Partenariats scientifiques
Les acteurs agissant dans le domaine des sciences du patrimoine sont nombreux et très divers. Le ministère de la Culture encourage la création de communautés structurées de chercheurs et de professionnels. Ces collaborations et partenariats sont particulièrement bénéfiques au domaine de la recherche en patrimoine : ils contribuent à la diversification des thématiques de recherche et à l’accroissement qualitatif des programmes mis en œuvre.
Les laboratoires de la Direction générale des patrimoines et de l'architecture, ministère de la Culture
Le Laboratoire de recherche des monuments historiques (LRMH)
Le LRMH, service à compétence nationale de la Direction générale des patrimoines et de l'architecture, est un laboratoire dédié à la recherche sur la conservation des monuments historiques, bâtiments et objets mobiliers.
Sa mission principale est d’apporter une assistance scientifique et technique aux travaux de conservation et de restauration des monuments historiques, qu’ils soient des édifices, de grands ensembles ornementaux ou des objets mobiliers.
L’activité de recherche du LRMH suit trois thématiques principales :
- la connaissance des matériaux constitutifs des œuvres patrimoniales et de leurs mécanismes d’altération ;
- l’optimisation ou l’évaluation des techniques et produits de la conservation et de la restauration ;
- le développement de nouvelles instrumentations scientifiques, les moins invasives possibles et souvent utilisables sur le terrain.
Il dispose également d’un Centre de ressources dont la mission est la valorisation, la conservation et la diffusion des connaissances du laboratoire.
Outre ses recherches sur fonds propres financés sur le programme interministériel « Recherche », le LRMH est régulièrement partenaire voire porteur de projets nationaux, européens et internationaux. Il est membre de deux Laboratoires d’excellence (LabEx) : MATISSE et PATRIMA. Il co-gère la plateforme d’équipements mobiles qui est développée dans le cadre d’un Équipement d’excellence (ÉquipEx Patrimex), lui aussi consacré à l’étude des matériaux du patrimoine.
Le centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF)
Le C2RMF est un service à compétence nationale de la Direction générale des patrimoines et de l'architecture. Il a pour mission de mettre en œuvre, en liaison avec les conservateurs responsables des collections, la politique en matière de recherche, de conservation préventive et de restauration des collections des musées de France.
En qualité de service technique compétant en matière de restauration, il constitue et conserve une documentation sur les matériaux, les techniques et la restauration des œuvres des musées.
La richesse du centre repose sur la diversité disciplines – archéologie et ethnographie, arts décoratifs, art contemporain, peinture, sculpture, arts graphiques – et des métiers qui y sont représentés.
Les laboratoires partenaires et institutions scientifiques
Les sciences du patrimoine sont caractérisées par leur caractère transdisciplinaire et par la nécessité d'un continuum entre la recherche fondamentale et son application dans le domaine du patrimoine. La collaboration entre laboratoires de recherche, institutions scientifiques, établissements patrimoniaux et Direction générale des patrimoines et de l'architecture, est gage d'innovation et de qualité pour les politiques portées par le ministère de la Culture.
La Fondation des Sciences du Patrimoine (FSP)
La FSP est une fondation partenariale placée sous le haut patronage du ministère de la Culture. Elle a pour ambition de structurer et de financer la recherche sur le patrimoine culturel matériel selon en trois axes :
1. la connaissance intime du patrimoine ;
2. l'amélioration des procédés de conservation et de restauration ;
3. l'amélioration des procédés de diffusion des connaissances dans le domaine du patrimoine.
En l’espace de quelques années, la FSP a accompagné plusieurs dizaines de contrats doctoraux, de contrats post-doctoraux et de bourses de master et participé au montage de nombreux événements scientifiques, s’imposant ainsi comme un acteur français de premier plan en matière de recherche sur les patrimoines matériels.
Les projets soutenus convoquent l’ensemble des disciplines, de l’histoire à l’informatique, en passant par les sciences physico-chimiques, les mathématiques, le droit et l’anthropologie.
La programmation scientifique de la Fondation des Sciences du Patrimoine se fait sur la base de différents appels à projets. Ils ont pour objectif de susciter des collaborations entre des institutions et des équipes de recherche aux savoir-faire complémentaires.
La Fondation étend également ses activités à l’international par le biais de différentes actions :
- Dans le cadre des projets accompagnés, la Fondation met en place des partenariats avec des institutions étrangères en matière de recherche et de formation.
- La Fondation initie des appels à projets spécifiques pour accompagner les initiatives de ses membres.
La Fondation s'implique d’ailleurs de plus en plus dans des actions européennes autour des "Heritage Sciences". En concertation avec le ministère de la Culture, elle assure la coordination de la représentation française au sein de la JPI-CH. Elle participe également à la structuration de la partie française de E-RIHS.
