2.Recension
- Dans Bulletin des bibliothèques de France, n° 1, 2008 [en ligne]
Premier secrétaire d’État à la culture de Valéry Giscard d’Estaing, Michel Guy, fondateur du Festival d’automne, était animé d’une ambition réformatrice et souhaitait donner un souffle nouveau aux politiques publiques de soutien à l’art et à la création. Ni le temps ni surtout les moyens ne lui ont été donnés de pouvoir le faire vraiment, et les « années Lang » ont fini de plonger dans l’obscurité cette période de l’histoire de la politique culturelle de l’État. Le bilan de son passage rue de Valois est pourtant loin d’être nul : soutien déclaré à la création contemporaine (dans les arts plastiques, la photographie, le théâtre ou la danse), mise en place des chartes culturelles avec les grandes villes, protection accrue du patrimoine, politique financière en faveur du cinéma, sans compter une certaine « décrispation » des mœurs propre aux premières années du giscardisme. [Lire la suite]
- Dans nonfiction, 2008 - par Pierre Lungheretti [en ligne]
Alors que le ministère de la Culture, après un apogée étincelant sous l’égide de Jack Lang, montre depuis quelques années des signes évidents d’affaiblissement aussi bien financier que doctrinal, les ouvrages monographiques consacrés aux différents ministres permettent d’éclairer la progressive construction d’une politique culturelle française autant marquée par les personnalités des ministres que par les évolutions sociales et économiques du pays. Cette étude sur Michel Guy, secrétaire d’État à la Culture de Jacques Chirac de 1974 à 1976, permet de connaître et comprendre la portée de l'action d'un homme qui a séduit aussi bien la droite que la gauche. [Lire la suite]
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