Groupe 1 de la Session 19-20
Éducation artistique et culturelle, territoires et numérique
Comment utiliser ces technologies pour remédier aux disparités territoriales en matière d'accès à la culture et d'éducation artistique et culturelle ? Le numérique permet-il de capter des publics aujourd’hui non atteints par les actions déjà engagées en termes d’éducation artistique et culturelle ?
La politique d’éducation artistique doit aujourd’hui se décliner dans un contexte nouveau, marqué tout à la fois par de nouvelles disparités territoriales et les potentialités et risques que représentent les technologies numériques.
RÉFÉRENT : Bruno ORY-LAVOLLÉE, Conseiller-maître à la Cour des Comptes
Membres du groupe :
- Loïc CHALLIER, Directeur général de la Société pour la perception de la rémunération équitable
- Baptiste LAVENNE, Chargé de mission du Président du Centre des monuments nationaux
- Toni LEGOUDA, Directeur général des services de l’Institut national d’histoire de l’art
- Maxime MINOT, Député de l’Oise
- Christophe POMEZ, Directeur des affaires culturelles de la Martinique
- Hélène SZARZYNSKI, Magistrate de la Cour des comptes
Groupe 5 de la Session 20-21
Entre potentiel de création et risque de dilapidation des ressources, un numérique culturel à inventer
La crise sanitaire et le confinement ont provoqué une accélération sans précédent des usages culturels numériques. Cette accélération a rendu encore plus visibles les potentialités du numérique pour la création comme pour la diffusion. Elle a aussi confirmé les risques de précarisation potentielle des producteurs de contenus, peu reconnus dans la chaine de valeur, mais aussi, paradoxalement, d’accroissement des inégalités de fait dans l’accès des usagers aux ressources. A ces points d’attention déjà repérés, comme ceux concernant les questions de souveraineté, de sécurité et de libertés publiques, s’ajoutent aujourd’hui la question de la soutenabilité de l’économie numérique dans son ensemble, au fur et à mesure qu’on découvre son impact considérable sur le plan énergétique et environnemental (exploitation des terres rares).
Comment concilier l’extraordinaire apport du numérique dans le domaine culturel et la nécessité d’un fonctionnement plus sobre ? Les acteurs culturels peuvent-ils être porteurs de solutions pour ces enjeux ?
RÉFÉRENT : Bruno ORY-LAVOLLÉE, Conseiller-maître à la Cour des Comptes
Membres du groupe :
- Romain BONENFANT, Chef du service de l’Industrie, Direction Générale des Entreprises, Ministère de l’Economie et des Finances
- Sébastien CARNAC, Fondateur et directeur général de l’association « Aquitaine Culture »
- Hélène DRON, Secrétaire générale de la direction régionale des affaires culturelles des Hauts-de-France
- Laurence KORENIAN, Déléguée adjointe à l’information et à la communication, Ministère de la Culture
- Isabelle NYFFENEGGER, Sous-directrice aux Affaires européennes et internationales au ministère de la Culture
- Nathalie THÉPOT, Présidente de la société « BIM BOOM consulting »
Groupe 3 de la Session 21-22
Culture en ligne : comment accompagner les changements d’usage ?
Les différentes périodes de confinement vécues depuis mars 2021 ont accéléré le développement des propositions culturelles en ligne, dans des secteurs où ces pratiques étaient déjà fortement présentes (cinéma, musique), mais aussi dans de nouveaux secteurs (théâtres, spectacles, musées), où la coprésence physique du public avec l’œuvre était traditionnellement considérée comme essentielle, et où les propositions en ligne préexistantes à cette crise relevaient plutôt de la médiation préparatoire, du prolongement de la visite, que de l’expérience culturelle elle-même.
Les solutions mises en œuvre dans ce contexte d’urgence par les acteurs culturels pour maintenir le lien avec le public recouvrent un large éventail de propositions, de la captation de spectacle conçue comme un pis-aller, à l’investissement dans des formes spécifiquement conçues pour le web, de l’exposition virtuelle en vidéo 360 au MOOC, en passant par le concert en réseau ou par des propositions interactives.
Ce phénomène, relevant moins d’une rupture que d’une accélération d’une tendance de fond, mérite d’être interrogé, d’autant plus que la très grande diversité des propositions culturelles en ligne en termes de statut des producteurs, de champs esthétiques concernés, de visée (médiation ou œuvre elle-même), ne doit pas faire oublier la présence massive de grands acteurs que sont les plateformes de mise à disposition de contenus. Face à cette structuration, comment évoluent les usages culturels en ligne, dans leur éventuelle diversité générationnelle, sociale et géographique ? Quels sont les moyens d’action des acteurs culturels et des pouvoirs publics pour accompagner et orienter ces mutations, dans un objectif d’accessibilité pour toutes et tous, et de meilleure visibilité et lisibilité des propositions culturelles de qualité ?
RÉFÉRENT : RÉMI MATHIS, conservateur des bibliothèques à la Bibliothèque nationale de France, ancien président de Wikimédia France
Membres du groupe :
- Florence DE SOOS, consultante associée, Image 7
- Romain DELASSUS, chef du service du numérique, secrétariat général du ministère de la Culture
- Olivier DONAT, administrateur général du Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MUCEM)
- Céline GALLET, co-directrice du Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne
- Catherine PETIT, conseillère auprès du ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne, chargée de la participation citoyenne
- Angélique SLOAN, rapporteure extérieure à la Cour des comptes, responsable du secteur culture
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