L'ÉquipEx Patrimex de la FSP
L'Équipement d'excellence Patrimex est un réseau socio-technique pour la caractérisation, la conservation et la restauration du patrimoine matériel sous toutes ses formes (monuments, statues, tableaux, manuscrits, archives, instruments anciens).
Il comporte quatre types d’équipements :
- La plateforme laser, sur le site de l’université de Cergy-Pontoise où de nouveaux outils laser sont développés.
- La plateforme mobile, où des versions embarquées de différentes techniques d’analyse sont placées dans une plate-forme mobile supervisée par Laboratoire de Recherche des Monuments Historiques, afin de réaliser des analyses sur les site et les œuvres patrimoniales qui ne peuvent être déplacées.
- La plateforme Synchrotron, une nouvelle ligne de lumière (PUMA) dédiée à l’étude des matériaux du patrimoine, implantée au sein du Synchrotron SOLEIL. Cet instrument permet d’explorer de façon non-destructive le cœur de la matière grâce au rayonnement produit par la circulation d’électrons à une vitesse proche de celle de la lumière.
- La plateforme numérique Data H. L’ensemble des informations collectées sera conservé numériquement et accessibles aux laboratoires impliqués grâce à la création d’une base de données innovante, dédié à l’étude du patrimoine matériel et à la transmission des connaissances associées.
Le centre André Chastel
Le centre André Chastel est un laboratoire de recherche en histoire de l’art développant des travaux partant du Moyen Âge à nos jours. Le centre est placé sous la triple tutelle du CNRS, de l'université Paris-Sorbonne et de la Direction générale des patrimoines et de l'architecture.
Le centre constitue une des plus importantes équipes de recherche française en histoire de l’art : il rassemble notamment des chercheurs et ingénieurs issus de sa triple tutelle.
Six thèmes transversaux, divisés en axes de recherche, concentrent l’essentiel des travaux menés au sein du laboratoire :
- Décors, monuments, paysages : approches globales du patrimoine.
- Paris : géographie artistique d’une métropole et de son territoire.
- Transferts, échanges, circulations dans l’espace européen et extra-européen.
- Acteurs, institutions, réseaux : conditions socioculturelles de l’activité artistique.
- Matériaux, techniques, métiers : approches théorique et pratique du faire artistique.
- Images, dispositifs, lieux : questions épistémologiques, herméneutiques et anthropologiques.
Le Centre André Chastel organise également divers évènements comme des colloques, des journées d'étude, des conférences, tables rondes et présentations d’ouvrages permettent ainsi de faire connaître au public les travaux les plus récents du laboratoire.
Le laboratoire IPANEMA (Institut photonique d’analyse non-destructive européen des matériaux anciens)
IPANEMA est une unité mixte CNRS - ministère de la Culture - Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.
Cette plateforme de recherche est dédiée à l’étude des matériaux de l’archéologie, de la paléontologie, des environnements anciens et du patrimoine culturel .
Le laboratoire est également adossée au synchrotron SOLEIL sur le plateau de Saclay.
Le Laboratoire de mesure du carbone 14 (LMC14)
Le Laboratoire de mesure du Carbone 14 est une plateforme nationale créée autour d’un spectromètre de masse par accélérateur (SMA) dédié à la mesure du carbone 14 et nommé ARTEMIS (Accélérateur pour la recherche en sciences de la terre, environnement, muséologie).
Il est placé sous la tutelle conjointe du CNRS, du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, du ministère de la Culture et de l'Institut de recherche pour le développement.
ARTEMIS réalise les mesures de carbone 14 pour la communauté scientifique nationale et internationale.
Le laboratoire Modèles et simulations pour l'architecture et le patrimoine (MAP)
L’UMR 3495 CNRS/MC MAP travaille au développement des méthodes et des outils relevant des nouvelles technologies de l’information et de la communication, dans leurs applications aux sciences humaines et aux sciences pour l’ingénierie.
L’équipe de recherche associe architectes, ingénieurs, historiens, informaticiens et scientifiques de la conservation. Les recherches et les développements expérimentaux de l’unité portent sur l’architecture et le patrimoine. Ils couvrent un ensemble allant de l’acquisition des données à la valorisation des résultats d’études, en passant par l’extraction, la gestion, le croisement et la visualisation d’informations.
Le Centre de Recherche sur la Conservation (CRC)
Le Centre de recherche sur la conservation (CRC) travaille sur l’altération et la conservation des matériaux des collections patrimoniales. Il s'agit d'une unité CNRS placé sous la tutelle conjointe du CNRS, du ministère de la Culture et du Muséum national d'Histoire naturelle.
