CNRS) qui peut lui affecter du personnel administratif et/ou de recherche ainsi que des crédits. L’école, au sein de laquelle se situe cette unité, lui accorde d’autre part des moyens plus ou moins conséquents. C’est ainsi que l’on identifie cette forme de recherche scientifique qui s’inscrit dans le long terme et qui, dans la communauté scientifique nationale, européenne ou internationale, tend à garantir l’identité institutionnelle des laboratoires.
Les temporalités traditionnelles de la politique institutionnelle en faveur de la recherche épousent le rythme quinquennal des procédures d’évaluation actuellement mis en place par l’instance d’évaluation nationale auxquelles est associée la tutelle ministérielle des écoles nationales supérieures d'architecture (ENSA). Des comités d’experts issus du milieu de l’enseignement supérieur et de la recherche effectuent une analyse globale et détaillée de l’unité, de son évolution et de son positionnement local, régional et européen. L’expertise porte notamment sur son projet scientifique, ses ressources humaines et matérielles. L’analyse conduit à un avis global de l’unité, précise les points forts et les perspectives, souligne les points à améliorer et les faiblesses de l’unité, et enfin formule un certain nombre de recommandations. Les conclusions sont assorties d’une notation portant sur des critères tels que : la qualité scientifique de la production, le rayonnement et l’attractivité, l’intégration dans l’environnement de l’enseignement supérieur, la stratégie institutionnelle, la gouvernance et la vie du laboratoire. Suite à cette évaluation, le ministère de la Culture et de la Communication arrête une décision d’habilitation pour les unités de recherche de chaque établissement.
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