10.Givors (Rhône-métropole de Lyon) : cheminée de l'ancienne verrerie VMC puis BSN-Glasspack
La cheminée présente un intérêt, au point de vue de l'histoire, en raison de sa fonction mémorielle, évocatrice de l'ancienne verrerie de Givors sur le site en reconversion de la ZAC VMC de Givors, ainsi que de l'histoire de ses ouvriers verriers.
- 19e 20e siècles -
inscription au titre des monuments historiques le 1er octobre 2021 de la cheminée de l'ancienne verrerie VMC puis BSN-Glasspack.
© A. VERTU DRAC Auvergne-Rhône-Alpes
L’activité verrière à Givors remonte à 1749, date de fondation de la verrerie royale. Cette activité fut présente à Givors pendant 250 ans, se déplaçant du bord du Rhône au quartier de Basse-Freydière au milieu du XIXe siècle.
Organisée et modernisée sous la direction des familles Neuvesel et Souchon, l’entreprise VMC, puis BSN-Glasspack, filiale de Danone, fut, pendant tout le XXe siècle, un des employeurs majeurs du bassin de population de Givors.
Disparue dans les années 2000, la verrerie fait à présent partie de la mémoire locale. Aujourd’hui seule dans le paysage, visible de loin et reconnaissable entre toutes grâce à sa silhouette caractéristique, la cheminée aujourd’hui désaffectée demeure importante pour les Givordins. Il faut dire que ses installations culminent à plus de 55 mètres de haut.
La cheminée de l’ancien four n°8 est le dernier vestige conservé de l’ancienne verrerie. Elle se dresse au bout d’un immense espace en reconversion, celui où les bâtiments de production, notamment les fours, et de stockage de matières premières se tenaient.
Imposante par sa hauteur et atypique par la silhouette ventrue que lui confère la présence de son réservoir d’eau circulaire, cette imposante cheminée arrêtée possède un aspect mémoriel et technique fort.
Son maintien dans le paysage rappelle puissamment l’usine gigantesque dont elle faisait partie et qui occupa en quasi-totalité du site actuel de la ZAC pendant plus d’un siècle.
C’est aujourd’hui un lieu de mémoire et le symbole du combat des ouvriers verriers pour la reconnaissance de leurs maladies professionnelles.
Partager la page