Il est constitué de trois équipes hébergées sur trois sites différents :
- Le Centre de Recherche sur la Conservation (CRC), situé au Jardin des Plantes, travaille depuis sa création en 1963, à la conservation des documents graphiques sous toutes leurs formes (manuscrits, imprimés, dessins, photographies…). Il développe également depuis dix ans des recherches liées à la préservation des collections d’histoire naturelle (collections minéralogiques et paléontologiques, collections en fluides, …).
- L’ Équipe Conservation Recherche (ECR), relevant du Musée de la musique, est entièrement dédiée à l’histoire des pratiques musicales, l’histoire matérielle des instruments de musique, ainsi que leur restitution physique ou numérique.
- Le Laboratoire de Recherche des Monuments Historiques (LRMH), de par ses missions de SCN, développe ses sujets de recherche autour du patrimoine rupestre et des différents matériaux du patrimoine bâti (pierre, vitrail, béton, métal, bois, textiles, peintures murales, etc.).
Les recherches menées au sein de l’unité, tout en abordant des matériaux très divers, s’organisent autour d’une même démarche scientifique qui se décline en trois thématiques :
Thématique « Patrimoines et collections : histoire et caractérisation »
Cette thématique vise à mieux connaître les biens culturels, leur histoire, leur constitution, leurs usages et leur réception.
Thématique « Évolution et dégradation : mécanismes et diagnostics »
Cette thématique vise à mieux comprendre le comportement des objets et matériaux du patrimoine, à différentes échelles spatio-temporelles et dans divers environnements.
Thématique « Conservation, restauration, restitution »
Cette thématique vise à mieux transmettre les biens culturels aux générations futures en limitant l’altération de leurs valeurs. Cette transmission passe par le développement et l’optimisation de méthodes de conservation et de restauration, voire encore par des modes de restitution. Elle inclut également la maîtrise ou la surveillance des différents facteurs qui influencent l’altération des biens patrimoniaux.
Le Centre interdisciplinaire de conservation et restauration du patrimoine (CICRP)
Le CICRP constitue un des premiers outils décentralisés de coopération entre les collectivités locales et l’État en matière de conservation et de restauration du patrimoine. Il est géré par un groupement d’intérêt public constitué du ministère de la Culture, de la ville de Marseille, des conseils régional et départemental.
Le Centre conduit ou participe à des programmes de recherche français, européens ou internationaux. Sa politique de recherche est principalement axée sur les phénomènes d’altération des matériaux du patrimoine. Il est pour cela doté d’équipements d’analyse et d’investigation conséquents, ce qui fait de lui, en région, le plus important laboratoire public voué à la recherche sur les matériaux et œuvres patrimoniales.
Le CICRP assure également des missions d’assistance scientifique et technique en conservation préventive et en restauration, à la demande des propriétaires et des responsables de biens culturels concernant les Musées de France, les monuments historiques, le patrimoine écrit (archives et bibliothèques patrimoniales), les FRAC et centres d’arts, ou tout autre œuvre ou lieu artistique public à valeur patrimoniale.
La Cité de l’architecture et du patrimoine (CAPA)
La Cité de l’architecture et du patrimoine assure notamment la promotion de l’architecture française et la formation des architectes urbanistes de l’État à l’École de Chaillot.
L’École de Chaillot, créée en 1887 délivre des formations post-diplômes sur un domaine qui s’étend des monuments et centres historiques jusqu'au patrimoine ordinaire. Elle forme les architectes du patrimoine, spécialisés dans la conservation et la restauration architecturales, urbaines et paysagères, ainsi que les Architectes et Urbanistes de l’État (AUE).
Un cursus doctoral
L’École de Chaillot instaure et développe des pratiques de recherche depuis 2013. La convention de partenariat relative à l’accès au doctorat par la formation continue signée le 21 juillet 2015 avec l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne débouche sur la mise en place du doctorat à l'École de Chaillot et sur l’instauration de séminaires doctoraux et de journées doctorales.
Des journées d’études
Pour participer pleinement à l’évolution en cours dans l’enseignement et la recherche en architecture, l’École met en place chaque année deux journées d’études depuis 2013. Celles-ci abordent des thématiques alliant systématiquement la pratique à la recherche, l’expertise des praticiens du patrimoine à la théorie et aux doctrines.
L'Institut national d'histoire de l'art (INHA)
L'Institut national d'histoire de l'art a pour mission de développer l’activité scientifique et de contribuer à la coopération scientifique internationale dans le domaine de l’histoire de l’art et du patrimoine. C'est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel, placé sous la double tutelle du ministère de l'Éducation nationale, du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation et du ministère de la Culture.
Le laboratoire Archéomatériaux et prévision de l’altération (LAPA)
Le laboratoire LAPA mène des recherches portant sur l’étude des systèmes composites constitués pour partie de matériaux métalliques. Il réunit des chercheurs du CNRS et du CEA.
Le laboratoire travaille à comprendre la dégradation des matériaux sous l'effet de la corrosion afin de prévenir l'altération des matériaux métalliques, pour des applications dans le domaine de la conservation et de la restauration des matériaux du patrimoine, notamment pour les objets archéologiques.
Le laboratoire Dynamiques patrimoniales et culturelles (DYPAC)
Le laboratoire Dynamiques patrimoniales et culturelles (DYPAC) est un laboratoire spécialisé dans l’étude de la culture et du patrimoine, de l’Antiquité jusqu’à la fin de l’époque moderne. Situé dans l'université de Versailles-Saint-Quentin, il est un des membres fondateurs du labex PATRIMA.
Héritages : Culture/s, Patrimoine/s, Création/s (UMR 9022)
Héritages est un laboratoire multi-tutelles soutenu par CY Cergy Paris Université, le CNRS et le ministère de la Culture.
La recherche au sein d'Héritages s'articule autour de trois grands axes :
- Inventivités collectives et créativités des savoirs
- Expériences, pratiques, acteurs dans les champs culturels et littéraires
- Savoirs et transmissions
Le laboratoire explore les champs du patrimoine et de la création tout en réfléchissant aux modalités d'instauration de la culture, du néolithique jusqu'aux temps présents. Il réunit également une équipe interdisciplinaire d'anthropologues, d'archéologues, de géographes, d'historiens, de linguistes, de littéraires, et de spécialistes des arts visuels, des politiques culturelles et des sciences de l’éducation.
Les chercheurs de l'UMR Héritages sont impliqués dans de nombreux projets et contrats de recherche, auxquels ils collaborent en synergie avec de multiples et prestigieux partenaires extérieurs.
Les Labex
Le programme « Investissements d’avenir » initié par l’État en 2010, vise à renforcer la productivité, l’innovation et l’emploi par l'investissement dans cinq secteurs prioritaires, dont la recherche. L’Agence nationale de la recherche (ANR) a ainsi financé les Laboratoires d’excellence et les Équipements d’excellence à travers le lancement d’appels à projets.
L’appel Labex a pour objectif de donner des moyens à des unités de recherche afin de faire émerger des projets scientifiques ambitieux, capables d’augmenter l’excellence scientifique et la visibilité internationale de la recherche française.
L’appel à projets Equipex vise à donner aux laboratoires français les moyens d’acquérir des équipements scientifiques de pointe afin de leur permettre de réaliser des travaux de recherche au meilleur niveau mondial.
Le labex Les Passés dans le Présent
À partir du lien « histoire, patrimoine, mémoire », qui le structure, les travaux du labex Les passés dans le présent ont évolué, depuis 2012, vers une expertise scientifique plus globale reliant le passé, le présent et le futur et vers la perspective des « passés pour le futur ».
Son approche, ancrée dans les sciences humaines et sociales et les humanités numériques, s’enracine aussi dans les exceptionnelles collections et ressources documentaires des grandes institutions culturelles partenaires et du CNRS, contribuant ainsi à la nécessaire pluralité des sciences du patrimoine.
Avec près de 300 chercheurs, professeurs et assistants professeurs, conservateurs, documentalistes, ingénieurs et près de 120 projets, dont une partie développée au plan international, le labex est un véritable pôle interdisciplinaire, qui appréhende toutes les époques, des plus anciennes aux plus contemporaines, de la Préhistoire au temps présent, et toutes les aires géographiques dans une perspective comparatiste et plurilingue.
Il est porté par l’université Paris Nanterre avec l’université Paris 8, le CNRS, l’université Paris Lumières (COMUE) et l’université Paris1 Panthéon Sorbonne. Il implique 5 institutions patrimoniales majeures : la BnF, les Archives nationales, l’INA, le musée du quai Branly-Jacques Chirac et le musée d’Archéologie nationale, ainsi que la TGIR HumaNum. Il fait de la professionnalisation des étudiants dans le secteur culturel (innovation numérique, patrimoine, prospective) et du soutien aux jeunes chercheurs une priorité.
Le labex MATISSE (Matériaux, Interfaces, Surfaces et Environnement)
Le Labex MATISSE a pour objectif de regrouper de manière transdisciplinaire des expertises et des compétences techniques dans le domaine des sciences des matériaux, tant naturels que synthétiques.
Il regroupe des partenaires de l’université Pierre et Marie Curie, du CNRS, du Muséum national d’histoire naturelle, de l’université Paris-Sorbonne, du Collège de France, de l’ENS, de l’ESPCI-ParisTech, de Chimie-ParisTech, de l'IRD, du ministère de la culture et d’IFP Energies nouvelles.
Partager la page